Talladega à son meilleur !

J’ai attendu un peu plus longtemps avant de donner mon opinion sur la toute dernière course de la Coupe NASCAR, le Jack Link’s 500, qui s’est déroulée dimanche après-midi au « Super Speedway » de Talladega en Alabama. En fait, ce ne fut pas ce à quoi l’on s’attendait.

Mais avant de parler de Talladega, il me faut dire quelques mots sur la « résurrection » de Rockingham, cette piste courte de Caroline du Nord qui n’aurait jamais dû être « fermée » pendant un long moment. Ceux qui y ont regardé les épreuves de camionnettes et d’Xfinity la semaine dernière auront été satisfaits des résultats! Les courses y ont été suffisamment bonnes pour y justifier le retour des bolides de la Cup!

Mais retournons à Talladega, ce « super-super-speedway » de quelques 2,6 milles (4,2 km) qui nous a toujours étonné! On s’attendait à des accidents spectaculaires (dont le tant attendu « Big One »!), on n’aura eu droit qu’à quelques accrochages solides mais moins spectaculaires. Toutefois, on a eu droit à de véritables courses, surtout des attaques massives menées par marque!

Depuis le début de la saison, on assiste à une presque « domination » des voitures Toyota. Elles ont également été vraiment mises en vedette à Talladega, mais… La situation a été aussi évidente pour les équipes de Chevrolet. Les grandes vedettes de cette marque ont réussi à se hisser parmi les pilotes les plus spectaculaires de la course. Bien entendu, le pilote le plus en vue de cette série et de la marque, Kyle Larson (Chevrolet no 5), y a bien joué son jeu malgré certaines erreurs ! On le voyait comme le vainqueur tout comme William Byron (Chevrolet no 24). Mais, la marque qui n’avait qu’une seule victoire à son actif depuis le début de la saison, Ford, a, encore une fois, démontré que sur les très grands circuits, ses moteurs des ateliers de Roush sont les plus puissants de la série. La victoire d’Austin Cindric (Mustang no 2) et les nombreuses « poussées » d’autres pilotes comme Joey Logano (Mustang no  qui a terminé cinquième mais dont la voiture manquait un boulon attachant le déflecteur arrière ce qui l’a disqualifié) , Ryan Preece (Mustang no 60, Brad Keslowski (Mustang no 6), Ryan Blaney (Mustang no 12)  et Chris Buescher (Mustang no 17) nous prouvent que, malgré les nombreux « pépins » de ces équipes de Ford (Preece a physiquement terminé deuxième mais a été disqualifié pour une troisième cale soulevant le déflecteur arrière, le règlement n’en autorisant que deux) ), la marque pourrait très bien jouer un rôle d’importance pour le reste de la saison comme elle l’a fait durant les trois dernières saisons!

Il reste que cette victoire de Cindric a un gros impact sur la saison. Cela veut dire que l’équipe de Roger Penske a su reprendre le contrôle (malgré que les coéquipiers de Cindric, Logano et Blaney y aient connu leur part de malchance) de ses performances. Après tout, il n’y a pas que Logano et Blaney dans cette équipe!

Autre surprise, non seulement il n’y a pas eu de grande catastrophe (« The Big One ») avec un massacre de voitures en accidents majeurs mais aussi, les derniers « milles » de la course se sont déroulés dans une discipline remarquable! Pas de bousculade, pas de coups d’ailes ou de pare-chocs (une spécialité de pilotes de l’équipe Hendrick), pas de coups de cochon, juste une finale honnête, excitante à souhait et surtout professionnelle avec la « pédale au métal » pour le drapeau à damier!

C’est comme cela que toutes les courses de NASCAR devraient se terminer…la « pédale au métal »!

Chroniqueur
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