Genesis G70 2.0T, les camions à Québec et les véhicules à venir?
Décidément, j’ai un sérieux penchant pour les véhicules Genesis. En passant, si vous ne connaissez pas le nom Genesis, sachez que c’est la marque haut de gamme de Hyundai. Oui, Hyundai qui a si souvent été ridiculisée dans le passé et qui s’avère présentement être une marque de véhicules de plus en plus fiables au point où elle est souvent mentionnée parmi les meilleures sur le marché.
Au cours des derniers mois, j’ai donc conduit et écrit des rapports (très positifs) sur les Genesis G90, G80 et G70, toutes des berlines capables de concurrencer les allemandes les plus connues. Je n’aime pas beaucoup mentionner ceci mais j’ai entendu tellement de complaintes de propriétaires d’allemandes au cours des dernières années que je me demande pourquoi on leur fait une si belle réputation? Faut dire que la situation s’est grandement améliorée au cours des dernières années mais on a qu’à s’arrêter au «DieselGate», ce scandale concernant les moteurs diesel des constructeurs allemands pour ramener une certaine appréhension envers ces marques. De plus, lisez mon dernier blogue à ce sujet (et surtout les commentaires du président de VW) pour mieux comprendre où je veux en venir.
Malgré la ressemblance avec la G70 à moteur V6 dont il a été question dans ce blogue en août dernier (incluant la couleur), il s’agit ici d’une voiture différente. Mais elle demeure toute aussi jolie ! (Photo Éric Descarries)
Donc, j’ai tout récemment repris une berline G70 pour mes déplacements. Les lecteurs les plus réguliers de ce blogue se souviendront que j’ai traité de la G70 il y a à peine quelques mois mais à cette époque, il s’agissait d’une version supérieure à moteur V6 turbocompressé de 3,3 litres et 365 chevaux (qui m’avait vraiment impressionné). Cette fois, il s’agit plutôt de la version à moteur à quatre cylindres, un 2,0 litres turbocompressé qui fait 252 chevaux. Voilà certes une voiture qui saurait se mesurer à, disons, une berline BMW de Série 3 aussi à moteur à quatre cylindres (la toute nouvelle 3 a un quatre cylindres de 255 chevaux et 295 li-pi de couple mais je ne l’ai pas encore conduite, mes impressions devant alors être comparées avec les BMW des années précédentes).
Comment cela se fait-il que nous soyons encore si enclins à vanter les «Allemandes» et à critiquer négativement les nouvelles venues dont les Sud Coréennes comme les Genesis et, pourquoi pas, les Kia Stinger (qui partage leur plateforme avec les Genesis ? Curieusement, le seul argument que j’entends à répétition concerne la valeur de revente des Genesis après deux ou trois ans. Pourquoi n’entend-t-on pas parler de leur fiabilité après ces quelques années? Peut-être parce qu’elles ne sont pas encore assez répandues?
De l’arrière, c’est encore une fois une voiture semblable mais toujours aussi belle à regarder. (Photo Éric Descarries)
Sur le capot du coffre, cette ornementation (2.0T) spécifie qu’il s’agit d’un quatre cylindres turbo que l’on retrouve sous le capot avant. L’ornement HTrac signifie que cette Genesis est à traction intégrale. (Photo Éric Descarries)
Ce sera donc un sujet à suivre au cours des années à venir. Pour le moment, ce qui continue de m’impressionner, c’est la qualité de construction de ces autos et leur comportement routier.
En ce qui a trait à la Genesis G70 avec un moteur à quatre cylindres, il faut que je vous dise que, physiquement, c’est presque exactement la même voiture que celle à moteur V6 dont il a été question dans mon blogue au début d’août dernier. Elle est même de la même couleur! Donc, en ce qui a trait aux descriptions physiques, vous pouvez relire ce blogue.
En fait, si la seule différence est le moteur (la boîte de vitesses est une automatique à huit rapports et la propulsion est à traction intégrale, comme pour la version à moteur V6), il y a vraiment une différence au point de vue comportement. J’ai donc conduit cette Genesis en situation urbaine régulière mais je l’ai aussi utilisée pour un rapide voyage de Laval à Québec par la Rive Nord.
Au lieu d’un V6, c’était ce quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui propulsait ma plus récente Genesis G70. (Photo Éric Descarries)
Si vous relisez mon rapport sur le V6 du mois d’août, vous y verrez que j’avais été impressionné par sa puissance et ses réactions. Dans le cas de l’actuelle version à quatre cylindres, je m’attendais à nettement moins de puissance ou de performance. Et c’est là que je fus surpris! C’est fou comment ce petit moteur réagit si rapidement aux commandes de l’accélérateur! Ses accélérations du point mort à 100 km/h peuvent se faire en six secondes ou moins ce qui est environ une seconde de plus qu’avec le V6 ! N’est-ce pas impressionnant?
Et voulez-vous être encore plus impressionné? Faites de l’autoroute avec la G70 à moteur à quatre cylindres. Le moteur ronronne de plaisir, pas de farce. Ses reprises sont aussi étonnantes que celles du V6. Et sa douceur et son silence de roulement égalent ceux du V6. Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est la consommation plus que raisonnable du véhicule en voyage. Sur l’autoroute, à quelque 115 km/h (ma vitesse de croisière préférée), l’ordinateur de bord indiquait 8,4 litres aux 100 kilomètres. Et il restait encore beaucoup de puissance au point même où il m’était préférable de fonctionner avec le régulateur de vitesse (adaptatif) plutôt que de me retrouver trop facilement bien au-dessus de la vitesse permise !
