Décidément la relève chez les Roy est tout feu tout flamme et en symbiose avec le sport motorisé. Une famille qui aime relever de grands défis, par contre ce que le paternel Martin aimerait comme désir pour ses enfants, ne veut pas automatiquement dire que ce sont leurs désirs !
Suite à une rencontre de famille avant les fêtes, papa Roy voulait justement connaitre les ambitions de ses enfants et d’en savoir davantage vers quelle direction prendre en sport automobile. Martin aurait aimé voir ses enfants courir sur asphalte, mais il s’est rendu à l’évidence qu’il fallait suivre le désir de Félix et Jérémy. Lors de cette rencontre familiale Jérémy 18 ans et Félix 16 ans auraient exprimé clairement qu’ils voulaient poursuivre leur cheminement sur la terre battue. Martin doit donc faire une croix sur la Nascar. Il aurait aimé qu’ils suivent ses traces jusqu’en NASCAR Xfinity. L’ancien pilote de NASCAR mentionne qu’il avait fait plusieurs démarches en ce sens et qu’il était rendu loin dans ce projet. On aurait pu prendre part à la série NASCAR Pinty’s aux 12 courses qui se dérouleront sur 8 circuits au Québec et en Ontario.
De ce fait, Martin n’a pas eu le choix d’abdiquer et planifier ce qui est de mieux pour ses enfants. Il achète donc le moteur Gros Block du pilote Jean-François Corriveau, un moteur C.C. Engine performance à la fine pointe. C’est le même moteur qu’utilise le pilote étoile DIRTcar Matt Sheppard. Rappelons-nous aussi que Martin Roy a déjà couru en Gros Block en 2004.
Cette saison dû à la pandémie, Jérémy sera à bord d’un Modifié 358, il en sera à sa première saison à temps plein. De plus, il prendra part à quelques courses Gros Block lorsque l’occasion s’y prêtera. Dès l’ouverture officielle des douanes, on verra Jérémy comme pilote régulier dans la grosse ligue de la série Super DIRTcar. Pour ce jeune le rêve deviendra réalité.
Par ailleurs, Félix poursuivra sa quête en classe Sportsman, pour pigmenter son évolution, il pendra part à quelques courses modifiées 358 dès cette saison.
De plus, Félix est considéré en ce moment 25e meilleur pilote au monde des courses virtuel et se classe 2e au Canada après Alex Bergeron qui lui est le champion du Monde. Des courses qui lui rapportent de l’argent, des commanditaires et une visibilité accrue. Il course contre des pilotes professionnelles des États-Unis et accorde quelques entrevues en anglais.
La carrière des jeunes Roy semble filer dans la bonne direction, ils ont le talent, le désir et les moyens financiers pour toucher à leurs rêves.
Souhaitons-leur la meilleure des chances et peut-être sont-ils les prochains Québécois à faire vibrer les amateurs de course comme Martin « la Bamba » Roy a su le faire ?