Talladega…comme d’habitude !

Crédit photo : James Gilbert/Getty Images

On attendait tous le Geico 500 à Talladega. Enfin, de retour sur une piste superovale. En fait, on s’attendait peut-être à ce que l’on voit presque toujours à Talladega? Toute la course se résume, depuis de nombreuses années, au dernier tour! 

Dimanche après-midi, les amateurs de NASCAR (et surtout les amateurs de Ford) se disaient que c’était LA course que la Mustang devait gagner. En effet, cette épreuve s’est déroulée à presque la même date que Ford dévoilait en 1964 ce qui allait devenir une des plus légendaires autos de son histoire, la Mustang. Par conséquent, qu’une Mustang gagne à Talladega devenait un MUST. Il faut dire que Ford a toujours été très fort à cette piste, la plus rapide du circuit de la Coupe NASCAR.

Et, encore une fois, à quelques mètres de la ligne d’arrivée, tout semblait indiquer que c’était une Mustang qui allait traverser le ligne d’arrivée la première. Michael McDowell (no 34) dominait l’épreuve devant d’autres pilotes de Ford dont Brad Keselowski (no 6). Mais aux derniers moments de l’épreuve, comme le veut la tradition, ce fut la ruée au fil d’arrivée. McDowell a peut-être agi sous l’impulsion du moment lorsqu’il est sorti de sa trajectoire pour barrer le chemin au groupe qui se formait à l’extérieur pour ensuite se rabattre devant Keselowski. Mais son geste était mal calculé!

Il a plutôt effleuré le pare-chocs de la Mustang de Keselowski et il est parti en dérapage causant ainsi une vraie mêlée. Tyler Reddick (Camry no 45), venant derrière le groupe de meneurs, a sauté sur l’occasion pour dépasser Keselowski et gagner la course. Keselowski a encore terminé deuxième!

Reddick a vraiment mérité cette victoire! Et les propriétaires de son équipe, le coureur Denny Hamlin et son partenaire financier Michael Jordan (oui, oui, la légende du basketball) n’en finissaient plus de donner des entrevues sur cette victoire.

Talladega, c’est rendu répétitif. Les deux premiers segments se sont déroulés presque sans anicroche, le premier gagné par Austin Cindric (Mustang no 2), le deuxième par Joey Logano (Mustang no 22). Le troisième segment a connu quelques neutralisations pour des accidents mais pas de « Big One ». Mais pourquoi faut-il que ça se termine toujours en catastrophe?

Quant aux Ford, il était évident que les autos de cette marque étaient les plus rapides en piste (comme au Daytona 500). On attend toujours une première victoire de l’Ovale Bleue en Coupe NASCAR. Mais à Talladega, ce n’est pas la compétition qui est venu tout gâcher… c’est un pilote de Ford lui-même, McDowell. Et ce n’est pas moi qui le dis! Il l’a avoué lui-même en entrevue d’après course. Il s’est même excusé pour sa « gaffe ». Toutefois, ce n’est pas par des excuses qu’on brille au championnat…c’est par des victoires. Et il n’y a qu’une seule Ford présentement parmi les 10 premières marques au championnat, celle conduite par Ryan Blaney (Mustang no 12) en neuvième place. Ça dit tout!

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Archives d'Éric Descarries

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