La retraite pour Alain Boisvert ?

Crédit photo : Daniel Mailhot

Après mûre réflexion, le pilote 73 DIRTcar Modifié Alain Boisvert en aurait fini avec la compétition sur la terre battue, du moins, c’est ce qu’il a laissé sous-entendre au média 360nitro.tv. Est-ce que la sagesse prévaut sur la passion ?

Juste à penser accrocher son casque pour de bon, après avoir connu autant de succès, demande du temps de réflexion. Une décision du genre n’est jamais facile à prendre quand tu sais intérieurement que tu es encore compétitif.

Laisser l’orgueil du pilote de côté pour reconsidérer et analyser la situation sous plusieurs angles. C’est ce qu’Alain a bien voulu partager.

Il explique que la situation de la Covid-19 lui a permis de découvrir autre chose, comme la pêche. Ses commerces ont pris de l’expansion et lui demandent de plus en plus de temps. Un manque de temps pour s’occuper de l’aspect course automobile serait également des facteurs non négligeables.

‘Je n’ai pas couru en 2020, ce qui m’a permis de faire un pas arrière et revoir ma situation. J’ai eu une offre pour courir, la saison dernière, à bord du 124 de Pierre Dagenais mais j’ai refusé à la dernière minute.’

Alain Boisvert

Par ailleurs, à 56 ans, mais jeune de cœur, Alain se voit comme un doyen parmi tous ces nouveaux adeptes. Il mentionne

je fais partie de la vieille génération. Imagine, mon fils Mathieu, pilote Modifié DIRTcar, a 27 ans, fait maintenant partie des vétérans. Que dire des jeunes qui arrivent tellement vite que je ne les connais pas tous.

Alain Boisvert

Il précise ‘les jeunes sont phénoménales, ils donnent tout un show. La relève est solide et de plus en plus jeune.’

Actuellement, Alain suit les courses de loin, il prend des nouvelles puisque les courses sont dans son ADN. Il qualifie les courses comme une drogue. À la toute fin de notre entretien, il a laissé planer…

on ne sait jamais peut-être qu’un jour je reviendrai! Heureusement, je peux continuer de vivre ma passion en allant voir mon fils courir dans un rôle différent.

Alain Boisvert

Mais est-ce que l’heure a vraiment sonné pour notre valeureux pilote québécois de terre battue ? Moi je persiste à dire qu’une tournée de grands événements, avec des courses de longue haleine pour dire au revoir, serait un bon moyen pour terminer une carrière exceptionnelle.

Chroniqueur / Photographe
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Archives de Steve Brillant

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