L’histoire du Grand Prix du Canada à Montréal

L’idée d’implanter une épreuve du Championnat du monde de Formule Un était dans l’air du temps dès la construction de la piste de Mosport en 1961. Des courses de Canadian Sports Car Championship ont été tenues de 1961 à 1965. La nouvelle série Can-Am y arrive en 1966, et les deux championnats continuent d’évoluer à Bowmanville pour plusieurs années par la suite.

En 1967, le Championnat du monde de Formule Un se présente pour la première fois en territoire canadien. L’épreuve a débuté sous un déluge et a été remportée par Jack Brabham, sur une piste qui s’asséchait après plus de 2 heures et 30 minutes de course. Il était dès lors prévu qu’une alternance entre la piste ontarienne et le circuit de Mont-Tremblant aurait lieu. Donc, en 1968, le plateau se déplace au nord de Montréal pour la première fois. Denny Hulme l’emporte au terme d’une course disputée par beau temps avec plus d’un tour d’avance sur son coéquipier Bruce McLaren.

En raison des hivers rudes dans la région ainsi que par la nature dangereuse de certaines sections de piste, le circuit de Mont-Tremblant a été délaissé, ainsi Mosport a été la seule terre d’accueil du Championnat du monde jusqu’en 1977. La course de 1973 est également reconnue comme étant là où une voiture de tête est apparue pour la première fois. Mais la confusion régnait et personne n’était trop sûr de qui était en tête à ce moment. Il y avait une multitude d’arrêts aux puits pour chausser des pneus lisses en même temps et les systèmes de chronométrage plutôt rudimentaires de l’époque ne prenaient pas tout en compte automatiquement. C’est l’Américain Peter Revson qui a été ainsi déclaré vainqueur malgré des protêts de quelques équipes.

En 1977, c’était la première présence de Gilles Villeneuve dans une Ferrari. Il devra abandonner à quelques tours de la fin en raison d’un bris de transmission. Jody Scheckter a donc remporté la dernière épreuve tenue à Bowmanville.au volant d’une Wolf, écurie canadienne.

C’est l’arrivée à Montréal

Les dangers et le caractère éloigné de la piste de Mosport ont mené le Grand cirque à revoir sa destination au Canada. Un circuit conçu en quelques jours par Roger Peart et construit en quelques mois à peine a permis de relier des routes existantes sur l’île Notre-Dame. Constituée de lignes droites séparées par de nombreuses chicanes et deux épingles, la piste de 4,5 km est un défi d’endurance pour les freins depuis le premier jour.

En 1978 donc, le circuit semblait plaire à la Ferrari de Gilles Villeneuve. Il s’est qualifié 3e derrière son futur coéquipier Scheckter sur Wolf et la Lotus de Jean-Pierre Jarier. Ce dernier a mené dès le départ et a gardé la tête jusqu’à son abandon au 49e tour sur fuite d’huile. Gilles, qui s’est tenu en deuxième jusque-là, a alors hérité de la tête et l’a conservée jusqu’à la fin. Il remporte ainsi sa première victoire en carrière à la maison, le tout célébré avec une grosse Labatt sur le podium!

Lors de l’édition 1979, la chicane après le départ, à l’époque après l’épingle du Casino, est remplacée par une courbe extrêmement rapide. Niki Lauda secoue ensuite la planète F1 en annonçant sa retraite après la première séance d’essais. Le reste du weekend demeure un duel éternel entre Alan Jones, qui a gagné et Gilles Villeneuve.

1981. La course iconique dans la carrière de Gilles. Il est victime d’une légère sortie de piste et son aileron avant est endommagé. Il se tient alors debout devant le casque de Gilles, l’obligeant à se fier à sa vision périphérique pour piloter. Après quelques tours à rouler comme ça, il monte plus fort sur un vibreur pour faire détacher l’aileron. Il termine la course sans celui-ci, en 3e place. Il signe alors son troisième podium à Montréal en 4 ans. Jacques Laffite remporte sa dernière victoire en carrière.

