Première position : La 66ᵉ édition du Daytona 500
L’événement qui a marqué mon année 2024 est sans conteste la 66ᵉ édition du Daytona 500. Je me considère incroyablement chanceux d’avoir pu vivre cette expérience de l’intérieur en tant que membre des médias. Peu importe notre origine journalistique, l’accueil a été royal !
Cela faisait des années que Sylvain Fournier et moi avions cet événement dans notre mire. Notre plan initial était d’y aller en 2021 pour célébrer nos 50 ans de vie, mais un événement imprévu – dont tout le monde se souvient encore – a bouleversé nos projets.
En novembre 2023, l’idée refait surface. Il fallait se préparer : demandes d’accréditation, réservations d’hôtels et choix du moyen de transport. Comme réserver un billet d’avion sans accréditation confirmée était risqué, nous avons décidé d’y aller en voiture. Une décision un peu folle, mais quitte à l’être, autant l’être jusqu’au bout !
Le 13 février, au volant d’une Toyota Corolla hybride étincelante, nous avons pris la route en direction de Harrisonburg, en Virginie. Après 13 heures via l’I-81 – merci à Guy Bellerive pour les précieux conseils qui nous ont évité le trafic de l’I-95 – nous arrivons à notre premier arrêt pour la nuit.
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La route vers Daytona
Le lendemain, jour de la Saint-Valentin, cap sur Jacksonville pour y passer une nuit avant d’atteindre Daytona le lendemain matin. Une fois les accréditations récupérées, nous avions une mission : récupérer un trophée remporté par Jeff Côté auprès de Germain Gosselin au Cracker Barrel (ou Crackell Barrell, selon ma propre orthographe 😉). Le trophée était si imposant qu’il rentrait tout juste sur le siège arrière de notre Corolla.
Passer pour la première fois dans le tunnel menant au cœur du Daytona International Speedway donne des frissons. Attention à nos âges respectables : les papillons dans le ventre pourraient se transformer en crise cardiaque !
Le soir même, nous assistons aux Duels, qui déterminent l’ordre de départ de la course du dimanche. Notre hôtel à St. Augustine, un Super 8 peuplé de personnages… colorés, ajoute une touche d’aventure à notre séjour.
Vendredi : Fan Fest et motos Indian
Le vendredi matin, direction le concessionnaire de motos Indian de Daytona Beach, la passion de Sylvain. Après quelques emplettes et prières devant ces bolides à deux roues, nous profitons du Fan Fest et des nombreuses attractions, de la bouffe aux souvenirs en tout genre. La journée se termine par une course de la série des Camionnettes sous les projecteurs.
Dame Nature joue les trouble-fêtes
Le samedi, alors que nous espérions une belle journée de qualifications pour la série Xfinity, la pluie s’invite et force le report de la course au dimanche.
Dimanche matin, nous ratons la conférence de presse de Miss America (dommage !), mais nous assistons à deux rencontres médiatiques mémorables : Pitbull (que je connaissais à peine) et Dwayne « The Rock » Johnson. En tant que fan de lutte et de films d’action, rencontrer The Rock reste un moment inoubliable.
Le grand jour : Daytona 500
Lundi, jour du grand départ, nous plions bagage avant de nous diriger vers le circuit. Le moment tant attendu arrive enfin : le départ de la 66ᵉ édition du Daytona 500. Positionnés à la sortie des puits, je capture l’une de mes plus belles photos à vie. Pendant que Sylvain trouve son spot idéal, je fais le tour de la piste pour observer les pilotes sous différents angles. Voir ces bolides filer à des vitesses folles, trois de large, c’est tout simplement impressionnant.
À la fin de la course, je me retrouve par erreur sur le chemin de la voiture du vainqueur, William Byron. Quelques clichés pris à la hâte, et je me retire pour laisser place aux célébrations dans le Victory Lane.
En conclusion
Est-ce que je vais y retourner ? Un « OUI » catégorique !
Que les dieux bénissent les rois de la course et joyeuses fêtes à tous !