Voici pourquoi les spectateurs ne quittent jamais leur siège avant la fin à Talladega!

Crédit photo : Sean Gardner/Getty Images

Si, comme moi, vous avez regardé les courses de ce weekend à Talladega à la télé, vous avez certainement eu de la difficulté à quitter des yeux le petit écran avant la fin de chaque épreuve. Chez nous, j’avais de la visite lors de la course Xfinity du samedi. J’essayais discrètement de regarder la course du coin de l’oeil (sans le son) sans que ma femme me réprimande! Mais, ironiquement, lors des derniers tours, tout le monde avait les yeux rivés à la télé pour voir qui gagnerait finalement la course. Même ma femme et les petits enfants! (AJ Almendigner, Chevrolet no 16) a gagné devant le (très) jeune Sam Mayer (Chevrolet no 1) et ce, sans accident du type carambolage typique à Talladega).

Dimanche, j’étais seul devant la télévision. Encore une fois, le suspense aura duré jusqu’aux derniers tours! Bien entendu, vous savez que Chase Elliott (Camaro no 9) a ravi la victoire à Ryan Blaney (Mustang no 12) aux tout derniers moments du Yellawood 500 sur cet anneau de vitesse de 2,6 milles. Mais, fait inusité, il n’y a pas eu de grand carambolage (The Big One comme le disent les commentateurs américains), un type d’accident que nous aura habitué ce grand circuit où l’on y roule à quelques 190 à 200 m/h (autour de 300 km/h!). Et c’est ce à quoi plusieurs spectateurs s’attendent! Mais, je le répète, il n’y en a pas eu!

Alors pourquoi tant de spectateurs demeurent-ils à leur place (parce qu’à la fin, ils ne sont pas assis sur leur siège mais debout!) jusqu’à la toute fin de l’épreuve? La course qui vient de se terminer en est l’explication toute simple. Il y a de l’action jusqu’aux derniers mètres. Malgré une Mustang très puissante bien appuyée par celle d’un autre pilote de la même marque à la toute fin de cette course, Blaney s’est fait coiffer par Chase Elliott, un véritable «chou-chou» des amateurs de NASCAR (et de Chevrolet) lors du dernier tour. Blaney a même effectué une manœuvre presque suicide pour terminer deuxième à moins d’un mètre de la ligne d’arrivée.

Mais, il n’y a pas que les derniers tours qui ont été intéressants. Très peu de drapeaux jaunes ont été déployés pour accident (un pour le cas Gibbs et Burton et pour un contact avec le mur (Corey Lajoie, Camaro no 7, suite à ce qui semble être une crevaison) et un autre finalement pour la voiture de Daniel Hemric, Camaro no 16) en panne dans la ligne des puits. Autrement, ce que l’on y a vu ne fut que de l’action et des changements de positions et des arrêts aux puits excitants, un nombre presque égal de Chevrolet (16) contre Ford (15) en plus d’une demi-douzaine de Toyota aux mains de pilotes talentueux en plus d’une attente pour voir si, encore une fois, ce serait un pilote hors du championnat qui allait gagner. Elliott a mis fin à cette séquence inusitée. Pour les mordus de statistiques (ou d’Elliott), c’était la cinquième victoire du pilote de la numéro 9 cette saison, sa 18e en carrière. Et cette victoire l’a propulsé en tête du championnat (que plusieurs espèrent qu’il remportera encore une fois). N’est-ce pas suffisant pour demeurer en place jusqu’à la fin! Il ne reste plus que 5 courses au championnat. La prochaine se déroulera en circuit routier au drôle de circuit Roval de Charlotte. À ce moment, quatre pilotes seront éliminés. Les trois autres courses suivantes verront quatre autres pilotes éloignés du championnat dont la toute finale se déroulera au petit ovale de Phoenix…on ne peut rester assis à son siège ou quitter avant la fin!

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Archives d'Éric Descarries

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