La classique annuelle des 24 Heures du Mans a peut-être passé un peu inaperçue le weekend dernier mais elle devrait nous revenir l’année prochaine (comme d’habitude au mois de juin, espérons-le), cette fois avec une nouvelle catégorie «vedette», la Le Mans Hypercar qui fera partie du championnat mondial d’endurance (WEC). Cette catégorie de voitures de course a été créée pour courir avec les bolides LMP1 actuels selon des critères de performance semblables. Toutefois, on y verra d’importantes différences.
La différence principale sera que la nouvelle division devrait engendrer l’apparition de nouvelles autos de production. Selon les règlements, il devrait y avoir une production d’au moins 25 autos «légales» pour la route qui devraient dériver de chaque nouvelle auto de course au cours des deux années suivant leur apparition sur piste. Les autos de production devraient avoir les mêmes éléments mécaniques. Il se pourrait même que ce minimum de 25 autos de production soit augmenté dans un avenir plus ou moins rapproché.
Parmi les règles en LMH, on retrouve des motorisations hybrides d’une puissance maximale de 670 chevaux et un poids maximum de 1030 kilos (environ 2270 livres). La partie électrique devra être un moteur-générateur placé au-dessus de l’essieu avant affichant une puissance maximale de 268 chevaux.
La semaine dernière, quelques constructeurs ont exprimé leur intention de participer à cette catégorie incluant le Français Peugeot qui y avait des croquis (mais sans nom) qui ,toutefois, ne serait vraiment pas prêt avant deux ans et le Japonais Toyota qui, lui serait déjà sur le point de lancer sa GR Super Sport. Un autre joueur, Scuderia Cameron Glickenhaus 007 voudrait y être déjà l’an prochain alors que les rumeurs veulent que plusieurs autres constructeurs existants s’y préparent. En passant, Peugeot se joignant au groupe Fiat Chrysler Automobiles au cours des prochains mois pourrait inciter d’autres concurrents à se lancer dans l’aventure.
Pour le moment, seul le prototype de Toyota est à prendre au sérieux au point de vue design. Mais les concepteurs ne sont pas limités par les règlements et tous les modèles imaginaires sont possibles.
Ce sera un dossier très intéressant à suivre.
(Toyota) Le prototype GR Super sport de Toyota est indicateur de ce qui pourrait envahir le circuit de La Sarthe l’année prochaine aux 24 Heures du Mans. (Photo Toyota) (Peugeot) Le constructeur français Peugeot a proposé ce croquis de LMH pour la saison 2022 mais rien n’est coulé dans le ciment. (Photo Peugeot)