La blessure est encore vive lors du Grand Prix de 1982. Gilles Villeneuve a perdu la vie 5 semaines au préalable et le seul souhait des organisateurs était que le Grand Prix, maintenant disputé en juin, se déroule sans gravité. Malheureusement, le drame frappe dès le feu vert. La Ferrari de Didier Pironi, qui partait en pole position, cale sur la grille. Tous les pilotes réussissent à l’éviter, sauf Riccardo Paletti. Il enfonce la Ferrari à plus de 180 km/h et est inconscient. Alors que le Professeur Sid Watkins et Pironi tentent de le sortir de l’épave de sa Osella, le feu prend tout autour de la voiture. Une fois les flammes éteintes, le jeune Italien est extrait. Mais une fois arrivé à l’hôpital Royal Victoria, il décède de ses blessures. Nelson Piquet l’emporte devant son coéquipier Riccardo Patrese sur Brabham.

Une pause forcée en 1987, en raison d’une guerre de commandite entre les brasseries Molson et Labatt, permet à la piste de se refaire une beauté. La ligne des puits déménage de la sortie de l’épingle à l’emplacement actuel avant l’extrémité ouest du circuit. La nouvelle ligne de départ est aussi réalignée, tout en éliminant le S qui s’y trouvait. Le retour de la F1 à Montréal se produit donc en 1988 et un dépassement de Ayrton Senna sur Alain Prost au 19e tour l’amène sur la plus haute marche du podium.

La course de 1989 restera dans les annales comme étant la première victoire du V10 Renault, la première de Thierry Boutsen, sous une pluie diluvienne et un doublé Williams de surcroît. Deux ans plus tard, la piste a subi une nouvelle cure de rajeunissement, la dernière chicane est resserrée.

Un des événements les plus cocasses de l’histoire du Grand Prix du Canada se produit en 1991, alors que Nigel Mansell roule trop lentement à la sortie de l’épingle en saluant la foule au dernier tour. Il cale son moteur et s’arrête sur la piste. Nelson Piquet remporte ainsi sa dernière victoire en carrière, sur une Benetton.

En 1994, l’accident fatal d’Ayrton Senna amène des changements temporaires importants sur plusieurs circuits, dont le Circuit Gilles Villeneuve. Une chicane très serrée a été installée avant le virage du Casino. Un changement qui perdurera sur deux saisons.

En 1995 justement, un revirement spectaculaire s’est produit au 57e tour, alors que Michael Schumacher, qui défendait sa victoire acquise l’année précédente, voit sa Benetton souffrir d’un sérieux problème électrique, donnant la victoire à Jean Alesi. Le Français l’emporte le jour même de son 30e anniversaire. Il reviendra sur la Benetton de Schumacher après être tombé en panne d’essence sur le tour d’honneur. Malgré quelques opportunités plus tard dans sa carrière, il n’en gagnera pas d’autres.

La saison 1996 ramène un élément qui manquait aux spectateurs locaux : un pilote de la place, un héros sur qui lancer son énergie. Jacques Villeneuve profite de la qualité de sa Williams pour se qualifier à seulement 20 millièmes de la pole de son coéquipier Damon Hill. Il se tient en 2e place toute la course et il franchit le damier à cette position. Ce sera la seule performance digne de ce nom à Montréal pour Jacques, puisqu’il a subi quantité d’ennuis et de malchances jusqu’à la fin de sa carrière.

La saison 1997 se passe vraiment bien pour Olivier Panis. Le pilote de l’écurie Prost arrive à Montréal en 3e position au championnat. Épreuve pivot dans sa carrière, c’est au virage 5 qu’il sera victime d’un accident qui lui fracture les 2 jambes. La course a été interrompue par un drapeau rouge après 54 tours et Michael Schumacher a été crédité de la victoire. Giancarlo Fisichella a terminé 3e, lui procurant son premier de 4 podiums consécutifs à Montréal.

