Séries DIRTcar : Le Québec absent !

Crédit photo : Daniel Mailhot

Sortie des cédules DIRTcar : Le Québec absent !

World Racing Group a annoncé la sortie de ses cédules DIRTcar pour 2019. Quelques changements importants notamment dans la série 358. Mais ce qui détonne le plus, c’est l’absence des pistes du Québec pour les séries 358, Sportsman et Pro-Stock.

Série Super DIRTcar Gros-Blocs

En incluant Brockville et le Québec, la série sera dans notre région à sept reprises, huit si j’ajoute Can-Am qui débutera le calendrier officiel des points le samedi 13 avril, avec une qualification pour Oswego. À noter que chacune de ces courses, le montant à gagner sera de 10 000 $ au lieu du 7 500 $ qui est normalement octroyé au vainqueur. Comme cela avait été mentionné plus tôt en novembre, la bourse totale de la série sera augmentée. Espérons un plus grand support des pilotes réguliers de la série. La série effectuera deux périples au Québec, la visite annuelle les 22 et 23 juillet à Drummond et Granby et elle sera de retour à Granby et RPM, les 6 et 7 septembre.

Le Québec boude les autres séries

Les promoteurs Dominic Lussier, Jean-Francois Tessier ainsi que Yan Bussiere lancent un message clair vers l’association DIRTcar en se privant de la présence des diverses séries qui font habituellement partie du calendrier. Déçus du manque de support et du peu de réponses concernant plusieurs enjeux, ils ont décidé de n’avoir que la série Gros-Blocs pour la saison qui vient. J’ai l’impression qu’il y aura des amateurs et des coureurs qui seront très déçus de cette approche.

Changement dans la série 358

Le fait que le Québec sera absent des séries, la 358 ne deviendra qu’une région combinée, ce qui s’avère une excellente nouvelle pour une piste comme Cornwall qui accueillera vraisemblablement plusieurs Américains du centre de l’état de New-York. Seulement deux visites en sol canadien auront lieu soient Cornwall le 14 juillet et Brockville le 19 octobre.

Long calendrier en Sportsman

La série DIRTcar Sportsman sera encore une fois divisée en trois régions, Cornwall le jeudi 15 août et Brighton les 20 et 21 septembre seront les deux seules pistes canadiennes visitées. La série combinée débutera plus tôt cette année avec l’ajout de Land of Legends avant Fulton, la série aura lieu ensuite durant le Super DIRT Week pour terminer le championnat à Brockville.

Série DIRTcar Pro-Stock

C’est la série DIRTcar Pro-Stock qui pourrait souffrir le plus de l’absence des pistes québécoises alors qu’une seule visite en sol canadien est prévue, le dimanche 7 juillet du côté de Cornwall, normalement suivie par plusieurs pilotes du coin. Est-ce que la distance aura raison du manque de participation? Quoique le calendrier est allégé pour 2019.

DIRTcar : Oui je le veux!

Je réponds personnellement au sondage présentement sur la page facebook de 360nitro concernant DIRTcar. Je réponds oui pour DIRTcar, c’est vrai qu’ils sont loin d’être parfaits, mais ils apportent un livre de règlements qui couvre une majeure partie du Nord, des commanditaires corporatifs qui rapportent autant aux promoteurs qu’aux pilotes. Vous allez me dire que c’est bien peu d’argent, mais c’est mieux que 0 $.

Je pense que les pistes s’isoleraient en quittant DIRTcar, chacune d’entre elles auraient possiblement leurs propres règlements dit ‘’maisons’’. Il y a de ces règlements qui ont certainement du sens, mais cela amènerait certainement de la confusion pour les équipes qui devraient s’adapter à différents types afin d’être conformes, ce qui pourrait possiblement limiter le voyagement. En ce moment, un pilote Sportsman de Drummondville peut prendre son petit bonheur et visiter les pistes de l’Ontario et de New-York sans nécessairement effectuer de changements majeurs à sa voiture, car les règlements sont les mêmes.

Aurions-nous droit à des séries, des bonis pour les pilotes? Est-ce que les pistes investiraient l’argent des sanctions DIRTcar afin de construire des séries pour attirer des pilotes ? On tente en vain de faire certaines séries Québec-Ontario depuis plusieurs années et le succès est assez mitigé autant en participation qu’en collaboration entre promoteurs. Imaginez si tout le monde était indépendant, moi personnellement, cette perspective me fait peur et ne ferait rien pour aider notre sport…

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Archives de Martin Bélanger

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