Aurons-nous une saison 2022 complète ?

Crédit photo : Steve Berthiaume

Malheureusement, mon titre et ma chronique vont sembler négatifs et alarmistes mais c’est une réalité que l’on pourrait vivre à l’été 2022 à nos pistes, la pénurie de pneus pourrait empêcher certains évènements d’être tenus.

L’annonce du fabricant American Racer qui suspend la fabrication de ses pneus pour Modifié, faute de matériaux de fabrication, a fait réagir la communauté des courses et déjà plusieurs pistes qui utilisent cette bannière sont en mode réaction. La piste de Grandview sera plus permissive envers les pilotes pour l’utilisation de certaines sortes de pneus American Racer et le début de la soirée sera plus tardif et le nombre de tours sera réduit. La piste de Fonda sous Brett Deyo va accepter autant les pneus American Racer que Hoosier.

Quelles sont les solutions ?

  • Est-ce que les fabricants de pneus peuvent changer leurs recettes de fabrication ? Je doute fortement qu’ils peuvent le faire rapidement sans en affecter la durabilité et la performance et surtout sans avoir fait des essais, les pilotes n’auraient possiblement pas confiance au produit non plus.
  • Je crois que les lignes de communication devront être encore plus grandes entre les pilotes et les promoteurs, si les équipes commencent à appeler les promoteurs et mentionnent qu’ils ne seront pas capables de courir faute de pneus, il faudra peut-être annuler certains programmes durant la saison et se concentrer sur certains évènements.
  • Cette communication devra être présente également entre les promoteurs, je crois que tous doivent être capable d’avoir un certain nombre d’évènements dans la saison, donc tout le monde devra travailler ensemble.
  • Il faudra revoir la quantité de tours dans les finales, surtout lors des évènements spéciaux, je doute que l’on assiste à plusieurs épreuves de 100 tours cette saison, je crois que nous verrons plus des 40 à 60 tours sur le vert.
  • La préparation d’une piste de course est un art et les préparateurs sont à la merci de Dame Nature mais je pense qu’il faut préparer les pistes afin qu’elles soient les moins abrasives possible.

Nous l’avons mentionné à plusieurs reprises qu’il y aurait des dommages collatéraux avec la pandémie actuelle. Pour une première fois en 3 saisons, les promoteurs canadiens peuvent ouvrir à leur date régulière et avec une pleine capacité, mais voilà qu’une autre épée de Damoclès pend au-dessus de leur tête… espérons que cette situation très préoccupante se règle rapidement…

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Archives de Martin Bélanger

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