Comme chroniqueur, un de mes défis est de trouver le bon titre. Plus complexe qu’on pense quand on parle à un passionné et père de famille comme Stéphane Messier. Source de fierté exemplaire pour ce qui a trait aux courses et à sa famille, il incarne une inspiration des plus profondes aux gens qui l’entourent. Un vrai de vrai!
Un peu d’histoire.
En 1982, Stéphane décide de venir en aide à ses cousins en tant mécano lors d’un enduro au Stadiaume de St-Guillaume.
Première victoire.
Contre toute attendre, l’année suivante Stéphane prend part à sa toute première course sur un circuit glacé à Ste-Angèle avec un Monaco 500. Au terme de cette finale, il remporte le drapeau à damier à l’âge de 18 ans. Il en ressort transformé, grandi de ce triomphe. Ce n’était que le début!
Stéphane se taille une place dans le monde de la terre battue en étant membre de l’équipe no 2 de la classe des Récents Modeles Limités. Le pilote était Simon Audette et le propriétaire de la voiture, Mario Beauregard. Stéphane était la personne désignée pour «tapper» la piste. Il participe à une course hors championnat lors d’un programme spécial en Late Model terminant 7e.
Sa toute première course sur terre battue fut au Rebel Speedway sur «bunker», un 250 tours où il termina deuxième avec la voiture Monaco.
Toujours en 1983, il participe à quelques Enduro dont celui de St-Guillaume, un 100 tours. Fait inusité, pour le premier segment, c’est le propriétaire de la voiture, Mario Beauregard, qui a pris le volant et Stéphane s’est occupé du second segment alors que la voiture n’avait plus de freins.
Également, Stéphane prend part à un Enduro de 100 tours à l’Autodrome Drummond avec une Oldsmobile Cutlass 1969. Il terminera 2e derrière Gilles Bérard. D’ailleurs, il sera le seul pilote à terminer sur le tour du meneur. A cette époque, le pilote de la Super DIRTcar, Paul St-Sauveur, et l’ancien pilote Réjean Plante étaient du nombre. Quelques années plus tard, Stéphane fera l’acquisition de l’ancienne voiture 79 de Réjean Plante qui appartenait à ce moment-là à ses cousins de la voiture no 0.
En 1985, fut sa première saison complète comme pilote du #63 en Récent Model Limité. Il remportera le titre de recrue de l’année. La voiture appartenait à Mario Beauregard.
Innovateur.
Au milieu de la saison 1989, Stéphane innove avec un tout nouveau bolide dans la classe amateur. Il sera le premier à avoir eu une voiture du modèle MONTE CARLO SS. Stéphane note : « Deux ans plus tard, soit en 1991, il y avait 14 Monte Carlo SS dans les classes amateur et récent modèle».
La saison 1997.
Il s’autorise à vouloir être le meilleur et sa force de caractère habitée par un haut niveau de compétitivité hors du commun lui permettent de connaître sa meilleure saison en 1997 avec des résultats probants comme en témoignent ses statistiques. Il prendra part à 13 programmes de course récoltant 11 top 4 dont 3 victoires. Il participera à 2 courses à l’Autodrome Drummond en remportant le premier programme de la saison. De plus, il participera à deux courses au Sanair Super Speedway. Dans la même saison, Stéphane décroche le championnat de l’Autodrome Granby en plus de remporter l’Enduro 200.
A la défense de la classe Semi-Pro.
Fin 2009, la classe Semi-Pro ne fait plus partie de la programmation de l’Autodrome Granby. Refusant systématiquement de mettre au rancart cette classe, Stéphane contacte le propriétaire Jean-Noël Julien du Stadiaume de St-Guillaume pour relancer la classe Semi-Pro mais en vain. Il se présente donc au meeting de East-Broughton qui accepté de recevoir les Semi-Pro.
Sans pour autant tenir les choses pour acquises durant la saison morte. Il répond à l’appel du promoteur Jasmin Péloquin du RPM Speedway qui était à la recherche d’une classe de soutien. Stéphane y voit une belle occasion pour la classe de courir sur une base régulière. A la suite d’un entretien téléphonique, une rencontre a eu lieu en compagnie d’Eric Léveillé et de Christian Lupien. Une entente sera prise afin que la Classe Semi-Pro Open fasse partie intégrante de la programmation régulière. Pour mener à bien ce projet, on lui accorde la responsabilité d’établir les règlements de la classe en compagnie du pilote François Adam.
La famille Messier.
Le besoin de s’amuser et de croire aux bienfaits que les courses peuvent apporter à la famille ne fait pas de doute pour Stéphane. C’est en 2014 qu’il initie ses trois 3 enfants. Pour ce faire, Messier Racing 63 fait l’achat de trois bolides Slingshot pour Manuel et Amélie en classe Senior et Danick en classe Junior. Celui-ci remportera le championnat par un point devant Jordan Clair.
En 2015, Manuel remporte le championnat dans la classe Slingshot Senior. Que d’émotion puisque le championnat a été acquis par la différence d’une position lors de la dernière finale de la saison.
En 2017, Après deux saisons sabbatiques, le paternel renoue avec la compétition avec l’achat d’un STR pour y rejoindre Manuel. Danick fait de même en 2019. Messier Racing possédait alors trois STR. Voilà une famille unie et engagée car la conjointe Chantal agira en tant officiel pour REVSTAR, un poste qu’elle a occupé pendant 4 saisons.
Les voitures téléguidées.
