Il faut que je l’avoue, la victoire de William Byron (Chevrolet no 24) ne m’a pas impressionné l’année dernière au Daytona 500. Lui et son coéquipier Alex Bowman (Chevrolet no 48) avaient utilisé de force (contacts!) pour déstabiliser Keselowski (Mustang no 6) créant une mêlée qui allait nécessiter une situation de drapeau jaune et une relance tout aussi controversée qui allait consacrer Byron comme gagnant du 500.
Toutefois, cette année, alors que Austin Cindric (Mustang no 2) se battait encore une fois pour la victoire (Cindric était définitivement le grand meneur du Daytona 500 de cette année), son accrochage avec Cole Custer (Mustang no 41 et Denny Hamlin, Camry no 11) allait, encore une fois, provoquer une autre mêlée un peu avant la ligne d’arrivée ce qui allait permettre à Byron de passer de sixième à…premier! Byron a tout simplement su éviter le chaos devant lui et, cette fois, gagner le Daytona 500 de façon magistrale et sans équivoque!
Cependant, il faut avouer que cette course légendaire n’a pas, encore une fois, été des plus propres. Certains accrochages n’ont pas été des plus « kosher ». Comment le champion Joey Logano (Ford no 22) a-t-il commis une telle bévue alors qu’il faisait contact avec Ricky Stenhouse Jr. (Chevrolet no 47) d’une façon trop évidente emportant avec lui Kyle Busch (Chevrolet no 8) qui faisait une si belle course?
Autre note d’importance, que faisait Helio Castroneves dans ce cirque? Ce légendaire pilote de 49 ans avait-il vraiment besoin de s’illustrer en NASCAR (même s’il avait terminé en cinquième en Série ARCA deux jours plus tôt)? Au moins, sur une note plus positive, il faut mentionner l’excellente performance du sept fois champion Jimmy Johnson qui a terminé troisième au 500 au volant d’une…Toyota (désolé pour les inconditionnels de Chevrolet ce qui démontre qu’un champion, c’est un champion, peu importe ce qu’il conduit!). Aussi, il est évident que NASCAR a trouvé la formule parfaite pour équilibrer les performances des trois marques en piste (Chevrolet ZL-1, Ford Mustang Dark Horse et Toyota Camry XSE). Cependant, je crois que l’organisation devrait revoir ses normes en matière d’aérodynamique suite à cette autre cabriole « dans les airs » de Ryan Preece (Mustang no 60) !
Bon! Ça y est, on est reparti pour une autre saison. Le but est encore une fois d’en arriver à un championnat à la fin de la saison. Plusieurs amateurs de NASCAR (et surtout de Chevrolet) n’ont pas aimé le fait que Joey Logano (Ford no 22) ait réussi à tirer son épingle du jeu l’année dernière devenant le Champion 2024. Ils auraient aimé que ce soit Kyle Larson (Chevrolet no 5) pour plusieurs raisons plus ou moins évidentes les unes que les autres qui soit sacré champion. Pourtant, les règles du jeu sont les mêmes pour tous. Et on ne s’attend pas à ce qu’il n’y ait de changement avant 2026. Et là encore, si Logano est toujours dans le coup, n’oubliez pas qu’il conduit pour la formidable équipe de Roger Penske qui a gagné tant de championnats dans diverses catégories avec diverses marques de voitures…
Sur ce…bonne saison!