Si vous avez eu le courage de rester à l’écoute des 24 Heures du Mans 2022 à la télé (Discovery Velocity en a livré la grande partie), vous avez certainement vu que le constructeur japonais Toyota en a été le (seul) joueur principal du début à la fin et ce, pour la cinquième fois de sa participation à cette grande classique souvent surnommée «Le Grand Prix d’Endurance». Il faut dire qu’il n’y avait pas tant de concurrence dans la division à laquelle Toyota participait, c’est-à-dire celle des Hypercar (ce qui devrait changer l’an prochain). En fait, il n’y avait que les deux Toyota GR010 Hybrid, les deux Glickenhaus 007 et une Alpine A 480 Gibson d’inscrites à ce niveau.

Toyota Gazoo Racing a donc gagné cette 90e édition du Grand Prix d’Endurance grâce à la Toyota GR010 no. 8 de Brendon Hartley, Sebastien Buemi et Ryo Hirakawa (ce dernier étant un débutant dans cette série supérieure) suivie de la Toyota no 7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et Jose Maria Lopez.

La course s’est déroulée avec peu d’histoire (sauf pour quelques accrochages et autres incidents sans grande conséquence) ce qui a permis à l’équipe JOTA composée de R. Gonzales, A. Da Costa et W. Stevens de gagner la division des LMP2 avec, naturellement, une Oreca 07 à moteur Gibson (des 27 voitures inscrites dans cette catégorie, une seule n’était pas une Oreca!).

Toutefois, dans la division LMGTE Pro, tous les yeux étaient tournés vers les Corvette de  Milner, Tandy et Sims et surtout de Garcia, Taylor et Catsburg mais aucune des deux n’aura réussi à terminer la course! La victoire est donc allée à Bruni, Lietz et Mackiovecki sur Porsche 911 RSR. Il y avait sept équipes inscrites à cette catégorie.

Enfin, dans la catégorie des LMGTE Am (23 équipes inscrites), ce fut un peu plus excitant alors que l’équipe de Keating, Chavez et Sorensen a réussi, au volant de leur Aston Martin AMR à contenir une meute de Porsche 911 et Ferrari 488 derrière!