Verstappen: champion dans la controverse

Crédit photo : Formula1.com

Ça y est, le sort en est jeté. Un nouveau champion a été couronné en F1. Max Verstappen a réussi à mettre la main sur le titre pour la première fois de sa carrière. Et Mercedes a renoncé à vouloir contester le résultat, ce qui vient confirmer le tout. La saison 2021 a été la plus longue de l’histoire de la F1, avec 23 Grand Prix au programme. Mais elle a aussi été la plus excitante de la période des moteurs hybrides, sans aucun doute. Enfin, une autre écurie que Mercedes avait la possibilité de voir un de ses pilotes remporter le championnat. Quelques jours après le dénouement dramatique qu’on connaît, la poussière est quelque peu retombée et il est temps de revenir sur cette saison, mais surtout sur cette dernière course, celle où tout s’est décidé dans le chaos, le drame et l’excitation.

Deux pilotes d’exception

Tout d’abord, il convient de mentionner que Hamilton et Verstappen sont tous les deux dans une catégorie à part, celle des surdoués. Combien de fois a-t-on vu cette saison les deux pilotes se trouver en tête d’un Grand Prix, avec 20 ou 30 secondes d’avance sur leurs plus proches poursuivants? Même si Bottas et Perez avaient eux aussi droit aux meilleures voitures du plateau et qu’ils ne font pas partie des pires pilotes de la grille. Même si les Leclerc, Norris et autres jeunes pilotes supposément futurs champions du monde étaient en piste. La domination des deux ténors était telle qu’ils pouvaient même régulièrement se permettre de rentrer aux puits en fin de course pour changer de pneus afin de ravir le tour le plus rapide à l’adversaire. D’entrée de jeu, on peut affirmer que les deux pilotes méritaient le championnat et que quel que soit le nom inscrit sur le trophée, on ne peut pas dire que le gagnant a volé son titre.

J’aurais aimé que Hamilton gagne son 8e titre, pour qu’on puisse vraiment affirmer qu’il est le plus grand de l’époque récente de la F1. Il l’est tout de même, n’en doutons point. Mais ce championnat aurait scellé ce titre non-officiel pour tout le monde. Hamilton est tenace, expérimenté, discipliné, acharné et intelligent sur la piste. Quant à Verstappen, il a un instinct de pilote hors du commun. Il a mené plus de tours que tous les autres pilotes réunis (incluant Hamilton), il a gagné plus de courses, il a obtenu plus de positions de tête, il a été victime de plus d’abandons hors de son contrôle et il s’est battu avec une voiture légèrement inférieure à plusieurs occasions. Deux talents exceptionnels, chacun à leur façon.

Égalité (presque) parfaite

Les vingt-deux premières courses de la saison 2021 ont souvent été pleines de rebondissements, de controverses et de batailles épiques en piste. Mais à la veille du Grand Prix d’Abu Dhabi, rien de tout ça ne comptait. Les deux pilotes étaient désormais à égalité aux points avant la dernière course et c’est celui qui allait terminer devant l’autre qui allait remporter le championnat. La course à l’état pur, comme il se doit. Le bris d’égalité avantageant Verstappen n’avait plus d’importance, à la seule condition que les deux pilotes terminent la course dans les points. Et la FIA avait bien avisé les deux écuries que des manoeuvres à la Schumacher/Villeneuve, Schumacher/Hill ou Senna/Prost ne resteraient pas impunies.

Pour ma part, j’avais déjà affirmé il y déjà quelques mois que si Verstappen ne réussissait pas à sceller l’issue du championnat avant la dernière course, il aurait beaucoup de difficulté à empêcher Hamilton de s’approprier le titre. Et avant le départ de la dernière course, je le pensais encore… jusqu’au dernier tour de celle-ci.

