Des décisions qui dérangent !

Le début d’une nouvelle ère !

Nous sommes qu’au début janvier 2022, mais voilà des annonces importantes de la part des pistes du Québec qui viendront possiblement changer le portrait des courses sur terre battue dans un avenir très rapproché. Ces changements auront également un impact en Ontario alors que certains promoteurs vont supporter ces modifications.

Nascar vs DIRTcar

Un des gros changements sera certainement la venue de Nascar sur la terre, avec l’Autodrome Granby et RPM.  La rumeur que 360nitro avait sortie sur l’arrivée de Nascar a été confirmée par le promoteur Dominic Lussier. Il est évident que ce dernier en profitera dès 2022 alors qu’habituellement, il y a une lune de miel qui se déroule entre les 2 parties. Je m’attends à ce que Nascar soit agressif dans leur offre avec les pistes qui embarqueront dans l’association avec un fond de points alléchant et autres.

Cependant, il sera difficile d’établir un bon championnat régional semblable à ce que DIRTcar avait avec le top 16 car je crois que Nascar semble mettre toutes les pistes autant asphalte que terre ensemble. Pour moi, il s’agit d’une comparaison pomme versus orange. Même si Nascar rassemble toutes les pistes de terre ensemble, ce sera Granby, RPM et Grandview en Pennsylvannie, donc difficile d’y faire un comparable quand tu ne connais pas les pilotes.

On discute aussi beaucoup des cartes de membres que les pilotes devront avoir. Je crois que Nascar va les rendre obligatoires et cela va amener une complexité supplémentaire pour les pilotes de nos provinces, étant encore dans la région DIRTcar, je crois que ce sera un choix personnel selon ce que les équipes veulent faire pour suivre les différentes séries et toucher, possiblement, des bonis supplémentaires. Pour 2022, on risque d’être indépendant pour certaines pistes dans notre coin, ce qui rendra la tâche un peu plus difficile pour accumuler des résultats et avoir accès aux bonis DIRTcar.

Temps incertains pour 2 autodromes

Deux autres nouvelles, qui ont secoué notre paysage, sont la mise en vente et aussi de possibles acheteurs pour l’Autodrome Drummond et St-Guillaume. Du côté de Yan, il est sur le respirateur artificiel et j’espère, de tout cœur, que le nouvel acheteur ne sera pas trop pressé de changer le terrain actuel en parc immobilier. Il faudrait que Yan Bussière puisse fermer l’Autodrome Drummond de la manière qu’il veut le faire et saluer les plus de 70 ans d’histoire de cette piste.

La fermeture de Drummond, dans les prochaines années, aura un impact sur les courses un peu partout quoique la situation géographique est différente de ce que j’ai connu en 2010, à la fermeture d’Edelweiss. Le bassin de voitures a rapidement baissé et cela avait eu un impact sur les pelotons à Mohawk, Brockville et Cornwall.

La situation de la vente de St-Guillaume semble être un peu plus nébuleuse mais si jamais c’est un scénario qui est semblable à Drummond, il y a là aussi un bassin de pilotes locaux qui pourrait disparaitre dans les années à venir.

Cela va aussi changer les traditions pour plusieurs ! Dans le pire des cas, si Drummond et St-Guillaume, ferment leurs portes, on risque de voir des chamboulements dans les calendriers de Granby, RPM et les East-Broughton de ce monde. Je ne suis pas dans le secret des dieux mais Dominic Lussier voudrait certainement exploiter la nouvelle flexibilité qui lui sera offerte au Québec.

Une indépendance et travail en silo

Le manque de support envers les pistes canadiennes est un des facteurs de la fin de l’association avec DIRTcar. Au moment d’écrire ces lignes, quelques pistes sont encore en réflexion pour 2022, l’indépendance risque de créer certains silos dans la collaboration entre les promoteurs. Le fait de tous faire partie d’une même association amenait une gouvernance et un sens de structure que les pistes n’auront plus.

Espérons que le respect et les lignes de communication vont rester ouvertes entre nos promoteurs. Je pense qu’il est opportun de montrer à tous et chacun que les pistes sont capables de travailler ensemble sans avoir une structure pour les gouverner.

Il faut que tout le monde trouve sa part dans ceci, autant les promoteurs que les coureurs et les amateurs qui paient le gros prix pour voir un spectacle.

Chroniqueur
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Archives de Martin Bélanger

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