Paul St Sauveur
Pour une seconde saison, St-Sauveur prendra part au grand cirque de la série Super DIRTcar qui débutera le 11 avril prochain au Can Am Speedway de Lafargeville N.Y pour l’événement Thunder in the Thousand Islands 100.
Déjà galvanisé par des échos extrêmement favorables de la presse Américaine, St-Sauveur a gagné le respect de ses adversaires et des membres de l’organisation de DIRTcar. Notre Québécois pure laine appelé amicalement «Québec Crusader» sera le seul pilote DIRTcar de la belle province à suivre les événements de l’édition 2020.
Rappelons qu’il est devenu le premier pilote québécois de l’histoire à suivre au complet la série Super DIRTcar. La saison 2019 a été dure, la lutte opiniâtre et acharnée pour finalement terminer 16e au championnat de la série. Une telle performance n’est ni plus ni moins que spectaculaire.
Accueilli avec scepticisme en 2019, St-Sauveur avec son équipe a relevé avec brio les défis titanesques auxquels il a dû faire face. C’est sa capacité à naviguer jusqu’à bon port à travers des ennuis que l’on mesure pleinement de quel bois il se chauffe. En effet, des problèmes de moteur sont venus remettre en question sa participation, mais sans la générosité de certains, cela n’aurait pu être réalisé.
St-Sauveur a la ferme intention de reprendre là où il a laissé la dernière fois. Prendre part aux finales parmi les meilleurs pilotes Nord-Américains. J’ai en mémoire sa présence lors de la finale au Oswego Speeway dans le cadre du Super DIRT Week alors que St-Sauveur avait préalablement fait partie du groupe sélect des 30 pilotes qui ont réalisé les meilleurs temps.
Du déjà vu
St-Sauveur sera en pays de connaissance sur plusieurs pistes qu’il a découvertes pour la première fois la saison dernière. Un défi à chacune de ses présences pour St-Sauveur qui a dû s’ajuster rapidement pour les temps chronométrés.
Toutefois St-Sauveur aura à vivre les mêmes défis en découvrant de nouvelles pistes en 2020. Du nombre, trois nouvelles pistes Ohsweken Speedway, Bridgeport Motorsports Park et Thunder Mountain Speedway.
On dit qu’il faut se tenir avec les gagnants pour apprendre et vouloir progresser. À sa première saison, les résultats ont été concluants, c’est pour cela que St-Sauveur veut revivre l’expérience.
Un vent de jeunesse
Son association avec le pilote 37M DIRTcar Mathieu Desjardins en fin de saison se veut rassurante pour le vétéran de 55 ans. Une chimie s’est installée avec des profils similaires, chacun apporte une vision différente dans un langage commun et une bonne écoute de l’autre.
Desjardins sera à l’occasion son chef mécano pour certaines courses de la série comme ce fut le cas à Oswego avec des résultats probants.
Sans pour autant tenir les choses pour acquises cette association gagnante permettra à Desjardins d’être au plus fort de la course afin de reprendre son titre de championnat de l’autodrome Drummond de 2018.
On prend les grands moyens
Qui plus est, la vraie saison n’est pas encore véritablement commencée qu’on s’active dans le garage à peaufiner les derniers détails afin d’être prêts. L’écurie compte 1 moteur Gros Block, 2 moteurs 358 et 3 moteurs W16. Pour y arriver, St-Sauveur peut compter sur la fierté de son équipe en Gilles qui le suit depuis le début, Roger, Denis et Nathalie.
Une saison chargée
St-Sauveur prendra part à une trentaine de courses dans la série Super DIRTcar en plus d’être régulier avec Mathieu Desjardins les vendredis soir à l’autodrome Granby, les samedis à l’autodrome Drummond et du RPM Speedway.
Quoi qu’on en dise, St-Sauveur a réussi à valider pour ceux qui doutaient encore, qu’il a osé là où plusieurs ont échoué.