Échange de bons coups

Tout comme il l’avait fait en Arabie Saoudite (jusqu’au dernier virage!), Verstappen a réussi un incroyable tour de qualifications à Abu Dhabi pour s’approprier la première place sur la grille de départ de la course. De plus, son écurie avait opté pour un départ en pneus tendres alors que Mercedes avait opté pour un départ en pneus intermédiaires. Red Bull obtenait donc un avantage additionnel au départ de la course, du moins en théorie. Première manche: Verstappen.

Mais c’était sans compter sur le départ fulgurant de Hamilton le dimanche. Malgré ses pneus moins tendres et son léger recul sur la grille par rapport à Verstappen, son temps de réaction a été presqu’un dixième de seconde plus rapide que celui de Verstappen, ce qui a été suffisant pour le devancer au premier virage et pour ainsi prendre la tête de la course, à la surprise de tous. Deuxième manche: Hamilton

Première controverse

Évidemment, vu l’enjeu, Verstappen n’allait pas laisser aller Hamilton aussi facilement et dès le premier tour, il a tenté de plonger vers le point de corde du virage 6 en jugeant qu’il avait assez d’espace pour le faire. Oui, il était en avant de Lewis au point de corde mais la vitesse à laquelle il avait attaqué ce virage ne lui permettait pas de terminer sa manoeuvre sans forcer Lewis à quitter la piste et à court-circuiter la chicane. Max est resté sur la piste et a négocié le virage suivant pendant que Hamilton a tout simplement continué sa route à pleine vitesse, gagnant probablement entre une et deux secondes d’avance dans le processus. Sur le coup, j’ai pensé que Hamilton devait redonner la première place à Verstappen puisqu’il n’était plus devant au point de corde. Mais les reprises démontraient très bien que Hamilton n’avait d’autre choix que celui de court-circuiter la chicane pour éviter un contact qui aurait pu être fatal. Cependant, je reste d’avis qu’il aurait dû ralentir par la suite pour laisser Max revenir juste derrière lui. La direction de course en a décidé autrement, affirmant que Hamilton avait suffisamment ralenti pour effacer l’avantage gagné pendant la manoeuvre. Première erreur: Masi

Histoires de stratégies

Le circuit d’Abu Dhabi ayant été passablement modifié cette année, notamment avec le retrait de quelques virages plus serrés et l’adoucissement de courbes à 90°, on aurait pu s’attendre à une course avec moins de dépassements. En contrepartie, la largeur de la piste et les nombreuses aires de dégagement asphaltées sont des invitations à tenter des choses. Malgré tout, il devenait clair que la course allait se jouer, au moins partiellement, dans les stratégies d’arrêts aux puits. Et dès le 13e tour, Red Bull a rendu publique sa première carte en faisant rentrer Verstappen pour lui installer des pneus durs, tout en laissant Perez en piste. Hamilton, en avance, relativement confortablement, sur des pneus intermédiaires encore bons pour plusieurs tours, plus rapides que les nouveaux pneus durs de Verstappen, aurait pu (et dû) rester en piste pour accentuer cette avance alors que la voie était complètement libre devant lui. D’ailleurs, Bottas, sur les mêmes pneus, a réussi à couvrir la première moitié de la course sur les mêmes pneus. Mais Mercedes a décidé de ne prendre aucun risque et de le faire entrer pour imiter la stratégie de Red Bull. Hamilton lui-même s’est alors interrogé sur la pertinence de ce changement de pneus. Mais ressorti devant Verstappen, avec les mêmes pneus, avec une voiture plus rapide, il s’est alors mis à creuser l’écart et à reprendre une avance confortable sur son rival. L’issue de la course semblait alors plutôt claire pour plusieurs. Troisième manche: Hamilton

