William Racine, le jeune pilote Sportsman DIRTcar 35r, vie sa passion à fond. Sa concentration, ses intérêts et son emploi du temps passent par les courses. Puisque les courses sont dans son ADN, William s’autorise à vouloir devenir le meilleur et sa force de caractère est habitée par un haut niveau de compétitivité hors du commun.
Celui qui participé à 39 finales en 2019 a bien voulu répondre à mes questions.
Crois-tu aux chances que tu vas aller aux courses en 2020?
«Oui, je crois que la situation évolue de semaine en semaine et de plus en plus de choses sont permises. Donc, je suis confiant. On se croise les doigts. On veut rouler et que ça sois deux courses ou dix, on va être là, prêts à être compétitifs.».
A quel genre de reprises doit-on s’attendre ?
«Je crois qu’on est capable de garder la distanciation sociale, porter des masques et je crois qu’on peut s’arranger afin de garder le 2m, courir sans amateurs et avoir le droit à deux ou trois membres d’équipe, si c’est ça qui va aider le gouvernement à nous donner le ok pour pratiquer notre passion».
Que fais-tu durant la pandémie ?
«Pendant la pandémie, je joue surtout à iRacing afin d’être prêt pour les courses de la série drivr simulation et je fais un peu d’école à raison de trois cours en ligne de 45 minutes par jour».
Des courses virtuelles pour passer le temps !
«Les courses virtuelles, c’est très difficile. Je passe beaucoup d’heures sur mon simulateur et je ne suis pas encore assez compétitif à mon goût. Mais ça passe le temps. Je participe à plusieurs ligues comme la série drivr, qids et autres. C’est vraiment un bon moyen de passer le temps».
Courses virtuelles, pas évident !
«Disons que les pilotes qui courent dans la vraie vie et qui commencent en simulation ne seront pas les meilleurs et devront beaucoup pratiquer. Je trouve que ça aide à notre patience en piste».
Tu es rendu animateur de courses virtuelles ?
«J’aime bien mon rôle d’animateur le dimanche avec Kevin. C’est vraiment intéressant. Par contre, j’aime mieux courir. Mais je suis content de pouvoir vivre cette expérience». Rappelons que l’animateur et annonceur Anthony Marcotte avait pressenti chez William une assurance lorsqu’il lui avait donné le micro afin d’interviewer son frère Even après la finale la saison dernière.
Un père présent !
«Mon père Yannick, ancien pilote Sport Compact et STR, est vraiment un passionné de courses autant que moi. Une chance qu’il me supporte parce que je ne pense pas que je pourrais courir. Il met beaucoup de temps pour préparer ma voiture».
Est-ce que la pression est plus forte compte tenu que tu viens d’une famille de pilotes ?
William m’a déjà mentionné ceci : «Non Pas plus de pression parce que je m’en mets tellement moi-même. J’aime beaucoup courir contre mon frère Even qui se retrouve dans la même équipe «Team Bernard Racing» parce que le dépasser est tellement satisfaisant». Quoi qu’on en dise, William a sa propre identité et un parcours qui ressemble étrangement à celui d’un autre jeune, Felix Roy.
Quel genre de pilote es-tu sur la piste?
«Un pilote assez patient mais, agressif en même temps».
Gros Block dans la mire!
L’idole de William est son oncle Steve Bernard, le pilote DIRTcar qui participe à plusieurs événements d’envergure dans la Super Série DIRTcar mettant aux prises les meilleurs pilotes nord-américains. Une belle source d’inspiration, de détermination et de quête.
«C’est sûr que j’aimerais courir en «Gros blocks» comme mon oncle mais, on va commencer par la classe Sportsman et devenir dominant par la suite dans la classe 358 Modifié. De plus, si le budget le permet, j’aimerais avoir la chance de l’essayer au moins une fois dans ma vie».
A 16 ans, partages-tu déjà tes connaissances ?
«Oui, j’ai aidé Aryane Imbeault à ses débuts. Je crois qu’elle devient de mieux en mieux. Puis elle performe bien. J’aimerais remercier son père, Philippe Imbeault, mon nouveau commanditaire.».
Ce que tu n’aimes pas aux courses ?
«Ce sont les départs à la file indienne. Je crois que ça gâche le show».
Ton meilleur moment ?
«La course à St Guillaume où j’ai fini premier». La saison 2020? Qui sait ce qu’il va en advenir. Mais, un retour aux courses sera l’illusion d’un retour vers la normalité.