Ralentir la cadence

Crédit photo : Gracieuseté Bryan Cloutier

J’ai eu la chance de m’entretenir avec un ami, le sympathique pilote du #93 Bryan Cloutier, qui en sera à sa deuxième sortie en ESS.

Ce dernier a pris quelques minutes pour discuter avec nous de son passage de Sportsman à ESS et de son début de saison, malgré le fait que le temps lui manque suite à un début de saison très difficile.

De Sportsman à Empire Super Sprints.

Tout d’abord, voyons voir d’où lui est venue l’idée de changer de classe…

Bryan est connu comme étant un excellent pilote dans la classe Sportsman, rappelons-nous qu’il a remporté le championnat en 2016 à Drummond.

En 2018, il a fait l’essai d’un moteur W16 et réfléchissait du même coup s’il désirait faire le saut dans la classe modifié. Dans un cas comme dans l’autre, il lui fallait une nouvelle voiture.

Grâce à des membres de son entourage, il a pu faire l’essai en fin de saison d’un bolide ESS sur la piste de Saint-Guillaume. J’ai pu moi-même le voir à l’œuvre lors de cette journée et c’était beau à voir. Il semblait adorer son expérience. Et c’est ce qui s’est passé, il a vraiment «trippé» et il s’est embarqué dans l’aventure des Sprints.

Bryan explique son choix d’avoir intégré la classe ESS pour le «feeling» qu’il a eu en piste, mais aussi parce qu’il avait envie de participer à moins de programmes, de diminuer la cadence. Les courses sur terre battue sont une passion, mais il y a la vie aussi. Le travail, le couple, la famille, etc., Bryan voulait plus de temps pour la vie. Cette année il participera à environ 15 programmes, il ne suivra pas la série complète, mais est satisfait de l’horaire qui est prévu.

Amélie Lemire, #42 Lightning Sprints

En parlant de couple, sa copine Amélie Lemire, aussi une grande passionnée de course sur terre battue, s’est lancée dans l’aventure des Sprints. Elle en est à sa première expérience à vie sur terre battue et évoluera dans la classe Lightning Sprint. On pourra la voir performer ce samedi du côté de Drummond. Amélie portera le #42 et sera régulière au RPM Speedway et au SuperSpeedway de St-Guillaume. Elle participera au Championnat de St-Marcel et coursera pour le titre de Recrue 2019. Bryan mentionne qu’il est impressionné par ce qu’il a vu d’Amélie pour sa première sortie en piste dimanche dernier à Cornwall. Elle suivait bien la troupe et surtout a eu du plaisir. La semaine prochaine, elle sera du côté de Mohawk et de Plattsburgh. Je lui souhaite personnellement une excellente saison et lui lève mon chapeau de poursuivre ses rêves.

Début de saison difficile…

Bryan, pour sa part, a participé à sa première course le 4 mai dernier au  LAND OF LEGENDS RACEWAY à CANANDAIGUA, dans l’état de New-York. Durant la journée, il y a eu beaucoup de pluie sur le circuit, les courses ont quand même pu avoir lieu en soirée. Dans sa qualification, il s’est très bien débrouillé. Il a terminé 5e sur 9 voitures, un résultat dont il est très satisfait. En finale, il a complété 13 tours. Au treizième tour, 2 bolides ont descendu très bas, jusque dans le gazon et ont fait monter de l’eau sur la piste… Sur son passage, le bolide du #93 a glissé montant vers le mur, Bryan explique qu’il tentait de ramener son véhicule, mais qu’un autre pilote a croisé son chemin et que l’accrochage fût inévitable. Les dégâts ont été importants sur le «frame» et les ailerons. Le pilote s’en sort sans blessure.

Croyez-le ou non, il a pu se trouver un second «frame», a travaillé fort avec ses membres d’équipe et sera en piste ce week-end! Granby, Drummondville & Cornwall, une grosse fin de semaine de trois courses. Ce n’est pas un secret pour les gens qui connaissent bien Bryan, Granby n’est pas sa piste favorite, mais sera présent et prêt à faire des tours et de suivre le mieux qu’il le pourra. Il explique avoir réellement hâte à ce samedi du côté de Drummond, où la majorité de ses proches et amis seront présents pour le voir performer.

Question de «feeling»!

J’ai questionné Bryan à savoir qu’est-ce qui est différent au niveau de la conduite d’un Sportsman versus un Empire Super Sprints? Sa réponse m’a donné des frissons, en tant que passionnée de course, je peux facilement m’imaginer le «feeling». Bryan mentionne qu’un ESS n’est pas deux fois plus rapide qu’un Sportsman, mais que le «feeling», quand on pilote, donne l’impression que c’est deux fois plus vite! La sensation de l’aileron aussi, fait toute une différence.

Merci encore à Bryan pour son temps, toujours agréable de jaser avec lui. On se voit ce soir, à l’Autodrome Granby et souhaitons-lui le meilleur des week-ends possibles sur nos pistes québécoises!

Chroniqueuse
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