Mais c’était sans compter sur le travail d’équipe chez Red Bull. Alors que Bottas a été complètement absent à Abu Dhabi et que Mercedes n’a pas pu utiliser son deuxième pilote pour aider Hamilton, Red Bull avait bâti sa stratégie avec Perez comme acteur de soutien. Alors que les deux pilotes Red Bull étaient partis avec les mêmes pneus, Perez n’a pas changé les siens au même moment, justement pour devenir un obstacle à Hamilton. C’est donc aux 18e et 19e tour que Perez s’est transformé en joueur de ligne pour bloquer Hamilton et permettre à Verstappen de le rattraper. Grâce à de belles manoeuvres, parfois risquées mais toujours dans les limites permises par les règlements, Perez a suffisamment ralenti Lewis pour que ce dernier perde son avance d’environ 6 secondes sur Max. Seul bémol: Perez a louvoyé plus qu’une fois dans la ligne droite avant qu’Hamilton ne puisse finalement passer devant lui. Ces nombreux changements de direction n’ont pas été punis par la direction de course alors que selon le règlement, ils auraient dû l’être. Quatrième manche: Red Bull

Mais c’est par la suite, à mon avis, que Mercedes a échappé la balle au niveau de la stratégie. Giovinazzi a arrêté sa voiture dans une zone de dégagement à cause de problèmes mécaniques. La voiture de sécurité virtuelle est alors déployée pour permettre aux travailleurs de piste de dégager la voiture de façon sécuritaire. Verstappen et Perez entrent tous les deux pour chausser de nouveaux pneus durs. Hamilton est alors resté en piste sur ses pneus durs lui aussi, maintenant âgés de 23 tours. Si Mercedes avait encore une fois calqué la stratégie de Red Bull, comme ils l’avaient fait plus tôt, Hamilton serait resté devant, avec des pneus d’usure identique à ceux de Verstappen, et la course aurait pu se poursuivre dans les mêmes conditions pour les deux pilotes, avec une Mercedes légèrement plus rapide. Mais au retour du drapeau vert, la situation était maintenant différente. Malgré une avance de 16 secondes, Hamilton savait que Verstappen était plus rapide que lui sur des pneus neufs. Il a même mentionné à son équipe qu’il était risqué de le laisser en piste. Effectivement, l’écart a commencé à se réduire, même s’il semblait être suffisant pour permettre à Hamilton de survivre jusqu’à la fin. Cinquième manche: match nul

Coup de théâtre

Malheureusement pour Hamilton, on le sait tous maintenant, Nicholas Latifi est sorti de piste à 5 tours de la fin, en créant assez de dommages et en répandant assez de pièces sur la piste pour que la course soit neutralisée derrière la voiture de sécurité, réduisant ainsi l’avantage que le pilote Mercedes avait réussi à se tailler sur la piste. Encore une fois, les stratégistes de Red Bull ont été très rapides à réagir et ont fait entrer Verstappen dans les puits pour chausser (encore une fois!) des pneus neufs, cette fois tendres. Avec une avance suffisante devant la troisième place, c’est un luxe qu’ils pouvaient se permettre. Dans les circonstances, c’était leur seule chance de pouvoir espérer une victoire. Hamilton n’a pas eu cette chance puisque la position de sa voiture sur la piste ne lui aurait pas permis d’entrer dans les puits en même temps que Verstappen. Et après, il était trop tard pour ne pas perdre sa position en piste. Sixième manche: Verstappen

Un choix difficile

La question que tout le monde se posait à ce moment était la suivante: est-ce que le ménage de la piste pourra être fait assez rapidement pour permettre de relancer la course avec au moins un tour à faire? On le sait, contrairement à d’autres séries motorisées qui doivent terminer leurs courses sous drapeau vert, les règles de la F1 n’empêchent pas de déclarer un gagnant sous un drapeau jaune. Pendant qu’on retirait la Williams de Latifi et qu’on nettoyait la piste, Michael Masi, directeur de la course, avait trois choix devant lui.

Avant de passer aux choix, il faut comprendre qu’en vertu de l’arrêt de Verstappen pour changer ses pneus, cinq voitures s’étaient placées entre lui et Hamilton, ces cinq voitures étant des retardataires ayant un tour de retard sur les meneurs. Cinq voitures qui étaient autant d’obstacles entre les deux protagonistes principaux.

