Quand on parle simracing, pour certains il s agit de jouer à un jeu de course mais pour d autres il s’agit d’un sport, même d’une discipline. Pour les jeux de simulation comme iRacing plus précisément, les pilotes s’appliquent à développer leurs lignes de course et leur ajustement. Une bonne partie de ces adeptes font partie d’une ligue propre à ce qu’il désire et s’appliquent à pratiquer la piste à venir les jours précédents LA soirée de course. Les racers ont tout en leur possession pour peaufiner leurs setups car iRacing est rendu à un point si sérieux que chaque ajustement influence le comportement de la voiture, l’usure et la température des pneus.
Chaque voiture de n’importe quelle série que ce soit sur asphalte ou terre battue, circuit routier ou ovale, a ses propres ajustements. Vous ne pourrez donc pas ajuster par exemple le différentiel, si dans la vraie vie la voiture que vous conduisez, celui-ci ne s’ajuste pas. Autre exemple de réalisme dans la série Indycar ou Formule 1, si vous éteignez votre moteur vous ne pourrez pas le redémarrer car en réel ces voitures n’ont pas de démarreur, vous devrez « caller » le towing pour vous ramener aux puits et vous faire redémarrer par un mécano.
Pour avoir le maximum de réalisme, les ingénieurs d’iRacing se déplacent sur un vrai circuit avec un système de scan au laser. Les installations sont postées partout sur la piste pour scanner toutes les dénivellations et installations réelles du circuit et par le fait même recréer en trois dimensions un circuit identique à ce qu’il est dans la vraie vie. Pour démontrer leur efficacité, l’équipe d’iRacing a fait un reportage il y a quelques années avec Tony Stewart, pilote Nascar, à effectuer des essais en virtuels sur un circuit de la Nascar et lorsqu’on lui a demandé ses impressions après avoir roulé quelques tours, Stewart était surpris de voir qu’à tel endroit précis sur la piste il y avait un bosse et dans la vraie vie cette particularité du circuit était identique.
Bien sûr le virtuel ne donnera jamais l’effet de force G ni l’aspect danger d’atteindre des vitesses élevées, mais certains passionnés sont passés aux lunettes virtuelles pour une immersion maximum. Pour en avoir essayé pendant une demi-heure, je peux vous dire que c’est comme si vous y étiez, j’ai d’ailleurs passé sûrement une minute à visionner l’intérieur de la voiture tellement on se sent vraiment dans cette « fausse voiture ».
Pour rendre l’expérience encore plus réelle, certains s’installent des « butt kicker » pour une sensation extrême. Il s’agit de petits moteurs qui produisent une vibration lorsque le simulateur le demande. Ces petits surplus sont installés sous le siège et réagissent à différents moments opportuns. Comme par exemple vous êtes sur un circuit routier et vous passez sur un vibreur avec les deux roues gauches alors le système fera vibrer le moteur de vibration qui est fixé à la gauche du siège. Tout pour rendre le plus réel possible et l’expérience de course le plus près possible de la réalité!