Octobre 2019, Stéphane fait l’essai d’une voiture MUBOSS téléguidée au Ti-Will Speedway de Jacques Pelletier. Stéphane précise : «J’ai en ma possession 10 véhicules électriques mais j’en ai eu jusqu’à ce jour 25. Cet automne, j’ai construit ma propre piste de course ovale de terre battue pour téléguidés. C’est un merveilleux passetemps mais ça ne remplacera jamais un vrai volant entre les mains».
Budget.
Stéphane donne leur juste sur sa situation actuelle. «Mon retrait des VRAIES courses s’explique tout simplement par le manque d’argent. Je ne peux pas courir contre les gars qui ont tous de gros budgets via leurs entreprises. Je suis quand même fier de ce que j’ai fait avec les moyens que j’avais. Mais de voir et pouvoir courir avec ses enfants, ça n’a pas de prix».
Pour 2021, il suivra son fils Manuel comme chef mécano. Ce dernier a fait l’acquisition d’un Sportsman et courra le samedi à l’Autodrome Drummond. De plus, un dimanche sur deux, Stéphane ira compétitionner au Ti-Will Speedway avec ses voitures téléguidées».
Souvenirs inoubliables.
Ses moments forts furent ses deux trophées pour le Pilote le plus spectaculaire de l’Autodrome Drummond en 1996 et 1997. De surcroît, il décrochera le titre du champion de la piste en 1997. Comme ce n’était pas assez, il remportera l’Enduro 200.
Autre moment inoubliable, en août 2015 à l’Autodrome Chaudière, on y vit un podium entièrement composé de la famille Messier en Slingshot, Stéphane 1er, Amélie 2e et Manuel 3e.
Lors d’un programme double à la piste de Sainte-Croix en 2016, son fils Danick gagne les 2 finales en Slingshot Senior devant un certain Carl Labonte.
En 2016, à la piste de Saint-Eustache, on y vit une victoire en qualifications de sa fille Amélie en Slingshot Senior devant des concurrents masculins.
En juillet 2019, Messier Racing se présente à l’Autodrome Drummond avec cinq voitures en piste : le STR 63 de Stéphane, le STR 63M de Manuel, le STR 63X de Danick, le Slingshot 63 d’Amélie et le Slingshot 63X de Charlyne Galarneau, la brue.
Le paternel compte plus de 20 victoires en finale. Il a tourné sur onze différentes pistes de terre battue et six pistes asphaltées.
D’où vient le numéro 63 ?
Le chiffre 63 sur sa porte d’auto a été remplacé par une dizaine d’autres au fil du temps. Mais le 63 est en lien avec la date de naissance de son bon ami Mario Beauregard.
Le surnom MEO.
Le surnom Méo qui lui colle à la peau aujourd’hui, lui a été accordé à l’âge de 18 ans.
Ce surnom a pris naissance alors que sa belle-mère de l’époque l’appelait le Roméo lorsqu’il fréquentait sa fille. Il aurait mentionné cela à mon ami Mario qui a sauté sur l’occasion pour l’appeler ainsi même si cela semblait déplaire à Stéphane.
Mario Beauregard.
Les courses ont permis qu’une chimie s’installe entre ses deux hommes passionnés de course, un ami précieux aux yeux de Stéphane qui, encore aujourd’hui, commandite la famille, le dernier étant le pilote Manuel Messier dans la classe Sportsman.
Idole.
Stéphane n’a pas d’idole en particulier. Cependant il aimait voir à l’époque des coureurs comme Raymond Colette no 27 et Marco Potvin LP2 en modifié.
Quoi qu’on en dise les courses sont dans son ADN de Stéphane.
Questions
1. Est-ce que tu aimes le bleu? Oui
2. Coca ou Pepsi ? De moins en moins
3. As-tu déjà loué une arme ? Oui au Laser tag
4. Whisky, Téquila, Vodka ? Vodka
5. Hot dog ou cheeseburger ? Cheeseburger
6. Nourriture favorite ? Pâte
7. Que bois-tu le matin ? Rien
8. Peux-tu faire 100 pompes ? Plus maintenant
9. Été, automne, hiver, printemps ? L’été
10. Tatouages ? Cicatrices comptes-tu ?
11. Tu portes des lunettes ? Pour lire
12. Des peurs? Pas vraiment
13. Surnoms ? Méo
14. Trois boissons que tu bois? Eau, lait, rhum
15. Crois-tu aux fantômes ? Non
16. Plus gros défaut? Orgueilleux
17. Pluie ou neige ? Pluie
18. Piercing ? Non
19. Age ? Liberté 55
20. Frites ou oignon rings ? Rondelles d’oignon
21. Est-ce que les cinq personnes que tu «tag» vont le faire? Oui comme moi, pas de looser
22. Des enfants ? Oui, trois que je connais
23. Couleurs préférées ? Jaune, bleu, rouge
24. Saveur de chips préférée ? Nature
25. Peux-tu siffler ? Ouin, si on peut dire
26. Où es-tu née ? A l’hôpital
27. As-tu des frères et sœurs ? Deux frères
28. Déjà été arrêtée par la police ? Oui, quelle question!
29. Déjà été opérée ? Oui, sept fois pour ma main
30. Religion ? Plus maintenant
31. Bain ou douche ? Douche, une fois par mois
32. Aimes-tu les jeux d’argent? Juste quand je gagne
33. Es-tu un bon ami? A vous de me le dire
34. Des os cassés ? Oui, dans mes cinq doigts gauche
35. Combien de télés chez toi ? Trois
36. Pires douleurs? Pierres aux reins
37. Aimes-tu danser? Je suis pourri
38. Ton deuxième prénom ? Camille
39. Aimes-tu le camping? En Winnebago, oui 40. Es-tu bizarre? Quand je veux l’être, oh oui!