Bristol…n’est plus Bristol!

Crédit photo : Jonathan Bachman/Getty Images

Il n’y a rien de plus difficile pour un chroniqueur de course automobile que d’avoir une opinion sur une course aussi « platte » que celle de Bristol en Coupe NASCAR samedi soir dernier!

Surtout Bristol! Pendant des années, j’attendais avec impatience cette course de la fin de l’été, le Bass Pro Shops Night Race 500 (autrefois le Food City 500, si ma mémoire est bonne…). Je me souviens des courses endiablées où il se produisait des accidents, où il y avait de la compétition, où…il se passait quelque chose!

Sans vouloir enlever quoi que ce soit à la brillante victoire de Kyle Larson (Camaro no 5) à cette épreuve, victoire accompagnée de quelques records personnels pour l’équipe de Hendrick Motorsport, ce fut une des courses les plus « plattes » de la saison. Plus « platte » que celle de l’All-Star gagnée par Joey Logano (Mustang no 22). Le dénominateur commun? Les deux ont mené presque toute la course sans être ennuyé par tout autre concurrent.  Oh! Pendant une première partie de la course, Martin Truex Jr. (Camry no 19) fut un facteur d’importance…mais comment un tel champion a-t-il « réussi » à dépasser la vitesse limite dans les puits? Sa pénalité a tout simplement détruit le show ! Pour le reste, l’amateur de NASCAR n’y aura vu que quelques « attritions » (le mot anglais qui signifie aussi « attrition » en français mais en sous-entendant le terme « échec par usure ».

En d’autres mots, les nombreux abandons ont été le résultat d’un manque d’effort des autres équipes pour gagner. Comme si le cœur n’y était plus! Pourtant, les deux premières courses de cette première séquence d’élimination de la Coupe NASCAR nous ont apporté d’incroyables surprises! Pas à Bristol! Mais où est-il ce fameux « It’s Bristol, baby! ». 

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