Mon grain de sel…Merci aux frères Busch !

Crédit photo : Nascar.com

Il faudrait dire merci aux frères Busch pour avoir animé la toute dernière course de la Coupe NASCAR sur l’actuel tracé de la légendaire piste de l’Atlanta Motor Speedway.

Ceux qui ont connu cette piste dans le passé se souviendront qu’elle servait chaque année de théâtre à la toute dernière course du championnat NASCAR (Winston Cup). En 1992, il y avait trois pilotes qui pouvaient gagner ce championnat, Davey Allison, Bill Elliott et (le moins probable du groupe) Alan Kulwicky, tous trois au volant de Ford Thunderbird. Ce dernier allait surprendre tout le monde en gagnant le championnat (il allait décéder le printemps suivant dans un accident d’avion en se rendant au Bristol Motor Speedway). C’est aussi à cette course que le King Richard Petty allait terminer sa carrière de pilote.

Ce dimanche, NASCAR y tenait sa dernière épreuve à cette piste en Coupe lors d’une épreuve de 400 milles (écourtée de ses traditionnels 500 milles). Une fois la course finie, les bulldozers et «pépines» y seront en action afin de démolir le tracé et le remplacer par une toute nouvelle configuration avec des courbes dont l’inclinaison passera de 24 à 28 degrés alors que la largeur des lignes droite sera rétrécie. Tout cela dans l’espoir de «fournir plus d’action» aux spectateurs.

Mais est-ce vraiment nécessaire? NASCAR est en train de tout bousculer afin de retrouver sa gloire d’antan. D’autres pistes ont déjà été modifiées et d’autres encore devraient subir le même sort. Mais les résultats tardent à se faire voir! Il faut avouer que la piste d’Atlanta (créée en 1958) fait partie de ce groupe de pistes ovales «traditionnelles» d’un mille et demie de NASCAR qui est devenu trop nombreux et qui devient de plus en plus ennuyeux avec des victoires prévisibles. Pourtant, les pilotes l’aiment! Kyle Busch est l’un d’eux et plusieurs pilotes de Ford la vénèrent parce que Atlanta a souvent souri aux produits Ford (qui y ont de nombreuses victoires). Mais, a-t-on vraiment demandé l’avis des pilotes (voire même des fans) avant d’en changer la configuration?

Il est vrai que l’ajout de plusieurs épreuves en circuit routier est venu changer la donne en Coupe NASCAR. Ce genre de configuration nous a fait connaître de «nouveaux héros» en NASCAR. Mais il reste encore plusieurs excellents pilotes dans la série qui n’ont pas fini de nous étonner! Kurt Busch (Camaro no 1), vainqueur de la course de dimanche, en est l’un d’eux! Et c’est le genre de pilote qui excelle sur des pistes «traditionnelles» comme l’Atlanta Motor Speedway.

Alors que l’épreuve Quaker State 400 Presented by WalMart semblait déjà destinée à son jeune frère Kyle Busch (Camry no 18) qui dominait la course, Kurt a réussi à «raviver» notre intérêt dans cette course en poursuivant un Kyle dominant pour le dépasser et joindre le premier le fil d’arrivée…pathétique que cette entrevue d’après-course dans laquelle Kyle blâmait Ross Chastain (Camaro no 42 et coéquipier de Kurt de lui avoir bloqué le chemin alors qu’il prévoyait rejoindre son frère et ce avec sa moue habituelle (en passant, il avait gagné la veille en Xfiniti en affirmant que c’était sa dernière participation à cette division de NASCAR…le croyez-vous?).

Notez que, pour Kurt, ce fut une véritable planche de salut qui lui permettra de pouvoir participer aux Éliminatoires de fin de saison (il était trop loin aux points pour espérer y arriver), lui qui pourrait vraiment perdre son volant l’an prochain vu que l’équipe pour qui il court, Ganassi Racing, vient d’être vendue et sa collaboration n’a pas (encore) été retenue par les nouveaux proprios. Avec sa victoire, il devient un «prospect» plus intéressant à ceux qui pourraient avoir besoin de ses services!

Comme je l’écrivais encore la semaine dernière, la saison 2021 n’a pas fini de nous étonner! La semaine prochaine, le cirque de NASCAR sera au New Hampshire Motor Speedway avant une pause de trois semaines (à cause des Jeux Olympiques). Nous reprendrons avec une des courses en circuit routier (Watkins Glen). Mais, pour le moment, place à une piste ovale d’un mille où, espérons-le, il devrait y avoir de l’action!

Chroniqueur
À propos de l'auteur
Archives d'Éric Descarries

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top