Le Daytona 500 de 2022, qu’en retire-t-on?

Crédit photo : Sean Gardner/Getty Images

Il ne suffit plus de parier sur les vétérans pour choisir qui sera le vainqueur de la mythique course Daytona 500 de NASCAR. En effet, Austin Cindric, nouvelle recrue en Coupe NASCAR chez Penske Motorsport, vient de nous en donner la preuve. C’était sa première course «officielle» au volant de la Ford Mustang numéro 2 de Penske et, en plus de se tenir parmi les meneurs tout au long de l’épreuve, celui-ci a réussi à gagner la course alors qu’un carambolage se produisait derrière lui.

Une surprise? Pas si vous avez suivi la série Xfinitiy depuis les dernières années. Cindric en a été champion deux fois ! Et si vous l’avez suivie, vous savez que Cindric est un spécialiste des circuits routiers. Alors, il y a de fortes chances que ce jeune homme (dont le père est directeur général chez Penske) se retrouve encore une fois le premier au fil d’arrivée des épreuves à venir. Incidemment, Austin est aussi le deuxième pilote le plus jeune à gagner cette course légendaire (après Trevor Bayne).

Le plus «grand» perdant? Bubba Wallace (Camry no 23) pour qui c’est la deuxième fois qu’il termine deuxième! Ou encore Brad Keselowski (Mustang no 6), maintenant propriétaire associé de RFK (Roush Fenway Keselowski) qui a gagné les deux premiers segments de la course en plus d’une des deux courses de qualifications. Au moins, il nous a prouvé que l’équipe Roush est de retour!

Évidemment, le Daytona 500 n’est jamais représentatif de la saison. Souvent a-t-on vu des gagnants de cette course ne plus être dans le coup après une victoire sur ce super ovale de 2,5 milles. Toutefois, dès le départ de la course, on pouvait en déduire que les voitures Ford y étaient très à l’aise (sept Ford Mustang parmi les 10 premiers). En même temps, nous avons pu constater que les nouvelles autos de NASCAR sont également prêtes à rouler sur de si grands ovales.

Enfin,  il faut le souligner fort! Après avoir eu la chance de se qualifier pour les 500 Milles de Daytona, notre compatriote Jacques Villeneuve (dont certains n’ont pas nécessairement cru en lui), a connu malchance après malchance. La tringlerie de carburation de sa voiture ayant fait défaut, il lui a fallu abandonner une des deux courses de qualifications. Puis, l’équipe s’est rendu compte que le moteur avait une soupape de cassée. Elle a eu le droit de changer de moteur mais, selon les règlements, l’auto devait partit la dernière. Qu’importe, Jacques était qualifié quarantième et…dernier. Toutefois, il faut encore une fois le souligner, notre Jacques national a su être patient et éviter plusieurs pièges du Daytona 500. Il a même été (légèrement) impliqué dans un accrochage! Mais, avec toute son expérience, il a terminé 22e au volant de sa Mustang no 27 pour laquelle on avait trouvé un commanditaire de dernière minute (une chaîne de lave-autos de Floride). Jacques était le deuxième pilote d’origine québécoise à performer (et le meilleur) au 500 après Dick Foley qui avait terminé 32e…en 1959 et 61e en 1960.

Au moins, Jacques a pu nous réconforter après que nous ayons vécu une course de camionnette Camping World sans pilote québécois et une course d’Xfinity sans Alex Labbé! Vivement que l’on revoit Villeneuve de retour en NASCAR. Il y a sa place!

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Archives d'Éric Descarries

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