Choix 1.
Faire sortir un drapeau rouge et interrompre la course. Tout le monde aurait alors pu retourner aux puits et changer ses pneus. La course aurait été relancée avec 4 tours à faire (ou moins), dans l’ordre qui prévalait au moment de la sortie de piste de Latifi. Nous aurions alors eu droit à un spectacle enlevant entre Verstappen et Hamilton pour le titre, chacun sur des pneus tendres et neufs. Une sorte de course sprint de quelques tours. Un scénario idéal pour les spectateurs. Sauf que…

La sortie de piste de Latifi n’était pas majeure et n’aurait jamais nécessité un drapeau rouge dans aucune autre circonstance. Ç’aurait créé un dangereux précédent, seulement pour assurer un spectacle en fin de course, contraire aux règles écrites de la F1.

Choix 2.
Suivre le règlement et laisser passer toutes les voitures ayant un tour de retard devant la voiture de sécurité, afin de ramener l’ordre naturel de la course. On aurait alors eu droit au même duel que celui auquel nous avons eu droit en fin de course. Verstappen juste derrière Hamilton, sur des pneus tendres et neufs. Le résultat aurait été le même. Sauf que…

Le règlement stipule aussi qu’une fois toutes les voitures retardataires passées devant la voiture de sécurité, cette dernière doit être retirée de la piste à la fin du tour suivant. Si ce règlement avait été appliqué tel qu’écrit, la voiture de sécurité se serait retirée à la fin du dernier tour de la course, amenant ainsi tranquillement Hamilton à une victoire assurée, sans bataille et sans spectacle.

Choix 3.
Afin d’assurer une fin de course sous le drapeau vert, Michael Masi avait aussi l’option de laisser les retardataires où ils étaient sur la piste afin de pouvoir relancer la course plus rapidement. Verstappen aurait alors eu un tour pour passer devant ces cinq voitures (qui se seraient toutes effacées rapidement pour ne pas être mêlées à une controverse, et aussi parce les drapeaux bleus auraient été agités comme jamais!) et ensuite dépasser Hamilton. D’ailleurs, sentant que cette solution pourrait être utilisée, Red Bull a demandé à Perez de rentrer aux puits pour libérer une place sur la piste, dans un travail d’équipe exceptionnel. Sauf que…

Micheal Masi était assailli de toutes parts dans les communications radio, avec Toto Wolff d’un côté et Christian Horner de l’autre, chacun prêchant évidemment pour sa paroisse. Au centre de ce chaos, Masi a clairement un peu perdu les pédales et, au lieu d’utiliser un choix logique et écrit dans les règlements, il a opté pour une solution intermédiaire sans aucun égard aux règles de la discipline. Il a tout simplement décidé de laisser passer les cinq voitures entre Hamilton et Verstappen, de laisser les autres retardataires derrière, et de faire entrer la voiture de sécurité à la fin du même tour, au lieu du tour suivant. Il offrait ainsi un avantage certain à Verstappen, au beau milieu du chaos. Deuxième erreur: Masi

Ce faisant, il a aussi créé un préjudice pour les autres pilotes derrière Verstappen, sur le tour du meneur, qui ont dû composer avec des retardataires pour le tour ultime. Je veux bien comprendre que les caméras étaient toutes tournées vers Verstappen et Hamilton mais le rôle d’un directeur de course, c’est d’assurer que tous les pilotes sont traités équitablement, sans égard à leur position sur la piste ou au classement. Qui nous dit que parmi ces pilotes lésés, certains n’avaient pas des clauses dans leurs contrats qui dépendaient de leur position au classement de cette course?

Des constats et des opinions

Il est clair que Mercedes s’est fait battre par Red Bull au niveau stratégique pendant cette course ultime. Il est bien sûr plus facile de tenter des choses lorsqu’on est en deuxième position et qu’il semble qu’on va y rester. Et c’est là que Red Bull a profité de toutes les opportunités. Mais Mercedes a mal réagi au premier arrêt de Verstappen et aurait probablement dû travailler autrement au moment du deuxième arrêt chez Red Bull.

