En ce mois d’avril, les bonnes nouvelles s’enchaînent avec la chaleur qui s’installe, la pandémie qui termine, la fébrilité des amateurs de terre battue qui se fait sentir, les équipes de courses qui se préparent pour leurs premiers programmes d’ici un mois et l’odeur du gaz qui nous monte à l’esprit. Oublions le négatif pour cette chronique, allons vers le positif !
Une année chargée à Granby
Sérieusement, avez-vous vu le grandiose calendrier de Granby. On va rouler souvent à Granby et un vent de changement s’inaugure pour le promoteur Lussier. Depuis la nouvelle sanction NASCAR, je me doutais fortement qu’il y aurait un nouveau format pour les programmes granbyens et ça frappé fort avec une présentation de 25 programmes et diffusée sur Floracing. En décortiquant les vingt-cinq soirées, j’ai remarqué pour un programme régulier, une finale ne dépassera jamais 50 tours, un type de changement que j’apprécie énormément.
Effectivement, malgré cette baisse de tours liée à l’inflation, ça apporte un atout favorable au spectacle. Les spectateurs aiment les dépassements, la compétition féroce entre les pilotes donc, logiquement, en ayant une finale de 30-40-50 tours, les gars vont être moins patients et la vedette qui va partir à l’arrière du peloton va réussir à être en avant, mais il sera agressif.
Aussi, une méthode qui a attiré mon attention est les 3x 50 tours le 17 septembre. Je n’ai aucune idée comment le programme sera déroulé, mais assurément qu’avoir 3 finales en une soirée sera excitant. Certains peuvent penser à cette démarche excessive, mais préfériez-vous avoir une finale de 150 tours ? Se poser la question nous donne la réponse !
Pour compléter, de nombreux évènements d’ampleur seront présents à l’autodrome Granby, soit les deux soirées de la série Canadienne Gros Blocs, la série Canadienne 358, le Québec Bowl (23-24-25 juin), le Rebel Bowl (17-18 septembre) et la série Sportsman Superstar. Bref, espérons que dame nature soit coopérative à Granby.
À Drummond, c’est tranquille pour cette année.
En voyant le calendrier 2022 de Drummondville, je suis prêt à mettre la main aux feux, qu’on reviendra aux courses en 2023. En plus, d’être retourné avec DirtCar et de vouloir payer les frais, j’ose imaginer que ce n’est pas la dernière année pour le mythique circuit de Drummondville. Pour le promoteur Bussières, il veut sans aucun doute le retour de la Série SuperDirtCar et essayer d’y séduire les World of Outlaws, mais je doute qu’il soit en possibilité de réussir car les WOO boudent le Canada depuis quelques années.
Pour le calendrier 2022, le mois de septembre sera signé Drummondville, les grands shows seront présentés durant ce mois. Bien hâte de voir le Québec Dirt Weekend avec une finale de 125 tours Modifié, toutefois, on a diminué les tours de ce qu’on avait annoncé pour 2021 soit 170 tours. Bon ajustement du promoteur, car ça aurait été interminable de compléter la course.
Pour les courses Sportsmans à Drummondville, le promoteur a enlevé l’injustice que certaines personnes criaient, dorénavant les gars de Modifié ne pourront pas courser avec un Sportsman pour les évènements d’envergure en Sportsman. Pour finir, quelques classes rarement présentes y seront, dont les Semi-Pro open qui feront quelques apparitions dans certains programmes et les Sports compacts.
Bref, je suis convaincu qu’avec un calendrier comme celui-ci, ce n’est pas la fin pour Drummondville, car quand ça sera réellement la fin, sans aucun doute le calendrier va être flamboyant et spectaculaire
Le retour officiel d’une saison au RPM. Enfin le retour du RPM !
Assurément, l’été passé, il y avait quelques soirées de courses, mais la pluie est venue souvent jouer la trouble-fête. Cette année, il n’y a aucune course Gros Blocks sur la cédule, cependant j’aimerais vraiment voir ceux-ci sur le Short Track, mais il reste une date, le 6 août à confirmer, il s’agirait peut-être des Gros Blocks ? Sans aucun doute, le mois de septembre sera chargé avec le Clash au Short Track présenté à la dernière fin de semaine de septembre (29-30 sept).
Allons-nous frapper un mur ?
Soyons réalistes, nous avons au total environ 90 programmes de courses en cumulant les évènements des trois pistes du Québec et Cornwall, malgré la hausse du prix des voitures, des pneus, de l’essence et de toutes les dépenses liées aux imprévus. Les promoteurs se tirent-ils une balle dans le pied avant même le début de la saison estivale ? Le temps nous le dira par lui-même.
Cependant, les programmes ont moins de tours mais, en résumé, avec le nombre de soirées de courses qu’on aura, on revient au même processus, qu’avoir plus de tours pour une catégorie, mais qu’on présente moins de programmes dans l’année. Bref, était-il réellement le temps de lancer une énorme saison du côté de Granby ?
À la vision du promoteur, sans aucun doute. Un retour à la normale, une nouvelle sanction et un site de diffusion qui va couvrir ces évènements sont d’excellents facteurs pour un propriétaire d’y trouver un bon retour financier.
À la vision d’un coureur, c’est tout le contraire. L’inflation fait très mal monétairement, les équipes avec de petits ou moyens budgets seront dans l’obligation de faire des choix. Certains ne pourront plus être en possibilité de faire Granby-Drummond-Cornwall. Ironiquement, quelques pilotes vont devoir être réguliers à une piste uniquement et mettre à part les autres circuits.
Plusieurs aspects positifs et négatifs y ressortent au sujet des calendriers, mais soyons optimistes, les spectateurs vont être gâtés de courses. On n’en manquera pas cet été.
Mot de la fin
Pour conclure, nos courses s’en viennent et je suis fébrile à l’idée d’aller aux courses. Je m’ennuie des courses, sentir le gaz, sentir les vibrations des moteurs puis finir mes soirées en dégustant une saucisse du resto, etc. Les promoteurs du Québec ont éveillé l’esprit des courses pour 2022, ils sont prêts et je suis prêt à couvrir plusieurs évènements cet été. Bien hâte de retrouver l’action ! Bref, le 30 avril arrive bientôt !