Place aux trois mousquetaires

Comme vous le savez, les trois mousquetaires (Nachos, Doritos, Cheetos et YumYum) n’étaient pas trois comme leurs noms l’indiquent, mais plutôt quatre. Ce dernier chiffre représente le nombre de passes qui étaient disponibles pour accéder à la chance ultime, vendredi prochain, de remporter le titre de la saison d’automne de la prestigieuse série « NASCAR Cup Lacroix-Tuning », présentée par l’autodrome Chaudière, 360Nitro.tv et LM Production.

Pas beaucoup de marge de manœuvre

La marge pour passer au tour suivant ou dire au revoir à la finale est mince. Tout peut se produire dans une ronde de deux courses.  Parlez-en à Steve Gauthier, le pilote de la voiture 360Nitro.tv, qui a perdu sa place dans la grande finale aux dépends de Mathieu Vachon (No 26) au bris d’égalité. Les deux superbes victoires de Vachon ont joué dans la balance même si Gauthier a respectivement terminé en deuxième et sixième position lors des deux dernières courses (incluant celle de vendredi dernier).

Les points accumulés au premier segment ainsi que le classement final à l’arrivée de Vachon, qui a dépassé Gauthier tout juste avant la fin de l’épreuve, auront fait la différence. Avant le départ de la course, le pilote de la voiture 360 avait pourtant une avance confortable de 12 points sur Mathieu Vachon.

Qu’à cela ne tienne, le top 5 au classement général, avant le début de cette 14e épreuve de l’automne, se listait comme suit : Mathieu Tremblay (No 25) 2059 pts, Steve Gauthier (No 360) 2052 pts, Fred Moreau (No 5) 2051 pts, Nicolas Moreau (No 15) 2050 pts et Mathieu Vachon (No 26) 2040 pts.

14e course de la saison

L’Indianapolis 175 présentée vendredi dernier était l’avant-dernière de la saison. Tout pouvait arriver, même si le top 4 semblait bien en selle pour la grande finale. Mais, comme mentionné précédemment dans ce texte, il ne faut jamais, en aucun cas, prendre son classement pour acquis, surtout dans un format de série aussi condensé dans un plateau de pilotes aussi relevés.

Les 29 participants n’avaient pas l’intention d’être de simples figurants, les dix pilotes étant encore en lice pour le championnat croyaient en leur chance, tandis que les 19 autres voulaient faire bonne figure en vue de la prochaine saison qui va débuter juste après la période des fêtes.

La course a été disputée rondement avec seulement cinq neutralisations. Je suis entièrement d’accord avec Éric Gaudreault-Drapeau quant au fonctionnement bizarre de l’algorithme de Iracing pour le déclenchement des neutralisations venant des commissaires de courses virtuelles. Comme cela s’est produit à quelques reprises déjà cette saison, certains incidents de courses auraient dû mener à des drapeaux jaunes. Certains diront que cela reste un jeu et que, selon certaines situations, il peut arriver que l’intelligence artificielle (algorithme) ne soit pas aussi intelligente qu’on aimerait qu’elle soit. Pourtant, l’enjeu de l’épreuve était majeur et qui sait l’effet que cela aurait eu sur la course si les neutralisations non levées l’avaient été. Un pilote victime d’un accrochage aurait pu revenir en piste à temps après un arrêt aux puits ou encore d’autres auraient pu profiter d’un « Lucky dog ». Cependant, dans ce cas-ci, il est difficile d’affirmer que les 4 finalistes pour le titre seraient différents. À coup sûr, le classement final à Indianapolis aurait pu être d’une toute autre allure.

Pour avoir fait quelques courses en mode virtuel sur l’ovale d’Indianapolis, je dois avouer que cette piste représente un défi fort intéressant. Comme je l’ai déjà mentionné dans des articles précédents, pour les spectateurs présents sur place, c’est le pire endroit où aller pour assister à une course. Imaginez, vous êtes assis dans la ligne droite devant leurs puits et vous avez juste en face de vous d’autres gradins. Il vous est donc impossible de voir l’ensemble de la piste. La seule chose que vous voyez, ce sont des voitures passer  à « full pine » sur une ligne droite. Assister à une épreuve de 500 milles à cet endroit serait, pour moi, d’un sommeil profond. Quant à ça, aussi bien assister à une course sur un circuit routier. Oups, désolé je dévie du volet virtuel de ce texte.

Top 5 Indianapolis 175

1-Nicolas MoreauChevrolet Camaro no 15Transit
2-Fred MoreauChevrolet Camaro no 5Transit / Lavoie équipement
3-Jérémy TessierChevrolet Camaro no 21GM Paillé, Précival, Continental encanteurs, Caserne 50 Montréal
4-Mathieu VachonChevrolet Camaro no 26Transit
5-Mathieu TremblayChevrolet Camaro no 25APEX Inspection, LAS Esport, Cerpolait

Tout au long de la saison, Jérémy Tessier, le pilote de la Camaro no 21 semble prendre de plus en plus son air d’aller dans la série et son intrusion dans le top 3 de vendredi dernier en est la preuve. L’absence de Steve Gauthier (No 360) dans le top 5 explique, sans l’ombre d’un doute, son absence parmi les 4 finalistes la semaine prochaine à Homestead.

Pour Nicolas Moreau, il s’agit de sa dixième victoire en carrière dans la série. À ce chapitre, il est maintenant à égalité avec son frère. Les deux « Mathieu » impressionnent chaque semaine, il serait peut-être temps pour eux de former la « Mathieu’s racing team ».

La remontée de la semaine revient à Daniel Alie (No 666) qui a gagné 15 rangs par rapport à sa position de départ. La « Déboulade » du jour appartient à François Benoit (No 711) avec un généreux 17 places perdues. Nicolas Moreau (No 5) est celui qui a mené le plus de tours en étant premier lors de 29 passages de la ligne de départ/arrivée.

En conclusion

Voici donc la liste des 4 gladiateurs qui auront la chance, vendredi prochain, de mettre la main sur le titre de la saison d’automne de la série « NASCAR Cup Lacroix-Tuning » présentée par l’autodrome Chaudière, 360Nitro.tv et LM Production : Nicolas Moreau (No 15), Mathieu Tremblay (No 25), Fred Moreau (No 5), Mathieu Vachon (No 26).

Pour nos 4 finalistes, tout ce qui s’est passé lors des 14 dernières épreuves ne compte plus. Celui qui aura la meilleure position à l’arrivée à Homestead sera déclaré grand champion !!!

Que les dieux bénissent les rois de la course !!!

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Archives de Francois Richard

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