Quant au dernier changement de pneus, à la toute fin de la course, Mercedes ne pouvait rien y faire. Latifi est sorti de piste au mauvais moment, Verstappen avait une position de piste idéale pour entrer aux puits et Red Bull a réagi très rapidement à la situation. Ils ont également utilisé Perez de façon optimale. Bravo à l’écurie. Ils ont clairement battu Mercedes dans le département stratégique cette saison.

Michael Masi n’est pas Charlie Whiting. Toute la saison, il a pris des décisions douteuses, a semblé être influencé à l’occasion par les directeurs d’écurie (la perception devient parfois la réalité) et n’a pas réussi à établir sa crédibilité. Bien que Ross Brawn ait déjà confirmé qu’il n’y aura pas de ligne de communication radio directe l’an prochain entre le directeur de course et les directeurs d’écurie, Masi aurait dû avoir l’intelligence de refuser lui-même ces communications dans les moments plus intenses. Au lieu de ça, il s’est laissé envahir par des personnes qui n’auraient pas dû intervenir dans les processus de décision. Il ne sera vraisemblablement pas de retour à ce poste l’année prochaine et c’est tant mieux.

Je suis également d’avis que la dernière course aurait dû se terminer sous drapeau jaune, afin que les règles en vigueur soient respectées. Oui, ç’aurait été affreux au niveau sportif et surtout au niveau du spectacle. Mais personne n’aurait pu se plaindre et aucune règle n’aurait eu à être «inventée» en plein milieu d’une course. Dans tous les cas, la série «Drive to Survive» sur Netflix y aurait trouvé son compte.

Hamilton et Verstappen méritaient tous les deux d’être champions du monde. Comme je le disais d’entrée de jeu, les deux ont des qualités indéniables. Très différentes mais indéniables. Le déroulement des choses aura voulu que Verstappen puisse maintenant écrire son nom sur le trophée. C’est la première fois mais sûrement pas la dernière.

Je suis heureux que Mercedes, à la demande de Hamilton, ne soit pas allé en appel de la décision finale. Le processus aurait été long et pénible et jamais, au grand jamais, la FIA n’aurait retiré le championnat à Verstappen. Au pire, ils auraient peut-être annulé les résultats du dernier Grand Prix, ce qui aurait donné raison à Mercedes sur le fond mais quand même laissé le championnat à Verstappen. Au final, aucune différence.

Et la suite?

2022 marquera un grand changement d’époque en F1. Avec des voitures complètement différentes et un plafond de dépenses bien implanté, la hiérarchie pourrait être bouleversée. Il est fort possible que Red Bull et Mercedes aient de nouveaux adversaires coriaces. Et c’est très bien ainsi. C’est pour cette raison qu’il était encore plus important pour Hamilton et Verstappen de gagner le championnat 2021.

Pour ma part, j’espère que les règles concernant les escapades hors-piste seront resserrées. Ça ne fait pas de sens qu’on permette de quitter la piste dans telle courbe mais pas dans telle autre, que telle ligne puisse être dépassée en qualifications mais pas en course (ou vice versa). S’il le faut, tracez de nouvelles lignes d’une nouvelle couleur sur tous les circuits. Un pilote dépasse cette ligne, il est pénalisé, avec une pénalité qui ne change pas d’une semaine à l’autre.

J’aimerais bien aussi que les nouvelles règles soient claires sur la fin d’une course et qu’on n’accepte pas qu’une course puisse être complétée sans au moins un ou deux tours sous le drapeau vert. Il faut aussi revoir les règles qui ont mené à la catastrophe du Grand Prix de Belgique. Mais je veux surtout, surtout, que les gens responsables de l’application de ces règles travaillent en équipe, qu’elles connaissent ces règles de façon parfaite et qu’elles puissent les appliquer sans subir de pressions externes. En assurant ce principe de base, la F1 s’en tirera beaucoup mieux. Et je le souhaite ardemment.

Chroniqueur / Photographe
À propos de l'auteur
 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top