Tommy Lizotte en a assez !

Crédit photo : Daniel Mailhot

Tommy Lizotte : je suis tanné que le monde pense que ça prend encore 800hp pour faire avancer un char.

Notre pilote Semi-Pro open no777, Tommy Lizotte, originaire de La Pocatière, doit parcourir plusieurs kilomètres pour vivre sa passion : les courses automobiles. Conduisant un Station Wagon reconnaissable entre tous, Tommy se distingue dans le monde des courses.

Actuellement, il est en tête du championnat Drummond dans la classe Semi-Pro open, avec une victoire remarquable à l’autodrome Drummond. En plus de cette performance, samedi dernier, Tommy a livré une chaude lutte contre le pilote Martin Thibert terminant en deuxième place.

Pour Tommy, la course n’est pas seulement un passe-temps, mais une véritable passion qui se manifeste à travers son dévouement à la préparation et à l’entretien de sa voiture. Sa Monte-Carlo 1985 n’est pas simplement un véhicule, c’est le fruit de longues heures de travail acharné et de perfectionnements constants. Tommy investit énormément de temps et d’énergie pour s’assurer que chaque pièce de son véhicule fonctionne à la perfection, ce qui lui permet de se surpasser à chaque occasion.

À travers chaque course, Tommy démontre que, avec du travail acharné et une véritable passion, on peut transformer une simple voiture en un bolide de course performant. Sa détermination est un exemple inspirant pour tous.

Mais qu’est-ce qui explique son succès en ce début de saison ?

Parlons d’abord de sa voiture : une Monte-Carlo 1985 G-Body. Cette voiture a une histoire remarquable, ayant appartenue à Jonathan Galipeau de JO DIRT Fabrication. D’ailleurs, Jonathan est particulièrement fier de voir son ancienne voiture performer de la sorte sous la conduite de Tommy Lizotte.

‘Tommy précise : j’ai cette voiture depuis 2ans, l’an passé a été une saison de problèmes, mais j’ai fait 5 podiums, donc un à Cornwall, parti 24e fini 2e. Ma voiture a seulement un toit de Station Wagon, les bras de différentiel sont encore à leur place d’origine sur ce frame-là qui est complètement stock, ce n’est pas un Late Model, tient à préciser Tommy.’

Le moteur !

‘Un moteur à 405hp et 410 de torque, un char de constance. C’est un 355, ça roule au gaz de pompe! C’est l’équivalent d’un 603. Je n’ai pas tout mis mon argent sur la suspension et pas sur le moteur, des fois, il en manque, mais la voiture est compétitive quand même.

Si le monde ne me croit pas pour le HP, ils ont juste à payer le dyno et on va y aller avec plaisir. Je suis tanné que le monde pense que ça prend encore 800hp pour faire avancer un char… ça prend un juste milieu, affirme Tommy.’

‘Des courses, ça se gagne dans le garage !

Le temps sur la voiture, ça ne coûte rien, le monde oublie ça souvent !

On n’a pas de budget nous, on met du temps, je prends ça à cœur comme si ça serait un modifié gros bloc ! Chaque soir, je travaille dessus, l’entretien rend la voiture compétitive! C’est un ensemble de tout qui fait que ça va vite, indique Tommy.’

Détails intéressants qui nous montrent un des côtés des coulisses de la course automobile. Souvent, ce sont les petits détails qui font toute la différence. Tommy a mis l’accent sur la régularité et la mise au point. Personne ne remet en doute son effort, engagement et responsabilité. Jumelé à son habilité de piloter son Station Wagon offre une combinaison gagnante qui explique les résultats exceptionnels qu’il a obtenus lors deux premières courses.

La plus grande barrière par rapport aux courses est les coûts qui y sont liés pour cette petite équipe.

‘Tout le monde pense qu’on est riche vu que le char est beau et qu’on a un gros trailer, mais ce trailer-là, on a payé ça encore moins cher qu’un petit 20 pieds, mentionne Tommy.’

Présentement, notre pilote vit d’agréables moments avec son père Yves Lizotte no 44.

‘Je prends ça à cœur, la classe me tient à cœur aussi. Je vais être là samedi à Drummond, je suis présentement 1er au championnat et je compte bien y rester.

Il y a 3-4 pilotes dans la classe qui roulent beaucoup aussi, on ne sait jamais qui peut gagner. Mais on vise la plus haute marche du podium c’est sûr, tout en faisant des courses très propres, ajoute Tommy.’

La classe Semi-Pro Open offre habituellement des courses intenses à l’autodrome Drummond, qui sont souvent ponctués de rebondissements. À ne pas manquer donc ce samedi 1er juin la soirée rêve d’enfants alors que la classe Semi-Pro sera du programme. Les amateurs seront rivés sur le 777.

Je souhaite bonne saison à la famille Lizotte.

Chroniqueur / Photographe
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