Les rumeurs vont bon train que la marque Dodge de Stellantis (nouveau consortium auquel Chrysler-Dodge appartient) effectue un retour en Coupe NASCAR. Une grande partie de ces rumeurs provient du fait que le légendaire pilote américain Tony Stewart, en partie propriétaire de l’écurie Stewart-Haas qui utilise des Ford Mustang en NASCAR (Kevin Harvick no 4, Aric Almirola no 10, Ryan Briscoe no 14 et Cole Custer no 41) ait déjà un contrat avec Dodge pour des véhicules en NHRA (championnat de courses d’accélération sous le nom de Tony Stewart Racing) conduits, entre autre, par sa compagne Leah Pruett. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.
Alors que ce serait intéressant, voire captivant que Dodge revienne en NASCAR (un vœu déjà exprimé par le défunt Sergio Marchionne alors président de Fiat Chrysler devenu depuis son décès Stellantis), il faudrait que l’actuelle administration (surtout européenne) y trouve son compte car, financièrement, Stellantis est déjà profondément impliqué en rallye en Europe, en courses d’endurance avec Peugeot, en Formule Un avec Alfa Romeo et j’en passe!
De toute façon, Stellantis devrait y aligner des Challenger (selon la logique de la formule actuelle), une marque qui disparaîtra l’an prochain (elle devrait être remplacée par une version électrique seulement en 2024). À moins que NASCAR crée une version «all-electric» de ses voitures de compétition d’ici là!
Le contrat de Stewart-Hass avec Ford devrait se terminer en 2023. Stewart-Haas serait-il prêt à «repartir de zéro» pour former une équipe utilisant des V8 Dodge (Hemi) eux-mêmes voués à une disparition à la fin de 2023-24? Ce n’est qu’une question de gros bon sens…et surtout de gros sous!
Dodge de retour en NASCAR ? J’en doute…du moins pour le moment…