La FIA a jumelé les 2 escales asiatiques du championnat du monde de Formule 1, alors j’ai fait de même pour ma chronique. Le Grand Prix de Singapour et celui du Japon.

     Commençons par le GP de Singapour en provenance du circuit de Marina Bay à Singapour. Premièrement, un léger changement du tracé attendait nos pilotes. Le secteur du passage sous les estrades a dû être retiré pour cette année, dû à des travaux sur la Marina. Le circuit a donc été réduit de 4 virages et raccourci d’une dizaine de secondes au tour. Un GP de nuit nous fait voir des images incroyables, avec les yeux des pilotes lors de gros plans, avec leur visière claire. Une controverse est venue du côté de Red Bull à cause de commentaires de leur conseiller sportif Helmut Marko. Il a ni plus ni moins été raciste à l’endroit de Sergio Perez. Ce genre de commentaires n’a pas sa place. Un avertissement formel lui a d’ailleurs été décerné. Selon Hamilton, ce n’est pas suffisant, et je pense comme lui de ce côté-là. Il aurait dû être pénalisé beaucoup plus pour ces propos.  Une expulsion pure et simple des paddocks aurait même dû lui être donnée, au minimum.

La qualification a été l’affaire de Carlos Sainz, qui a d’ailleurs tout dominé sauf la première séance des essais libres. Une séance de qualifications qui fut serrée du début à la fin, la plus serrée depuis le début de la saison, selon moi.

 Plusieurs surprises, des bonnes et des moins bonnes pour le résultat des qualifications. Verstappen et Perez exclus de Q3. Une première cette saison. Est-ce que le règlement d’interdiction de pièces mobiles sur l’aileron avant va nuire à la monoplace autant? A suivre. 

     Ferrari, avec Carlos Sainz en tête, domine ces qualifications, les meilleures depuis le début de la saison.

Verstappen a eu droit non pas à un passe-droit, mais bien à 3. En effet, à 3 occasions, le pilote Red Bull a bloqué un ou des adversaires derrière lui, dont une attente de 14 secondes à la sortie des puits. Aucune pénalité, Navrant. Un autre œil au beurre noir à la FIA. J’étais sur le point de décerner mon œil au beurre noir de la semaine à la FIA, quand soudain un certain Lance Stroll est arrivé sur le tapis. Crash majeur en qualif, il ne peut même pas prendre le départ de la course, sa voiture ayant été trop démolie lors de l’impact avec le mur. Papa lui a peut-être dit qu’il avait coûté assez cher pour ce week-end. Franchement, est-ce que Lance Stroll a toujours sa place en F1? Personnellement, ça fait un petit bout de temps que Aston Martin aurait dû changer le pilote québécois pour mettre à la place, Felipe Drugovich, le dernier champion de F2 et pilote de réserve de l’Équipe. Qu’est-ce que l’écurie a à perdre?

     Pour la course, Ferrari, pour une fois, a eu un comportement exemplaire, autant en stratégie qu’aux arrêts aux puits. Que dire du Smooth Operator, Carlos Sainz, et son intelligence de course hors du commun. Le meilleur exemple de son intelligence a été de laisser Landos Norris à l’intérieur de la seconde pour qu’il puisse bénéficier du DRS et se défendre contre les 2 voitures Mercedes.

     Mon dépassement de la semaine va à Esteban O’Con sur Alonso et Perez, un après l’autre lors du 37^e tour.

Ce fut une course qu’on peut qualifier d’ennuyante, jusqu’à 5 tours de la fin. 4 Pilotes se battaient pour la victoire, Verstappen exclu de ces combats, très bizarre comme vision, mais rafraichissante. Finalement, Carlos Sainz a manœuvré de brillante façon pour venir remporter le Grand Prix, sa 2^e victoire en F1. La première victoire de Norris lui échappe encore, mais quelle performance ainsi que celle de Piastri avec P2 et P4 comme résultat. Hamilton termine 3^e un peu par défaut suite à l’accident de Russell. Un peu bête comme fin de course en frôlant de trop près un muret et qui brisa son essieu arrière pour terminer dans le mur.

     Mon Pilote de la Semaine est décerné à Carlos Sainz. Comment ne pas lui donner les honneurs suite à cette course de maître qu’il nous a servie. Un bon GP grâce surtout à la fin de la course.

Semaine suivante, Grand Prix du Japon sur le magnifique circuit de Suzuka. Un des circuits qui fait l’unanimité autant des pilotes que des partisans. Les Red Bull de retour en forme. Verstappen retrouve la pole position. Les 2 McLaren tout juste derrière lui sur la grille de départ. Piastri, mon pilote chou-chou, et oui je dois l’avouer, 2^e sur la grille, première fois en F1 sur la première ligne. Verstappen devra se méfier du départ.

Norris et Piastri connurent un excellent départ, même que Vertsappen est passé très près de perdre la position de tête en oubliant presque Norris à sa gauche. Il ne manquait que quelques mètres à Norris pour venir le doubler. Son co-équipier par contre. Ouf dure journée au bureau pour Sergio Perez. Checo n’était visiblement pas dans son assiette. Quelques contacts qui lui ont coûté 2 ailerons avant, 2 pénalités de 5 secondes à cause de mauvais comportement derrière la voiture de sécurité, abandon, retour en piste pour écouler sa 2^e pénalité qui lui aurait coûté 3 places sur la grille à la prochaine course, et abandon de nouveau. D’ailleurs, je lui décerne sans opposition le prestigieux prix de l’œil au Beurre Noir de la Semaine. Les Aston Martin semblent en bonne forme au départ, Alonso passant de la 10 à la 6^e place et Stroll de la 17^e à la 11^e, et ce en quelques tours seulement. Malheureusement pour Stroll, sa course s’est arrêtée prématurément dû à un bris de l’aileron arrière. Est-ce à cause de son accident de la semaine dernière? Une pièce endommagée qui est passée inaperçue par les ingénieurs?

     Mon Dépassement de la Semaine va à Russell sur Hamilton à la chicane. Ça aurait pu sortir les 2 voitures de la course. Hamilton ne s’est pas laissé faire en doublant à son tour Russell au bout de la ligne droite des puits pour reprendre sa position.

     Verstappen a été tout simplement intouchable cette semaine. Avec son triomphe, il a permis à Red Bull de remporter son 6^e Championnat du Monde des Constructeurs. Bravo à l’Écurie Red Bull pour cet exploit. Verstappen en est le grand responsable car l’équipe n’a pu compter sur Perez depuis plusieurs GP.

Mon pilote de la Semaine est décerné à Osacar Piastri. Oui, j’ai dit plus haut qu’il était mon chou-chou, mais son premier podium vaut la peine d’être souligné. Coup de théâtre, citant ici Pierre Houde de RDS, Piastri est ex-aequo avec Lando Norris. Norris a livré la marchandise cette semaine. 2^e fois de suite qu’il termine second, il a mentionné sur la radio d’équipe qu’il devrait dépasser Piastri sinon les 2 positions de McLaren pourraient être en péril. Dès qu’il a passé, il s’est sauvé devant, prouvant qu’il était vraiment plus rapide que Piastri. Autre Grand Prix stratégique, cette fois de la part de McLaren.

Bravo à McLaren qui remporte la palme de Mon Pilote de la Semaine pour le Grand Prix du Japon.      Semaine de relâche pour le Grand Cirque. On se retrouve dans 2 semaines pour le Grand Prix du Qatar. Un autre GP de nuit des plus spectaculaires. Mais dans un pays…… Je vais m’arrêter là. Alors dans 2 semaines, l’action reprend. Y serez-vous? Moi j’y serai.