Atlanta ne passera pas à l’histoire !

Crédit photo : Alex Slitz/Getty Images

Décidément, la fin plutôt brutale du Quaker State Available at Walmart 400 (titre plus ou moins glorieux) qui s’est déroulé dimanche soir à «l’historique» Atlanta Motor Speedway ne passera pas à l’histoire comme une des plus «glorieuses» courses de l’histoire de NASCAR.

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Si je peux vous passer mon avis, il me semble que NASCAR a très rapidement pris cette décision de «terminer» la course à cause de la pluie, une décision qui fut plus rapidement prise que jamais vu. J’avoue que la compétition était très excitante à un moment donné surtout que les équipes anticipaient la venue de la pluie. Cela incitait les pilotes à rouler le plus vite possible vers l’avant au cas où une telle éventualité se produirait.

C’est alors que l’on a vu les pilotes de Ford donner le maximum d’eux-mêmes au lieu de «cruiser» vers la fin et d’attaquer lors des derniers tours, eux qui avaient déjà gagné les deux premiers segments (Blaney (Mustang no 12) et Keselowski (Mustang no 6) de cette épreuve Leurs arrêts aux puits «mal calculés» auront permis à des pilotes de Chevrolet dont l’éventuel vainqueur William Byron (Camaro no 24) de passer à l’avant juste avant que la pluie vienne gâcher le spectacle.

NASCAR a donc déployé le drapeau jaune au 185e tour de 260. Et voyant que la pluie était prise pour un moment et qu’une relance ne serait pas possible avant le lendemain, ses officiels ont déclaré la course «officielle» vu que plus de la moitié de l’épreuve s’était déroulée.   Il restait donc quelque 75 tours de piste à faire, un effort qui aurait pu se dérouler plus tard en soirée ou le lendemain. Les officiels de NASCAR ont-ils alors été trop vite sur la gâchette pour déclarer la course officielle? Je vous le demande. Toutefois, j’aime cela lorsque NASCAR annonce une possibilité de couper des tours à l’épreuve car les stratégies d’endurance tombent et les pilotes donnent le maximum d’eux-mêmes pour «battre la pluie» et gagner l’épreuve. Sauf que cette fois…ce ne fut pas aussi excitant même si le vainqueur, William Byron, revenait de loin incluant un tête-à-queue qui aurait pu lui être catastrophique. Faut-il croire alors que NASCAR avait un petit penchant pour celui qui menait alors au championnat?

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