Nous y voilà !

Crédit photo : Christian Gingras

Nous v’là rendu au Top 5 annuel

J’aime bien à la fin de chaque période des fêtes faire un retour sur la saison de course de l’année. Pour moi, 2025 aura été très différente de 2024 qui a été marquée par ma première présence en tant que chroniqueur de course automobile au célèbre « Daytona 500 ».

Malgré tout, 2025 pour moi aura été une belle année de sports automobiles marquée par de belles surprises mais aussi empreinte de nostalgie. Allons-y donc avec mon traditionnel top 5 de fin d’année qui sera divisé en 5 parties, en raison d’un texte par semaine d’ici le début de janvier.

Débutons ce grand décompte avec la cinquième position. Avant, un petit rappel, ce classement est basé uniquement sur les événements auxquels j’ai assisté, toute autre activité n’en fera malheureusement pas partie,

CINQUIÈME POSITION : Ste-Croix renaît de ses cendres, mais dame nature en décide autrement

Qui l’aurait cru ? La mythique piste de Ste-Croix, condamnée à devenir un complexe de condos face au fleuve St-Laurent, accueillait à nouveau, en juillet dernier, le rugissement des stock-cars pour le « Yvon Bédard 149 » de l’ACT American Tour. Trente-et-une voitures s’étaient pointées pour cette résurrection historique, malgré l’absence des sept premiers du classement de l’ACT.

Cependant, le canal 21 pour les abonnés de Vidéotron s’était encore planté dans ses prévisions météo. À partir de 16 heures, dame nature s’était invitée pour venir royalement emmerder tout le monde avec des averses interminables. Les frères Bergeron, bien décidés, voulaient présenter leur finale « goutte que goutte ». Pendant ce déluge de désespoir, on avait assisté à un défilé improbable de véhicules pour assécher la piste : BMW blanches, Honda CRV, F150 et même des tracteurs à pelouse avec des « Jet Blower » (version locale, pas NASCAR, ne fallait pas charrier). Mention spéciale au propriétaire de la boîte à caresse qui avait fait un seul tour avant de décamper, probablement pour un projet plus important que de sauver l’asphalte. Gérard St-Germain commentait le tout à sa façon, ajoutant une touche d’humour à cette catastrophe météo.

La pluie avait finalement cessé vers 20h45, permettant aux bolides d’assécher la piste. Dommage pour les gars du vintage qui étaient repartis bredouilles, leur course ayant été annulée. Pas de qualification donc, les positions distribuées selon des critères mystérieux qu’on préférait ne pas énumérer. À 21h40, appel à tous lancé par St-Germain : les spectateurs étaient invités à participer à l’effort collectif d’asséchement de nouveau. À 22h30, les voitures ACT faisaient une trentaine de tours en mode séchage, puis les Sportsman prenaient le relais pour 50 tours. Mais voilà qu’à 23 heures, dans sa bonté infinie, dame nature décidait de remettre ça avec une nouvelle séance de pluie. Fin des activités.

Difficile de décrire cette journée autrement que par la déception. Première sortie avec mon collègue Pierre Chamberland qui m’accompagnait dans cette aventure trempée. Malgré tout, l’événement démontrait que la passion pour le stock-car québécois était loin d’être morte. Les spectateurs étaient restés sur place jusqu’à la toute fin, les équipes avaient fait tourner leurs bolides sans rechigner, et les frères Bergeron avaient prouvé que Ste-Croix méritait sa place parmi les grands circuits.

En conclusion

Cela faisait tellement longtemps que je ne pourrais pas dire la dernière fois que j’étais allé à Ste-Croix avant juillet dernier. Il y avait une ambiance nostalgique qui a attiré la foule. C’était décourageant et frustrant autant pour les propriétaires que pour les spectateurs qui avaient répondu en grand nombre.

Sincèrement, on ne peut qu’espérer un retour en force de la piste de la région de Lotbinière au cours des prochaines années, bien hâte de voir le calendrier 2026.

Que les dieux bénissent les rois de la course et ne manquez pas ma quatrième position la semaine prochaine !

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