Je pourrais écrire un texte de 1 000 mots sur le Grand Prix 1998 tellement il s’est passé de choses. Un carambolage au premier départ, des tonneaux spectaculaires d’Alex Wurz, un drapeau rouge, Mika Häkkinen qui abandonne après 100 mètres au deuxième départ, Jarno Trulli qui se retrouve par-dessus le mulet de Jean Alesi, Salo et Herbert entrent en collision après le pont de la Concorde, Schumacher sort Frentzen en sortant des puits, Villeneuve endommage son aileron arrière, pour ne nommer que ces incidents. Seulement 9 voitures ont réussi à terminer la course, Villeneuve étant qualifié 10e malgré un abandon.

1999 est encore l’édition la plus iconique de l’histoire à ce jour. En effet, Zonta, Hill, Michael Schumacher et Villeneuve ont tour à tour frappé le mur à la sortie de la dernière chicane. Ce mur a ensuite été célèbrement baptisé le Mur des Champions puisque les 4 pilotes étaient champions du monde en F1 et en FIA GT pour Zonta. Mais dès le départ le ton était donné. Trulli a fait la boule de quille au premier virage et a entraîné dans sa course le malheureux Jean Alesi. En raison de l’Accident de Frentzen en fin de course, le drapeau à damier est agité en conditions de voiture de sécurité pour la première fois de l’histoire. Mika Häkkinen remporte sa seule victoire au Circuit Gilles-Villeneuve.

L’épreuve tenue en 2000 commence par un problème inattendu pour David Coulthard, qui partait second. Ses mécanos travaillaient encore à repartir son moteur après le signal de 15 secondes avant le tour de formation. Il recevra une pénalité d’arrêt de 10 secondes plus tard. Villeneuve profite d’un excellent départ pour se faufiler en troisième position, passant second lorsque Coulthard passe au puits pour sa pénalité. La pluie se mêle au rendez-vous au 42e tour, ce qui entraîne une vague d’arrêts aux puits. Michael Schumacher sort de piste peu après mais il garde la tête. Villeneuve rate une manœuvre de freinage et percute violemment Ralf Schumacher à l’épingle. Les deux devront abandonner. Le doublé Ferrari est alors confirmé et Rubens a été obligé de rester derrière Schumacher afin de préserver la mécanique des deux voitures.

2001 marquera l’histoire comme étant le premier doublé de frères en F1, Ralf Schumacher devant Michael. Häkkinen signe son premier podium cette année-là. Derrière, un jeune Kimi Räikkönen de 21 ans termine 4e tout juste devant un Jean Alesi plus qu’extatique. Le vainqueur de 1995 sortait d’une saison 2000 exécrable chez Prost et la performance livrée à Monaco et celle de Montréal lui ont redonné confiance. Il était si heureux de sa 5e qu’il a lancé son casque dans la foule, comme il avait déjà fait en 1999. L’abandon de Villeneuve a cette fois-ci été causé par un bris de demi-arbre de roue. Notons aussi que Nick Heidfeld, Champion de Formule 3000 en 1999, a frappé le Mur des champions en qualifications, tout comme Rubens Barrichello.

Des modifications au tracé en 2002, soit le rapprochement de l’épingle du Casino de 30 mètres et une sortie de puits maintenant à l’extérieur du virage 2. Le circuit se voyait donc rétréci de 60 mètres, faisant en sorte que la course fait un tour de plus qu’avant, soit 70. Après une qualif chaudement disputée, c’est Juan Pablo Montoya qui prend la pole, en brisant la barre des 1 minute et 13 secondes. Mais le Colombien n’a pu concrétiser le lendemain puisque son BMW a rendu l’âme, comme le Honda de Villeneuve incidemment. Michael Schumacher a remporté une course relativement tranquille devant Coulthard, Barrichello et Räikkönen. Après son abandon en 2001, Fisichella est enfin de retour dans les points avec une 5e place.

