Le départ de cette 67e édition du « Great American Race » a été donné sous un ciel menaçant, avec Chase Briscoe (No.  14) en pole position aux côtés d’Austin Cindric (No.  2). Dès le premier tour, Briscoe a conservé la tête, mais rapidement, la hiérarchie a évolué avec Joey LogaNo.  (No.  22), Ryan Blaney (No.  12) et William Byron (No.  24) qui se sont imposés à tour de rôle.

Après seulement 11 tours, la pluie a interrompu la course, forçant l’affichage d’un drapeau rouge pendant plus de trois heures. À la reprise, William Byron était en tête et a mené un peloton agressif où la bataille faisait rage à chaque virage.

Neutralisations et incidents majeurs

Cette édition du Daytona 500 a été particulièrement mouvementée avec un total de 7 neutralisations ayant impacté le déroulement de la course. Voici les principales interruptions :

• Tour 9 : Premier drapeau jaune pour cause de pluie.
• Tour 11 : La pluie s’intensifie, affichage du drapeau rouge pour plus de trois heures.
• Tour 63 : Incident entre Denny Hamlin (No.  11) et Zane Smith (No.  71), entraînant une neutralisation.
• Tour 83 : Débris en piste provoquant une Nouvelle interruption.
• Tour 162 : Jaune pour débris dans le virage 1 venant perturber les stratégies de fin de course.
• Tour 186 : Ty Dillon (No.  77) reçoit le « lucky dog » après la neutralisation.
• Tour 196 : Le « Big One », un carambolage massif impliquant plus de 8 voitures, déclenchant un drapeau jaune menant à la prolongation.

Une finale sous haute tension après un énorme carambolage

L’action a atteint son paroxysme au tour 196, avec un énorme accident en chaîne causé par une légère poussée de Cole Custer (No.  41) sur Christopher Bell (No.  20). Ce dernier a perdu le contrôle, déclenchant un effet domino  impliquant de nombreux favoris. Ryan Preece (No.  60) a été envoyé en l’air, son bolide atterrissant sur celui d’Erik Jones (No.  43), tandis que Brad Keselowski (No.  6), Daniel Suárez (No.  99), Kyle Larson (No.  5), Bubba Wallace (No.  23), Justin Allgaier (No.  40) et Chase Elliott (No.  9) se retrouvaient piégés dans l’accident.

Après plusieurs minutes sous neutralisation, la course a repris pour la prolongation menant à la victoire de Byron (No.  24).

La victoire se joue à la toute fin

Dans le denier droit, William Byron (No.  24), Tyler Reddick (No.  45) et Jimmie Johnson (No.  84) se sont livrés une bataille féroce. Byron, bien positionné dans le peloton de tête, a su éviter les pièges et a franchi la ligne d’arrivée en premier, décrochant sa deuxième victoire consécutive au Daytona 500 !

Top 10 – Classement final

1. William Byron (No.  24)
2. Tyler Reddick (No.  45)
3. Jimmie Johnson (No.  84)
4. Chase Briscoe (No.  14)
5. John Hunter Nemechek (No.  42)
6. Alex Bowman (No.  48)
7. Ryan Blaney (No.  12)
8. Austin Cindric (No.  2)
9. Justin Allgaier (No.  40)
10. Chris Buescher (No.  17)

Bilan et réactions

Un impressionnant total de 51 changements de meneur avec 14 pilotes différents et 7 drapeaux jaunes ont animé cette course.

Le vainqueur William Byron (No.  24) a exprimé sa fierté et sa gratitude envers son équipe, soulignant l’importance du travail collectif et de la patience sur ce type de circuit. Grâce à cette victoire, il décroche une place assurée en séries éliminatoires.
De son côté, Jimmie Johnson (No.  84) a impressionné en montrant qu’il pouvait encore rivaliser avec les meilleurs malgré son nombre peu élevé de présences. Sa troisième place est un rappel de son immense talent et de son expérience sur les superspeedways.

Certains favoris, comme Ryan Preece (No.  41) et Christopher Bell (No.  20), auront une revanche à prendre après avoir vu leurs espoirs s’envoler dans le carambolage du tour 196.

En conclusion

Dès la semaine prochaine, les pilotes se donneront rendez-vous à Atlanta pour la seconde épreuve de la saison. La course de février 2024 à Atlanta a été la plus serrée de l’histoire, impliquant trois bolides. Daniel Suárez (No.  99) avait remporté la course avec seulement 0,003 seconde d’avance sur Ryan Blaney (No.  12) et 0,007 seconde sur Kyle Busch (No.  8).

Et voilà, la saison 2025 de la CUP est maintenant lancée, il ne reste que 35 courses avant de connaître le prochain champion (un peu d’ironie ici). Que les dieux bénissent les rois de la course.