Le monde de la NASCAR est en ébullition après la récente décision de la NASCAR de pénaliser Austin Dillon et son équipe, la Richard Childress Racing, suite à leur victoire controversée aux Cook Out 400. La course, qui s’est déroulée sur le Richmond Raceway le 11 août 2024, a été marquée par des manœuvres agressives de Dillon, qui ont conduit à des incidents impliquant Joey Logano et Denny Hamlin.
Dans le dernier tour de la course, Dillon, au volant de la Chevrolet Bass Pro Shops n°3, a percuté l’arrière de la voiture de Logano, provoquant un tête-à-queue. Peu après, alors que Hamlin tentait de le dépasser, Dillon a de nouveau causé un accident, ce qui lui a permis de remporter la course. Ces actions ont été jugées comme étant “préjudiciables au sport” par la NASCAR, qui a décidé de retirer à Dillon les bénéfices de la victoire pour les playoffs et de lui infliger une pénalité de 25 points aux classements pilotes et propriétaires.
En outre, Brandon Benesch, le spotter de Dillon, a été suspendu pour trois courses pour avoir incité à ces manœuvres agressives. la Richard Childress Racing a exprimé son profond désaccord avec cette décision et a annoncé son intention de faire appel.
Elton Sawyer, vice-président senior de la compétition de la NASCAR, a déclaré :
« À notre avis, cela a franchi une ligne, sans aucun doute… tout ce que nous estimons, en tant qu’instance dirigeante, avoir franchi la ligne… nous nous devons d’intervenir ».
(Martinsville, Virginie) — Quelle finale explosive au « PaperClip » ! William Byron a décroché sa place pour la grande finale en remportant le Xfinity 500 dimanche après-midi. Le pilote du bolide Chevrolet no 24 de chez Hendrick Motorsports a littéralement bousculé Ryan Blaney dans les derniers tours pour aller chercher la victoire qui le propulse vers Phoenix.
Avec 304 des 500 tours menés en tête, Byron a démontré qu’il avait le talent nécessaire pour mériter sa place dans le quatuor final.
Une journée parfaite qui tourne à la bataille épique
La journée avait pourtant commencé de manière idéale pour Byron. Parti en pôle position après avoir décroché sa 16e position de tête en carrière samedi avec un tour à 98,185 mi/h, le pilote de 27 ans semblait avoir le contrôle total de la situation.
Durant la première étape, il a complètement dominé en menant 127 des 130 premiers tours, remportant facilement le premier segment avec une avance confortable de plus de trois secondes sur Joey Logano.
Mais voilà : à Martinsville, rien n’est jamais simple. C’est un circuit où les dépassements sont difficiles, où la moindre erreur peut te coûter une dizaine de positions, et où la stratégie aux arrêts aux puits peut complètement changer le visage de la course.
Byron a continué sa domination durant la deuxième étape, maintenant une avance solide, mais Ryan Blaney, parti 31e sur la grille, remontait tranquillement vers l’avant comme un requin qui sent le sang dans l’eau.
Le duel Byron-Blaney : du spectacle à l’état pur
Faut l’avouer, la fin de course était spectaculaire ! Byron avait mené 177 tours au total, mais Blaney n’était pas venu à Martinsville pour jouer les figurants.
Le pilote de la Mustang no 12 de Penske avait absolument besoin d’une victoire pour se qualifier, et il le savait. Blaney avait gagné les deux dernières courses éliminatoires d’automne à Martinsville, créant une tradition de fin de saison impressionnante. Il voulait faire trois de suite… mais Byron avait d’autres plans.
Le moment décisif est survenu à 43 tours de l’arrivée. Byron, qui avait le couteau entre les dents, a saisi l’opportunité dans le virage no 1 en prenant la ligne intérieure. Il a ensuite donné un petit coup de pare-chocs dans l’arrière gauche de Blaney, le poussant vers le haut de la piste et prenant le contrôle de la première position.
Byron a tenu bon, repoussant toutes les attaques de Blaney, particulièrement lors du redémarrage avec 11 tours à faire. Le pilote de la voiture no 12 termine finalement deuxième, éliminé des séries éliminatoires malgré une remontée phénoménale depuis sa 31e position au départ.
Chase Elliott (Chevrolet no 9), un autre pilote qui devait absolument gagner pour passer, complète le Top 3. Lui aussi voit ses espoirs de championnat s’envoler.
Quatre gladiateurs pour une couronne
Avec cette victoire — sa troisième de la saison 2025 —, Byron rejoint donc Denny Hamlin, Chase Briscoe et Kyle Larson pour la grande finale du 2 novembre à Phoenix.
Hamlin et Briscoe avaient déjà sécurisé leurs places grâce à des victoires plus tôt dans la ronde des huit.
