À l’aube du premier Grand-Prix de la saison, qui se tiendra le 17 mars du côté de Melbourne en Australie, un petit résumé des essais de Barcelone s’impose. Souhaitons que les modifications aérodynamiques apportées aux ailerons auront l’effet escompté, augmenter les dépassements. Car la Formule 1 souffre cruellement d’un manque de spectacle actuellement et le spectacle en course égale les dépassements, la base du sport motorisé quoi!
Après deux semaines d’essais privés sur le circuit de Barcelone, nous avons pu voir toutes les équipes en piste, même Williams (!). Et certaines performances offrent des informations pertinentes. Mais ne vous attendez pas à un chamboulement de la hiérarchie de la grille pour 2019, les dernières journées se sont terminées avec une Ferrari et une Mercedes à trois millièmes de différence, donc des miettes. En espérant toujours que les dépassements seront possibles à performance égale.
La première semaine fut consacrée au déverminage des monoplaces et de leur bon fonctionnement. La performance pure n’est pas tellement au programme de la première semaine. Quelques belles pointes de Racing Point (Force India), avec notre pilote canadien Lance Stroll qui pilote cette année pour papa Stroll. Ce qu’il faut retenir de cette première semaine, une sortie de piste d’une Ferrari, qui laisse croire à un bris mécanique, mais traité comme un secret d’état, la SF-90, en référence au 90 ans de la marque, fut bâchée et cachée de tout secret. Williams retient l’attention, l’équipe britannique est arrivée avec deux jours de retard et visiblement aussi avec un monoplace pas très rapide.
La deuxième semaine est un peu plus consacrée aux performances avec l’essai des gommes Pirelli les plus tendres. En début de cette ultime semaine d’essais, les milieux de grilles, Toro Rosso, Renault, Alfa Romeo, Hass et McLaren se donnent en spectacle. Les ténors entrent en scène sérieusement lors des deux dernières journées et pointent en tête, dans l’ordre Ferrari, Mercedes et Red Bull, démontrent qu’ils sont aussi très performants avec les pneus les plus tendres. Pendant ce temps Williams souffre, et avec un recul de plus de deux secondes de retard au tour, le revenant polonais Robert Kubica s’inquiète et met de la pression, disant qu’ils sont prêts pour le début de la saison qu’à 20%… quand ça va mal. Et la crise chez Williams semble très sérieuse, car une nouvelle de dernière heure, confirme que le directeur technique, Paddy Lowe a quitté son poste, pour des raisons personnelles. Quand ça va mal!
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