Merci la pluie !

Crédit photo : F1 Instagram

F1 Grand Prix d’Allemagne

Dans un souci d’offrir un bon spectacle aux amateurs de Formule 1, Bernie Ecclestone avait lancé l’idée d’arroser les pistes afin de niveler la performance des voitures. L’idée semble farfelue mais visiblement les surprises sont aux rendez-vous lorsque la Formule reine se retrouve sur une piste détrempée.

Les ténors de la discipline ont été pour la plupart à la faute, ce qui laisse la place à de nouveaux visages aux avant-postes. Parti dernier, Vettel s’est offert toute une remontée jusqu’à la deuxième place. Leclerc frappe le mur lors du fameux virage 16, ce qui enlève un poids sur les épaules de Vettel.

Il fallait toute une force de concentration pour ramener la voiture en un morceau lors de cette course. Lance Stroll a été impeccable, le jeune Canadien est très bon sous la pluie. Contrairement à Hamilton, ce dernier n’était pas au mieux de sa forme, Lewis grippé a failli laisser son volant au talentueux Ocon, rappelé d’urgence après une session de simulateur nocturne. Le Britannique multiple champion se mérite tout même la position de tête. À la mi-course, Hamilton se fait piéger tout comme Leclerc et doit faire changer son aileron avant, mais le mal est fait, il ouvre la porte à Verstappen. Sans compter qu’il a multiplié les erreurs et les pénalités. Un week-end à oublier pour Mercedes, qui fêtait son 125e anniversaire car Bottas aussi est parti à la faute, pendant qu’il chassait Stroll.

Verstappen, toujours prêt à sauter sur l’occasion d’une victoire lorsque que les grises et les rouges laissent des miettes. Par contre faut dire qu’actuellement Red Bull rattrape Ferrari en performance pure, ce n’est rien pour enlever de la pression du côté de l’équipe au cheval cabré.

Stroll au pied du podium, quatrième, a failli de peu terminer sur la troisième marche. Le surprenant Daniil Kvyat s’offre cet honneur, non sans avoir sombré au classement, tout comme Stroll d’ailleurs, au gré des changements de pneus. Stroll fut très impressionnant tout comme les bonnes stratégies de son équipe.

Alors, merci la pluie, ça nous donne des courses folles au dénouement inattendu.

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Archives de Marc Tessier

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