Mario Clair revient avec un moteur 358.
Mario en sera à sa troisième saison avec l’équipe de course ONE. La saison dernière, Mario a connu un départ canon pour ensuite connaître des ennuis mécaniques. Malheureusement, il n’a pu se faire justice.
Après avoir fait l’essai du moteur W16 la saison dernière, il nous reviendra avec un moteur 358. D’ailleurs l’équipe ONE composée du pilote David Hébert et de Mario Clair auront que des moteurs 358 pour débuter la prochaine saison. Le moteur W16 sera une seconde option en cas de besoin.
Notre ancien champion de la série DIRTCAR attend de voir les calendriers des pistes. Pour l’instant si la pandémie ne change pas, on le verra à bord d’un Bicknell 2021. L’équipe ONE sera au RPM Speedway les samedis. Toutefois, Mario utilisera sa propre voiture à l’autodrome Drummond et pour quelques programmes d’envergure au Cornwall Motor Speedway.
Avec du recul, Mario soutient d’avoir vu juste lors de l’introduction du projet du moteur W16. À ce moment, il s’était fermement opposé à l’arrivée de ce type de moteur. Je l’ai rejoint au téléphone, Mario en avait encore gros sur le cœur.
Au fil du temps, Mario a dû s’adapter à plusieurs changements au détriment des équipes de course. Il nomme avoir vécu la disparition de la classe Big Block en faveur des Small Block. À cette époque, il possédait deux moteurs Big Block qui ont dû être remplacés par deux moteurs 358 Small Block. Le changement du tracé de la piste de l’autodrome Drummond afin de permettre aux Small Block de mieux paraître. L’arrivée des Rev limiter, l’époque du projet du moteur CT525 et maintenant le moteur W16. Mario trouve ça désolant qu’à chaque fois qu’il y a un changement ce sont les équipes qui en paient le prix.
Un moteur qui au départ se devait être économique pour les petites équipes moins fortunées et pour aider de futur pilote à se joindre à la classe Mod.
Pour Mario, la réalité est tout autre et n’a pas eu l’effet escompté au contraire. Ce sont les équipes les plus fortunées qui ont acheté le W16. La raison est fort simple, le règlement sur le poids des pistes du Québec a forcé les équipes à dépenser davantage. D’ailleurs, il constante que plusieurs pilotes reviendront avec un moteur 358 en 2021.
Par ailleurs, il soutient qu’au Québec la classe Mod se porte très bien et n’avait pas besoin de ce changement. Il soutient qu’elles font l’envie de plusieurs promoteurs canadiens et américains avec plus de 25 pilotes Mod par programme de course.
Le W16 est bon dans l’optique des pistes comme Cornwall Motor Sppeedway dont le bassin de pilote est moindre. D’ailleurs le promoteur Raymond Lavergne applique le règlement à la lettre de DIRTcar avec 50 lbs de différence. Toutefois, il constate qu’il n’a pas eu nécessairement plus de pilote pour autant. Mario est impératif à long terme le projet des W16 n’est pas viable à moins de changement.
Pris dans une sorte d’engrenage, Mario soutient qu’après que la plupart des équipes se soient procuré un moteur W16 les coûts ont explosé. Ajouté à cela les délais additionnels pour la réparation du moteur ainsi que des coûts additionnels pour le transport. Alors qu’avec un moteur 358 le motoriste peut le réparer dans un délai raisonnable.
Autre réalité, Mario dénonce les coûts démesurés que son fils Gordon pilote dans la classe sportsman a vécu la saison dernière. Pour pouvoir courir, Gordon a dû débourser $250 juste en entrée même s’il était seul, sans membre d’équipe.
Par ailleurs, lors de parution de l’article sur 360nitro.tv sur une éventuelle série Big Block au Canada. Mario se réjouit de voir qu’au Cornwall Motor Speedway on y présentera trois soirées de courses en 2021. Mario ne cache pas son enthousiasme d’y prendre part sans être obligé de parcourir plusieurs heures de route pour conduire son Big Block. Il y voit une opportunité d’y voir un jour une série canadienne Big Block. C’est plus d’une vingtaine de moteurs Big Block qui sont au rancart. Mario trouve désolant de voir dans certains garages des moteurs Big Block qui servent à mettre des fleurs.
Quoi qu’on en dise, Mario Clair n’a pas la langue dans sa poche et on le sent amer sur certaines décisions prises au cours des dernières années, mais espère tout de même le meilleur pour l’avenir ! À suivre!