Marcus Ericsson triomphe à l’Indy 500

(Collaboration spéciale, Geoffroy Lettier US-Racing.com)

Ce n’était pas le pilote de la Chip Ganassi Racing le plus attendu, mais Marcus Ericsson est celui qui est sacré à l’Indy 500.

Il fallait avoir les nerfs solides pour le Suédois Marcus Ericsson dans les deux derniers tours de la course. The Greatest Spectacle in Racing a été interrompu au drapeau rouge à la suite d’un accident de Jimmie Johnson dans le virage n°2.

La course est repartie à deux tours de la fin et Marcus Ericsson a parfaitement contenu les assauts de Pato O’Ward dans les derniers instants. Le Mexicain prend finalement la deuxième place devant Tony Kanaan, Felix Rosneqvist et Alexander Rossi pour le top 5.

Je ne peux pas y croire. Vous ne pouviez rien tenir pour acquis avant d’avoir gagné. La monoplace était incroyable. Je veux remercier la Chip Ganassi Racing et Honda. Je n’arrive pas à y croire.

Marcus Ericsson

Conor Daly, Hélio Castroneves, Simon Pagenaud, Álex Palou et Santino Ferrucci complètent le top 10.

Marcus Ericsson n’est que le second pilote natif de Suède à s’imposer aux 500 miles d’Indianapolis après Kenny Bräck en 1999.

Le virage 2 en a piégé plus d’un

Le virage n°2 de l’Indianapolis Motor Speedway aura une fois de plus été fidèle à sa réputation. Jimmie Johnson s’y est fait piéger en toute fin de course en coupant beaucoup trop à l’intérieur, mais avant lui, Rinus VeeKay, Callum Illott ou encore Romain Grosjean avaient mis fin à leur course en tapant dans le mur extérieur à cet endroit.

Scott McLaughlin est également parti à la faute, mais dans le virage n°3. Le Néo-zélandais a remis toutes les stratégies à plat, puisque son accident a contraint à une nouvelle neutralisation, alors qu’il ne restait que 50 tours à couvrir.

Victime d’un accident vendredi lors du Carburation Day, Colton Herta n’a jamais réussi à trouver le rythme ce dimanche en course. Le pilote de la Andretti Autosport, s’est battu avec une monoplace à la tenue de route déplorable et a finalement mis pied-à-terre à 71 tours du drapeau à damier et ce alors qu’il était déjà relégué à plusieurs tours.

Nouvelle déception pour Scott Dixon

Auteur de la pole position la plus rapide de l’histoire des 500 Miles dimanche dernier, Scott Dixon a joué devant tout au long de la course, jusqu’à commettre un gros impair lors du dernier arrêt sous drapeau vert. Le sextuple champion IndyCar, vainqueur en 2008 de l’Indy 500 a commis un excès de vitesse en entrant ravitailler.

La sanction ne s’est pas faite attendre, un passage par la voie des stands à vitesse réduite au tour suivant et toute chance de victoire envolée. Scott Dixon termine finalement à la vingt-et-unième place.

La Team Penske et la Andretti Autosport dans le dur

Lors de cette course deux mastodontes ont souffert, la Team Penske et la Andretti Autosport. Les deux écuries misaient gros sur cette édition 2022 des 500 Miles, mais ni l’une ni l’autre n’aura pesé durant la course.

Pour l’écurie de Roger Penske, Josef Newgarden est le meilleur représentant sous le drapeau à damier, en treizième position, alors que Will Power termine quinzième. Quant à Scott McLaughlin, il est classé vingt-neuvième.

Pour l’écurie de Michael Andretti, Alexander Rossi sauve les meubles avec une cinquième place. Il faut descendre à la dix-neuvième place pour trouver la trace du rookie Devlin DeFrancesco.

Après trois semaines passées à Indianapolis, il faut très vite tourner la page puisque l’épreuve de Detroit se présente dès le week-end prochain.

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