Le vendredi en 2003 est détrempé donc la pré-qualification se passe dans des conditions difficiles. Mais le lendemain, ce n’est que couvert, et Ralf Schumacher signe une deuxième pole position de suite pour Williams à Montréal. Il se qualifie devant son coéquipier Montoya, son frère Michael et un surprenant Fernando Alonso dans la sous-puissante Renault. L’ordre restera plus ou moins le même jusqu’à l’arrivée, soit Michael , Ralf, Montoya, Alonso, Barrichello, Räikkonen (qui partait dernier après une erreur en qualifs), Webber et Panis. Les derniers tours laissaient les quatre premiers se battre comme jamais pour la tête. Alonso a ainsi pu signer son premier meilleur tour en course en carrière.

En raison des lois contre la publicité du tabac au Canada, la course a failli ne pas avoir lieu en 2004. Puisque la moitié du plateau avait de la commandite du genre, le manque de visibilité imprévu a failli tout mettre à l’eau, mais un accord de dernière minute a sauvé la course. Après une course ardemment disputée, Michael l’emporte sur son frère, avec Barrichello, Button et Montoya derrière. Mais après l’inspection technique, les deux Williams ainsi que les deux Toyota ont été disqualifiées pour des écopes de frein trop grosses. Cela permet aux deux Jordan de se classer en 7e et 8e, marquant les derniers points disponibles. Timo Glock a donc eu deux points à sa première course en carrière.

Après la pole de Button en 2005, devant Michael Schumacher et les Renault, nous étions en droit de voir une course spectaculaire. Ce fût le cas. Après avoir pris la tête dès le départ, des ennuis pour les deux Renault (hydraulique pour Fisichella et suspension après un contact avec le mur pour Alonso) ont remis la course en jeu pour les survivants. Button, futur champion du monde en 2009, a terminé sa course… dans le Mur des champions! La lutte a été très serrée entre Schumacher et Räikkönen dans les derniers tours, mais c’est le Finlandais, parti 7e, qui l’emporte. Parti de la ligne des puits après une qualif désastreuse, Barrichello ferme le podium. Villeneuve a enfin vu le drapeau à damier, mais à la porte des points en 9e.

Des victoires pour Alonso et Hamilton (sa première en carrière) en 2006 et 2007 respectivement, précèdent les événements de 2008. Mais avant tout, je me dois de parler du grave accident de Robert Kubica en 2007. Après une relance suivant l’intervention de la voiture de sécurité, les distances étaient minimales, et la BMW de Kubica a effleuré la Toyota de Trulli. Elle a ainsi décollé sur le gazon avant le virage en épingle, il a accroché le coin du muret de béton avant de frapper le mur suivant de plein fouet, l’envoyant en tonneaux et sur le carreau pour une seule course. Un miracle considérant la violence de l’impact. Cet accident a amené des changements majeurs à la géométrie du muret à cet endroit.

De retour en 2008 donc. Au 16e tour, Adrian Sutil s’arrête en position précaire en piste. Instantanément, la ligne des puits se remplit. Mais à la sortie, le feu est au rouge. Sortis côte-à-côte de leur box, Räikkönen et Kubica s’arrêtent à la ligne jusqu’à ce que le feu tourne au vert. Lewis Hamilton rate son passage et fonce tout droit dans la Ferrari, pour ensuite se faire emboutir par Nico Rosberg. La lumière verte s’allume alors et Kubica repart. Räikkönen et Hamilton abandonnent sur place. Les stratégies différentes entre le Polonais et son coéquipier Heidfeld font en sorte qu’il a pu passer devant lui rapidement pour ainsi ne jamais perdre la tête jusqu’à l’arrivée. C’est sa première victoire en carrière et toujours la seule à ce jour. David Coulthard ferme la marche avec son dernier podium en carrière.

Des négociations qui n’aboutissent pas ont fait en sorte que le Grand Prix 2009 est annulé. Mais plusieurs mois plus tard, les différents gouvernements s’entendent à débloquer les fonds et un contrat de 5 ans est signé.

