Joël R. Knudsen Jr aimerait faire renaître Rolling Wheels.

Crédit photo : Twitter Bob Dare

Joël R. Knudsen Jr, pilote de la classe 602 Sportsman, a de la difficulté à voir périr cette piste. Selon lui, la communauté et le monde des courses de la région préfèreraient voir la piste Rolling Wheels Raceway Park ouverte que de la voir abandonnée. Il est convaincu que cela en vaut la peine. Un désir si profond qui l’a poussé à faire des démarches pour acheter la piste.

Son intérêt de faire revivre la piste Rolling Wheels et à repérer des investisseurs potentiels de son milieu afin de trouver le capital nécessaire a été mis sur pause par manque de liquidité.

Le courtier m’a dit que si tu trouves les sous, elle pourrait ouvrir la saison prochaine. Il a également mentionné que la communauté préfèrerait avoir une piste de course plutôt que de la voir abandonnée.  

Lors de ses démarches, il a appris que le propriétaire voulait 998 000$ pour la propriété, dont la superficie est d’un peu plus de 86 acres.

Selon lui, les bâtiments et la piste n’auraient pas besoin d’être mis à jour tant que ça. Il y voit un potentiel certain.

La surface de la piste doit être retournée et arrosée. Quelques planches pour les estrades et un peu de peinture, à part cela rien de majeur.

Rolling Wheels a un cachet particulier pour Knuden

Je n’ai pas couru à cet endroit mais, en grandissant, j’ai vu des courses spectaculaires avec mon idole Brett Hearn qui compétitionnait contre les Bob McCreadie, Billy Decker, Billy Pauch et Danny Johnson. Chez les pilotes canadiens, Pete Bicknell, Joe Plazek et Martin Roy faisaient partie des meilleurs pilotes qui se démarquaient.

Knudsen baigne dans le monde des courses depuis son jeune âge. Aussitôt qu’il a pu marcher, son père l’amenait aux courses avec lui. Dans les années 80 et 90, il voyait son père travailler sur les voitures Sportsman et Modifié de Ray Zemken (le père de Jessica Zemken-Freisen).

Il se souvient des soirées à Rollings Wheels où les World of Outlaws étaient toujours à guichet fermé.

Mon père avait l’habitude de dire que la piste avait sa propre atmosphère de course, ce qui la rendait si spéciale.

J’ajouterai également que des événements comme The Noordeast Showdown, The Firecraker, The Petrocci Memorial attiraient les foules.

Considérée comme l’une des pistes les plus rapides des États-Unis alors que Paul McMahan a couru à 145,5 milles à l’heure. Elle a été surnommée «The Fast Track», la piste la plus excitante du centre de New York.

Depuis 2016, lorsque que la piste est en mauvais état durant le Super Dirt Week à Oswego, une des solutions envisagées, par plusieurs, est de déménager l’événement à Rolling Wheels Raceway.

Quant à la possibilité que Rolling Wheels soit supérieur à Oswego, je ne suis pas certain à 100%, mais Rolling Wheels serait en mesure d’accueillir tous les motorisés et toutes les équipes de course pour le Super Dirt Week. Je sais aussi qu’une partie du terrain est toujours boisée et pourrait être dégagée, ce qui pourrait être bénéfique pour la capacité du Super Dirt Week.

Pour la capacité d’accueillir, j’envisagerais également d’ajouter quelques installations pour aider les revenus. Mais pour l’instant, l’objectif principal, à court terme, est de redonner vie aux installations et de voir quel type de soutien la communauté des courses pourrait apporter.

A titre de comparaison, la superficie du terrain à Oswego est de 86,7 acres et à Rolling Wheels 86,3.

Une piste de 5/8 de mile ultra rapide avec une vitesse de pointe enregistrée à 145,5 milles à heure.

Au fil du temps, différents propriétaires et promoteurs faisaient de leur mieux pour garder la piste ouverte mais, avec de moins en moins de courses programmées, la piste a finalement fermé.

Rappelons que la piste a été exploitée par Glenn Donnelly pendant 11 ans.

Dans le média Syracuse.com, on y apprend que Donnelly a vendu Rollings Wheels, Weesport Speedway et la série DIRT Motorsports, en 2004, à World Racing Group, dont les assises se retrouvent en Caroline du Nord, pour la modique somme de 9 millions.

Par la suite, World Racing Group (anciennement Boundless Motor Sports Racing) a vendu Rolling Wheels à Bill Mendick et Bert Butler. Mais Donnelly déclara que les deux hommes d’affaires de Rochester n’avaient jamais possédé ou exploité une piste de course auparavant et cherchaient quelqu’un pour gérer la piste pour eux. C’est ainsi qu’il conclût un accord avec eux pour devenir partenaires, gestionnaires et promoteurs d’événements.

Donnelly a formulé son désir de donner un coup de jeune à la piste, y compris l’ajout de SYNDI, une terre synthétique qui, selon lui, évacue l’eau, réduit l’usure des pneus, ne produit pas de poussière et nécessite moins d’entretien. Rolling Wheels sera la première piste au pays à utiliser la surface synthétique, un mélange d’argile, de cire, de polymère et de résine.

Depuis la fermeture, on voit pousser les mauvaises herbes sur la piste.

Je pense que cette piste a encore du potentiel pour de grandes courses. Oui, elle a été abandonnée pendant 5 ans, il faudra donc travailler dur pour lui redonner vie. À mon avis, cela en vaut la peine, la course n’est pas morte dans la région et la communauté préfère que la piste fonctionne.

Je tiens à remercier Knudsen pour sa collaboration avec le média 360nitro.tv.

En attendant, Knudsen met ses efforts pour piloter son Sportsman. Son rêve de piloter une voiture de course fut réalisé lorsqu’un ami de la famille lui en a offert une en 2020.

Mon expérience, comme pilote, se limite à 3 semaines à Lebanon Valley et une saison au Fonda speedway avec un Sportsman, en tant que recrue. Je dirais que ce fut une expérience formidable. J’ai de l’expérience pour entretenir une voiture de course mais j’avais besoin de temps de siège. Vous apprenez lorsque vous courez avec des gars d’expérience. Mon meilleur résultat a été 12e, je crois. La seule chose qui m’inquiétait, c’était de pouvoir terminer la course pour mes commanditaires. J’ai dit à tous que j’avais de petits objectifs et que j’étais capable de les faire. J’ai passé en revue mes courses avec mon équipe afin de comprendre ce que la voiture faisait sur la piste et de m’ajuster à partir de là. J’ai maintenant une nouvelle voiture qui attend de nouveaux partenaires et ensuite, je serai de retour en piste.

Je lui souhaite la meilleure des chances et que ses rêves se réalisent.

Chroniqueur / Photographe
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Archives de Steve Brillant

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