Le tableau de bord est un des points forts du design intérieur de la G70. (Photo Éric Descarries)
La direction demeure précise à souhait et je dirais même que le moteur à quatre cylindres un peu plus léger semble équilibrer le véhicule et rend la direction peut-être un peu plus légère mais encore plus agréable à vivre. Le freinage est tout aussi puissant qu’avec le V6 mais il est plus progressif!
Si la version à moteur V6 affichait un prix de 57 700 $, celle avec le quatre cylindres arrivait avec une facture de 52 000 $. Quant à la consommation moyenne, alors qu’avec le V6, j’en étais arrivé à 11,23 l/100 km, ma semaine au volant de la même auto avec le quatre cylindres s’est soldée à 9,4 l/100 km ce qui représente quand même une grande différence! Par conséquent, je ne peux que recommander cette version de la berline G70. Maintenant, Hyundai, pourquoi pas une version coupé deux portes de cette voiture?
Le salon du Camion lourd de Québec
Vous avez certainement lu plus haut que j’avais utilisé la Genesis G70 pour un court voyage de Laval à Québec. Le but de ce voyage était de faire un petit photoreportage du Salon du Camion lourd de Québec qui se tenait au Centre des Foires de l’ExpoCité de ce week-end de novembre.
Notons, au départ, que ce n’est pas la première fois qu’il y a un salon de camions à Québec. J’ai déjà couvert un tel salon vers la fin des années quatre-vingt mais il incluait beaucoup de camionnettes. À l’époque, cet évènement se tenait à l’ancien Colisée de la ville. C’était, pour ainsi dire, un précurseur à ce que nous allions vivre plus tard. Puis, il y a eu quelques éditions de CamExpo, une exposition qui se tenait au tout nouveau (à l’époque), Centre des Foires. Par conséquent, ce Salon du camion lourd en serait la relève directe.
Ce Ford F650 représentait plus le segment des camions de poids moyen que celui des camions lourds mais il impressionnait par sa présence sur le plancher. (Photo Éric Descarries)
J’ai bien lu qu’il s’agissait d’un salon pour poids lourds organisé par les concessionnaires de tels véhicules de la région ce qui expliquerait qu’il n’y avait qu’une vingtaine de camions sur le plancher. Cependant, c’était en même temps une sorte de salon de «recrutement» de conducteurs de poids lourds (et c’est pourquoi le prix d’entrée y était gratuit ou presque, en autant que l’on pouvait s’enregistrer d’avance ou à l’entrée en s’identifiant du domaine), une profession où il manque cruellement de «participants». En effet, on calcule qu’il y aurait plus de 50 000 postes à couvrir au cours des prochaines années. Alors, si ça vous intéresse…
Le concessionnaire Volvo local y exposait le plus récent modèle de tracteur Volvo VN. (Photo Éric Descarries)
Sachez que les camions lourds d’aujourd’hui sont tellement plus confortables et surtout plus faciles à conduire que ceux d’il y a une vingtaine d’années, par exemple. C’est un peu ce que les participants à cette exposition essayaient de démontrer aux visiteurs, surtout les plus jeunes qui pourraient se chercher un emploi d’avenir.
Ce Peterbilt appartenait à un conducteur indépendant. (Photo Éric Descarries)
Mais, ce qui manquait, à mes yeux, c’étaient des camions moyens ou même plus petits ce qui semblait moins intéresser les exposants principaux. Pourtant, il me semble que ce serait un bon moyen d’attirer une autre clientèle «potentielle» qui pourrait débuter leur carrière en conduisant des camions mi-moyens (comme des Ford F-450 et F-550) qui ne requièrent pas de permis spécial (le permis régulier de classe 5 suffit). Qui sait? Ce cheminement pourrait inciter ces «conducteurs potentiels» à, un jour, conduire un véritable poids lourd (après une série de cours en conséquence), voire même de partir leur propre compagnie. En espérant que le Salon du Camion lourd de Québec nous revienne régulièrement…
Surprise, il y avait sur la plateforme du Ford F-650 une toute nouvelle Mustang Shelby GT350 R, une voiture très rare! (Photo Éric Descarries)
À surveiller…
On sent que la fin de l’année approche et qu’il y aura des Salons de l’auto importants au cours des prochains mois dont celui de Detroit qui, malgré les prévisions négatives (plusieurs constructeurs n’y seront pas dont les Allemands mais cela pourrait inciter les Américains à plus investir dans leur propre salon…), pourrait s’avérer plus qu’intéressant.
Parmi les nouveautés ou dévoilements à surveiller, il pourrait y avoir plusieurs produits de Ford dont la Shelby GT500 et le VUS Bronco (incluant un plus petit Bronco sous-compact), le F-150 Hybrid, la Mustang Hybrid. Chez FCA, il pourrait y avoir le Wrangler Hybrid ou encore le pick-up jusqu’ici nommé Gladiator en plus de la version HD des nouveaux Ram. Que dire de GM dont on attend des versions redessinées des grands VUS Tahoe, Yukon et Escalade.
D’autres constructeurs, dont Toyota/Lexus auraient des surprises en préparation alors que Hyundai pourrait y avoir une version coupé de sa G80 et un prototype de pick-up. Du côté des Européens, on attend des nouvelles de Volvo avec sa gamme Polestar, de Maserati avec un VUS compact…et il y aura certainement une invasion de constructeurs chinois à prévoir…je suis certain que le Salon de Detroit (North American International Auto Show) nous dévoilera plusieurs surprises…
Jaguar nous a dévoilé une version de rallye de sa populaire F-Type…mais en cabriolet! (Photo Jaguar)
Cette photo clandestine qui circule sur l’Internet serait celel d’un plus petit Bronco à venir (notez l’ombrage de la silhouette du «gros» Bronco que Ford doit dévoiler sous peu derrière le «petit» Bronco…(Photo Internet)
Pour lire le blog d’Éric Descarries