La course 2010 a commencé sur les chapeaux de roues avec de multiples incidents au départ, suivis par l’accident de Kamui Kobayashi avec le Mur des champions. Le pilote Japonais était champion de GP2 Asie un an auparavant… Quelques batailles en piste ont lieu, mais le point principal est l’usure des pneus. Depuis le début de la saison, les Bridgestone étaient trop endurants au goût des pilotes et spectateurs. Mais à Montréal, ils s’usaient beaucoup plus rapidement que prévu avec une température ambiante dépassant les 25 degrés Celsius. Les stratégies ont été modifiées à ce point que Pirelli, qui arrivait en 2011, s’est fait demander de recréer l’usure du Grand Prix du Canada 2010. La course a incidemment été remportée par Hamilton, sur un doublé McLaren.

Une nouvelle victime du Mur des champions s’ajoute à la liste en 2011. Sebastian Vettel tape le mur lors de la séance libre du vendredi matin. Le dimanche, l’action se poursuit. La pluie tombe avant le départ, qui se donne derrière la voiture de sécurité. Une panoplie d’incidents pimentent cette course, dont les abandons de Hamilton et Alonso, touchés par Jenson Button. Au 26e tour, la pluie augmente en intensité et le drapeau rouge est donné. L’arrêt de course a duré plus de deux heures. Après le retour au vert, il n’y a pas moins d’action. Le point culminant est la remontée de Button, qui a notamment passé aux puits 6 fois durant la durée de l’épreuve. Une erreur de Vettel au dernier tour au virage 6 donne la tête au Britannique sur un plateau d’argent. Il dira plus tard que c’était sa ‘’plus belle victoire, celle pour laquelle [il a] le plus travaillé’’. Mark Webber, Schumacher et Vitaly Petrov complètent le Top 5.

En 2013, un duel d’une rare intensité entre Alonso et Hamilton a marqué la course. En raison de la position de la zone de détection du DRS, qui se situait peu après la sortie de la chicane 8-9, le pilote qui était devant voulait se trouver derrière son adversaire afin de bénéficier de l’avantage. Mais lorsque Hamilton a ralenti, Alonso l’a suivi et a donc pu prendre la deuxième position au bout de la deuxième zone de DRS au virage Senna avec 7 tours à faire. La victoire est enfin revenue à Vettel, avec Webber et Rosberg derrière. Un drame est survenu juste après la fin de la course, alors qu’un travailleur de piste, Mark Robinson, meurt après qu’une grue lui ait accidentellement roulé dessus.

La première victoire en carrière de Daniel Ricciardo est survenue ici en 2014. Il a terminé devant le poleman Rosberg et son coéquipier Vettel. Ce dernier a failli faire partie d’un accident violent entre Sergio Pérez et Felipe Massa au premier virage au dernier tour alors qu’ils étaient en 4e et 5e place respectivement. Mais l’Allemand a eu la chance d’être entre les deux voitures en perdition, s’en sortant indemne.

Des doublés Mercedes en 2015 et 2017 suivent, Hamilton les menant à chaque fois, en plus de sa victoire en 2016. Notons les premiers points en carrière de Lance Stroll en 2017, alors qu’il mène sa Williams en 9e place au terme d’une course intelligemment conduite. Il signera un podium en Azerbaïdjan à la course suivante.

Il n’a pu connaître les mêmes succès en 2018. Au volant d’une Williams extrêmement capricieuse, il se qualifie 16e et entre en collision avec Brendon Hartley au virage 5 sur le premier tour. Il n’y aura qu’un seul autre abandon lors de cette procession, remportée par Vettel. Valtteri Bottas et Max Verstappen montent avec lui sur le podium.

Le Grand Prix du Canada est historiquement une course enlevante, imprévisible et remplie d’événements aussi surprenants qu’inattendus. Mais les dernières éditions ont été tout le contraire. Les nouveaux paddocks et le nouveau bâtiment de garages sont réussis, mais il faudra beaucoup plus pour les spectateurs, tant sur place qu’à la télé, afin qu’ils retrouvent l’excitation d’antan en regardant les 70 tours s’enchaîner au Circuit Gilles-Villeneuve. Lance Stroll pourra-t-il enfin mettre fin à sa séquence d’éliminations en Q1? Espérons que ce soit le point tournant de sa saison.

Sur ce, bon Grand Prix !

Chroniqueur
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Archives de Mathieu Brière

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