La piste d’Oswego n’a pas la faveur populaire.

Crédit photo : Daniel Mailhot

À voir ce qui se dit sur les réseaux sociaux, plusieurs remettent en question la pertinence d’offrir des courses DIRT sur un tracé qui se veut, au départ, d’asphalte.

La fermeture du Moody Mile du Fairground, en 2015, a fait mal. On a de la misère à tourner la page même si la piste comportait son lot de lacunes. Rien n’est parfait.

Lors de la première édition, en 2016, à Oswego, la piste était lamentable. C’était le sujet de conversation de tous. Des suggestions d’amélioration étaient sur toutes les lèvres. DIRTcar a vite réalisé qu’on ne pouvait offrir une telle piste la saison suivante. On était prêt à passer l’éponge.

Le même problème refait surface.

Le Super DIRT Week 2021 vient de se terminer et plusieurs sont déçus de l’état de la piste. Des trous énormes qualifiés de cratère, pire qu’en 2016. Des bris de toutes sortes qui, en bout de la ligne, auront coûté cher à plusieurs équipes. Les pilotes devaient composer avec une piste que se dégradait à chaque tour. Je comprends que c’est un sport dangereux mais offrir une piste de la sorte n’est gère rassurant. On a évité le pire !  

Se plaindre c’est facile, mais là, on ne parle pas, ici, d’usure de pneus mais bien d’une course de survie en se demandant si la voiture va tenir le coup jusqu’au fil d’arrivée.  

Présenté à la télévision n’est guère convaincant pour de futurs adeptes. Voir Stewart Friesen faire un 360 en roulant dans un trou ne reflète en rien son immense talent.  

DIRTcar a signé une entente de 5 ans pour y présenter le SDW, à Oswego, en plus d’investir plusieurs dollars US. Donc, Oswego est là pour rester !

Depuis 2016, à chaque fois que la piste est en mauvais état, une des solutions envisagées pour régler le problème est de déménager à Rolling Wheels Raceway qui est fermé. L’ endroit serait approprié pour plusieurs. 

Une piste DIRT de 5/8 de mille ultra rapide avec une vitesse de pointe enregistrée à 145,5 milles à heure.

L’état des infrastructures demande à être retapé certes mais le potentiel y est. Depuis la fermeture de la piste, on y voit pousser les mauvaises herbes.

A titre de comparaison, la superficie du terrain afin de recevoir le SDW est de 86,7 acres à Rolling Wheels versus 86,3 à Oswego.

Oswego présentait sa 65e édition annuelle, soit le Classic Week durant la fin de semaine de la fête du travail. Cela donne une fenêtre d’un mois pour que DIRTcar prépare une piste adéquate. Offrir une piste qui ne devrait pas avoir d’incidence sur les résultats.

En choisissant Oswego, une piste non conçue pour la terre battue, DIRTcar laisse tomber en quelque sorte Rolling Wheels Raceway qui était un joyau de DIRTcar dans l’état de New-York.

Un des arguments de DIRTcar, c’est que la ville Oswego nous accueille à bras ouvert. Mais quelle piste renoncerait de tenir un tel événement annuel qui a des retombées économiques non négligeables.   

Est-ce qu’un jour on pourra rouler à nouveau sur la piste de Rolling Wheels afin de présenter des événements d’envergure durant la saison? Avis aux intéressés.    

Chroniqueur / Photographe
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Archives de Steve Brillant

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