Mon « top 5 » …ma 3e position de 2024

Crédit photo : Francois Richard

Aujourd’hui, je vous entretiens au sujet de ma visite en juin dernier au New Hampshire. Cette année a été particulière, et pourtant, lorsque la course est devenue intéressante, une bonne partie des spectateurs avait quitté.

Voici donc la troisième position de mon top 5 de 2024.

Troisième position : La course de CUP de juin au New Hampshire

Depuis plusieurs années, l’épreuve de Loudon se déroulait en juillet, souvent sous une météo capricieuse. Disons que dame Nature s’est acharnée plus d’une fois sur les dieux de la course dans ce coin-là. Mais en 2024, le calendrier de la CUP a subi quelques ajustements, et la course a été déplacée au 23 juin, juste à temps pour la veille de la St-Jean.

Je m’attendais à une marée de Québécois pour ce week-end prolongé mais, à ma grande surprise, ce ne fut pas le cas.

La recherche d’hébergement : une victoire en soi

Pour ceux qui connaissent Loudon, les hôtels à cette période coûtent souvent une fortune. Il faut généralement s’éloigner d’au moins 45 minutes pour trouver un prix décent. Cette fois-ci, Sylvain Fournier, mon habituel compagnon de route et photographe, n’a pas pu se libérer. Je me suis donc tourné vers mon collègue et ami Christian Gingras, qui a pris en charge la recherche de l’hébergement. Et là, miracle : pour la première fois, nous avons trouvé un logement à moins de 30 minutes du circuit, dans le charmant village de Northwoods.

Imaginez un site de chalets multicolores, bordant un lac paisible rempli de nénuphars. Chaque matin, nous nous réveillions au chant des grenouilles, des ouaouarons et… de notre voisine (plus ou moins charmante). Merci, Christian, pour cette belle trouvaille et pour ta fidèle Volkswagen Jetta, si économique en carburant !

Un samedi sous le soleil… un dimanche sous l’eau

La journée du samedi s’est déroulée sans accroc : séances d’essais, ambiance festive et fans de NASCAR au rendez-vous. Mais le dimanche, dame Nature avait d’autres plans. Les organisateurs ont tenté de devancer le départ pour éviter la pluie, en vain. Après plusieurs tours, la course a été mise sous drapeau rouge.

C’est alors que NASCAR a sorti ses fameux pneus à rainures pour pistes humides — une solution inhabituelle qui a semé le chaos sur la piste. Beaucoup de spectateurs ont quitté les lieux, croyant la journée perdue. Mais ceux qui sont restés, comme Christian et moi, ont été récompensés par un spectacle mémorable.

Une course déjantée et un moment de paparazzi

La piste détrempée a transformé la course en une véritable loterie. Les pilotes cherchaient désespérément une trajectoire rapide, chacun tentant sa chance à sa manière. Ce chaos a mené à plusieurs accrochages, dont celui de Kyle Busch. En voyant Busch se diriger furieux vers l’infirmerie, une équipe de NBC s’est mise à courir pour recueillir ses réactions.

Je me suis dit : « Frank, v’là ta chance ! » Ni une ni deux, j’ai changé d’objectif photo et suivi la journaliste jusqu’à l’entrée de l’infirmerie. Quand Busch en est sorti, j’ai réussi quelques clichés… pas aussi bons que je l’espérais, mais j’ai eu droit à un vrai moment de chasse journalistique en direct.

Retour nocturne et conclusion

La course s’est finalement terminée à la tombée de la nuit, après une journée complètement folle. Une fois notre travail terminé, nous avons repris la route vers Québec dans la nuit, fatigués, mais satisfaits du spectacle unique auquel nous venions d’assister.

En 2025, la course de Loudon sera intégrée aux séries éliminatoires et déplacée en septembre. Une belle reconnaissance pour cette piste atypique !

Suivez mon prochain texte qui présentera ma 2e position de 2024.

Que les dieux bénissent les rois de la course !

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