Salem (Indiana, États-Unis), le 3 octobre 2021 — Après avoir passé la semaine avec l’équipe David Gilliland Racing à faire des essais et apprivoiser la voiture no.46 sur la piste d’Orange County en Caroline du Nord, Jean-Philippe « Bergy » Bergeron s’est ensuite déplacé sur le circuit de Salem Speedway en Indiana pour sa première course en série ARCA Menards, hier. « La piste de Salem en Indiana est reconnue pour être l’une des plus difficiles du circuit pour sa surface rugueuse, et je pouvais très bien le sentir dans la conduite. C’est un défi supplémentaire qui m’attendait, mais heureusement, j’avais une bonne voiture et j’étais entouré d’une équipe professionnelle qui m’a accompagné tout au long de mon apprentissage » souligne le pilote de 23 ans qui gravite les échelons du stock-car à vitesse grand V depuis un an.
Après s’être qualifié en septième position, Jean-Philippe s’est rapidement mis à l’aise au volant de sa Fusion et s’est battu pour la sixième position pendant près de 20 tours avant de finalement s’emparer de la position au 30e tour. Lorsque le drapeau jaune est agité au 43e tour, le pilote québécois est dans le top cinq. 20 tours plus tard, le drapeau jaune est agité à nouveau et il est en quatrième position. À un certain moment, c’est même lui qui enregistrait les tours les plus rapides.
Le premier drapeau jaune de compétition a lieu au 101e tour et la voiture no.46 était en septième position. L’équipe a fait un ravitaillement pour deux pneus, de l’essence et des ajustements afin d’assouplir la voiture de course. À la reprise, Bergeron s’est installé en huitième position et s’y est maintenu. Malheureusement, les changements apportés ont rendu la voiture beaucoup trop « lousse » et difficile à conduire. Cette deuxième partie de la course fut difficile. Il a perdu un tour sur le meneur au tour 136. Jean-Philippe était toujours en huitième position lorsque le drapeau jaune s’est agité à nouveau pour la deuxième pause aux puits au tour 150.
Le chef d’équipe Derek Smith a fait entrer le no.46 aux puits pour changer les quatre pneus, ajouter du carburant et ils sont revenus sur les ajustements de l’arrêt précédent. Bergeron a redémarré la course depuis la huitième place avec 45 tours à faire et a roulé ainsi jusqu’à l’agitation du drapeau à damier, obtenant ainsi son premier top 10 en carrière en ARCA. « Les changements apportés lors du deuxième arrêt aux puits ont été fructueux. La voiture allait bien à nouveau, mais trop peu trop tard, j’ai manqué de temps pour remonter le peloton » souligne Jean-Philippe qui était le seul canadien en piste.