Larson, lui, s’est qualifié sur les points après une bataille acharnée avec Christopher Bell, qui s’est jouée jusqu’aux derniers tours. Il termine cinquième, réussissant à maintenir une avance de sept points sur Bell pour s’emparer de la dernière place disponible.
Le drame Hamlin et Briscoe : quand le moteur lâche
Ironie du sort, Denny Hamlin et Chase Briscoe, déjà qualifiés pour Phoenix grâce à leurs victoires précédentes, ont tous deux connu des problèmes moteurs.
Hamlin roulait en deuxième position au 334e tour, en train de remonter sur Blaney, quand son moteur a rendu l’âme sans avertissement.
« Le moteur tournait, puis plus rien », a expliqué Hamlin après coup. « Je sentais que la voiture venait à moi et je commençais à me rapprocher de Blaney. »
Le pilote de la Toyota no 11 termine 35e, une statistique qui ne veut absolument rien dire puisqu’il est déjà qualifié pour la finale. Mais ça reste préoccupant à une semaine de la course la plus importante de la saison.
Du côté de Briscoe, c’est au 295e tour que le drame s’est produit. Le pilote de la Toyota no 19 roulait en 12e position quand son moteur a tout simplement cessé de fonctionner.
« J’ai voulu passer une vitesse et quelque chose s’est produit », a-t-il expliqué.
Briscoe termine bon dernier, en 37e position, mais comme Hamlin, il a déjà son billet pour la finale en poche.
Imaginez le cauchemar si ça leur était arrivé une ou deux semaines plus tôt, avant qu’ils ne décrochent leurs victoires ! Ils auraient été éliminés sur-le-champ. Heureusement pour eux, le timing de ces pannes moteur, aussi frustrant soit-il, ne change rien à leur statut de finalistes.
Le Top 10 et les surprises
Ross Chastain (#1) se faufile en quatrième position avec une solide performance qui lui permet de terminer la saison sur une note positive. Le pilote de Trackhouse Racing a montré tout l’après-midi qu’il avait le rythme nécessaire pour se battre avec les meilleurs.
Kyle Larson (#5) complète le Top 5 — une cinquième place qui vaut son pesant d’or puisqu’elle lui permet de se qualifier pour Phoenix sur les points. Larson a piloté avec intelligence, évitant les incidents et s’assurant de finir devant Christopher Bell : mission accomplie.
Ryan Preece (#60) réalise une belle sixième place, démontrant encore une fois que son équipe peut compétitionner avec les grands dans les bonnes circonstances. Christopher Bell (#20) termine septième, tandis que Joey Logano (#22) prend la huitième position.
Todd Gilliland (#34) et Josh Berry (#21) complètent le Top 10 avec des neuvième et dixième positions respectivement. Deux pilotes qui terminent leur journée avec le sourire, même s’ils ne sont pas dans la chasse au championnat.
Direction Phoenix : quatre prétendants, un seul vainqueur
Le rendez-vous est maintenant fixé pour le dimanche 2 novembre à Phoenix (Arizona). William Byron, Denny Hamlin, Chase Briscoe et Kyle Larson s’affronteront dans une bataille où le vainqueur sera couronné champion 2025.
Les questions sont nombreuses :
Hamlin aura-t-il enfin son premier championnat après tant d’années de frustration ? À 44 ans, avec 61 victoires en carrière mais aucun titre, il mérite amplement ce sacre qui lui échappe depuis si longtemps.
Byron pourra-t-il couronner une saison dominante avec le titre ultime ? Avec trois victoires, il est clairement l’un des favoris.
Briscoe peut-il créer la surprise et offrir à Joe Gibbs Racing son premier championnat depuis Kyle Busch en 2019 ?
Larson ajoutera-t-il un autre titre à son palmarès déjà impressionnant ? Le pilote de 33 ans sait ce qu’il faut faire pour performer sous pression.
Le format est simple, mais impitoyable : le pilote qui termine le mieux parmi les quatre à Phoenix sera couronné champion. Pas de points accumulés, pas de bonis — juste une course où tout se décide. C’est brutal, c’est stressant… et franchement, c’est exactement ce qui rend ce système de séries éliminatoires si palpitant !
En conclusion
Le week-end prochain, les quatre gladiateurs du bitume — Hamlin, Byron, Larson et Briscoe — s’affronteront sous le soleil de l’Arizona pour une dernière bataille.
Que le meilleur gagne ! Que les dieux bénissent les rois de la course !
Martinsville Speedway, ce n’est pas n’importe quelle piste. On parle ici du seul circuit qui a accueilli des courses de la CUP à chaque saison depuis 1949.