Les promoteurs devront se parler !

Crédit photo : Luc Marin

Des solutions pour 2021

On me reproche mon côté négatif dernièrement concernant cette fameuse pandémie, je crois que je suis plus réaliste à voir l’évolution de la vaccination au Canada alors que celle-ci est en retard sur ce que les experts avaient annoncés, ce qui me fait redouter une normalité pour la saison 2021 qui vient. Même les promoteurs Yan Bussière et Dominic Lussier semble être même basé sur ce qu’ils ont dit lors de leur mise au point fait vendredi soir concernant plusieurs sujets pour les pistes du Québec.

Quelque chose qui m’interpelle beaucoup depuis que nous effectuons des entrevues sur 360nitro depuis l’automne dernier ou bien les différents commentaires provenant des pilotes, la pilule des coûts d’entrée versus des bourses réduites ne passera pas autant en 2021, l’an dernier tout le monde voulait courir et travailler dans le même sens, j’ai l’impression que les pistes devront revoir leur modèle d’affaires quelques peu.

La fameuse unité que Bussière et Lussier ont fait mention lors de leur intervention devra prendre de l’expansion avec les pistes de l’Ontario surtout si les frontières demeurent fermées pour une période prolongée dans l’été. Il semble y avoir un intérêt accru pour des weekends de course à une même piste ou à la limite dans une même province, surtout s’il n’y a pas ou presque pas de spectateurs, le modèle d’affaires actuel fonctionne avec une bonne quantité d’équipes dans les puits.

Ce que l’on veut c’est éviter un essoufflement financier tôt dans la saison et que l’impact soit à toutes les pistes, surtout ce que l’on veut éviter c’est lorsque les pistes auront la capacité d’accueillir des spectateurs en grand nombre possiblement à la fin de l’été et à l’automne, il faut qu’il reste des voitures dans les puits.

Une rencontre avec les promoteurs du Québec et de l’Ontario s’impose en avril lorsque nous aurons une meilleure vue d’ensemble de la situation concernant la pandémie, car en ce début février il est beaucoup trop tôt pour extrapoler sur l’été qui s’en vient. Offrir des weekends de courses avec plusieurs partenaires financiers qui permettraient d’avoir des bourses semblables à la normalité et un niveau de compétition semblable à ce que nous avons connus en 2020.

Un calendrier commun qui ferait le bonheur des pistes et pilotes serait excellent car je crois que nous devrons offrir qualité avant quantité afin de préparer une grande relance pour 2022. On s’en reparlera dans 2 mois

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Archives de Martin Bélanger

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