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GP3R… Je manque de mots!

Crédit photo : Louis Perreault

(Insérer ici un sacre de votre choix),  les gens sont en train de virer complètement fou avec la folie environnementale. 

En premier lieu j’aimerais saluer les gens du Grand Prix de Trois-Rivières, ce que s’est passé mardi soir au conseil d’administration de la ville n’est que le début d’une série de décisions qui risquent, dans un avenir plus ou moins rapproché, de causer des problèmes au GP3R et possiblement à long terme de causer sa disparation.

La ville de Trois-Rivières dans un vote (9 conseillers contre et 7 pour incluant le maire de la ville) a rejeté la demande de subvention du GP3R de 100 000 $ pour organiser des activités familiales lors de la tenue du premier évènement d’hiver de Rallycross  prévu du 31 janvier au 2 février 2020 à l’hippodrome.

À la base, il est tout à fait légitime que les élus aient à se prononcer sur ce genre de subvention. Jusque-là tout va bien ! Ce qui me met en beau fusil, c’est la raison pour laquelle le conseil municipal a rejeté la demande. J’aurais compris si la raison donnée aurait été budgétaire.  Il est du devoir d’une ville de gérer de façon adéquate son budget qui provient des payeurs de taxes municipales de la ville (Ah oui en passant, lors de cette même soirée, les élus se sont voté une augmentation de salaire quand même assez substantielle donc tirez-en vos propres conclusions). Tenez-vous bien, la raison donnée pour le refus est basée et je cite, «S’inscrit dans la volonté des élus de diminuer les émissions de gaz à effet de serre».

La capitale de la Mauricie (ou de ce qui en restera lorsque le GP3R aura disparu), via son conseil municipal, a adopté en décembre 2018 à l’unanimité une résolution déclarant l’urgence climatique. C’est cette même résolution qui a mené à la justification de ne pas donner de subvention au GP3R. Trois-Rivières en «Urgence climatique», sérieux? Vous êtes vraiment sérieux? Sérieux, vraiment?

J’ai passé mon enfance, mon adolescence et le début de ma vie d’adulte à Trois-Rivières. J’ai vu une ville qui était la Capitale mondiale des pâtes et papier avec le taux de chômage le plus bas au Canada, passée en à peine 30 ans, à une des villes les plus pauvres au Canada avec la moyenne d’âge de la population la plus élevée aux pays.  Cette ville n’est malheureusement plus l’ombre de ce qu’elle a été jadis. Trois-Rivières se proclame la capitale de la poésie, eh bien si cela continue comme ça, c’est probablement tout ce qu’il va leur rester… la poésie. Dans l’état actuel des choses, la ville n’a pas les moyens en aucun cas de se priver de cet évènement qui est une vitrine incroyable.  Comment peut-on agir de cette façon envers un tel évènement en justifiant l’état d’urgence environnementale? La pérennité de l’évènement est ainsi menacé en se basant sur la folie environnementale. Nul besoin de rappeler qu’il y a des problèmes beaucoup plus urgents que les changements climatiques à gérer au niveau de l’environnement comme par exemple la gestion des eaux usées, des déchets, des cours d’eau et du recyclage. Mais bon, j’imagine que tout cela est beaucoup moins «fashion» que de parler de changements climatiques.

Avant de prendre une telle décision, j’imagine que les élus ont pris connaissances de ce qu’est le rallycross. Qu’ils se sont bien informés vers qu’elle direction s’en va cette discipline de courses autos. Qu’ils étaient au courant que la prochaine vague d’électrification de ce sport allait possiblement venir du rallycross. Car oui, le rallycross se prête parfaitement bien à l’électrification. Les dirigeants de la ville de Trois-Rivières auraient pu passer pour des gens avant-gardistes en encourageant un sport vert à en devenir. Au lieu de ça, on lève le nez sur des retombées économiques majeures qui mettent en vedette au maximum une soixantaine de voitures sur 3 jours d’activité sous prétexte que la ville souscrit à l’urgence sur le climat. Assez ridicule surtout quand on sait que l’électrification finira un jour ou l’autre à prendre sa place dans le sport auto (surtout en rallycross). Lorsque cela se produira, Trois-Rivières aura passé à côté et se retrouvera avec zéro Grand Prix et seulement des histoires poétiques a raconté d’une époque où ses rues étaient quelques jours par année envahies de voitures de courses. Tout ça pour une lubie verte sans aucune vision d’avenir. Cette lubie verte qui au nom de l’environnement nous enlève de plus en plus de petits plaisirs de la vie.

N’oubliez pas que tous ceux qui contredisent les réchauffements climatiques sont des climato-sceptiques, donc ceci veut dire qu’il n’existe qu’une seule vérité. Il est surtout interdit d’analyser les deux côtés de la médaille sous peine de passer pour un paria. Ce qui s’est passé mardi soir à Trois-Rivières n’est qu’un début, dans quelques années vous verrez un parti comme Québec Solidaire prendre le pouvoir. Si vous pensez que c’est vraiment stupéfiant ce qui s’est passé mardi soir au conseil municipal et que ce n’est rien pour vous et bien attendez dans 5 ou 10 ans ce sera encore 10 fois pire. Toutes les justifications qui utiliseront l’excuse des changements climatiques seront plus nombreuses pour nous taxer et pour encore nous priver du peu de plaisir qu’il nous reste!

Que les dieux de la course nous protègent et longue vie au GP3R!!!!

Chroniqueur
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Archives de Francois Richard

1 comments on GP3R… Je manque de mots!

  1. Alain faucher dit :

    Cette meme ville qui, lors de panne de courant deverse c’est eaux usé dans le fleuve? On choisi bien nos combat quand meme 🤦🏼‍♂️

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