Une véritable histoire de famille – Antony Boissonneault !

Crédit photo : Daniel Mailhot

Le sport automobile est rempli d’exemples de jeunes qui aspirent devenir un jour pilotes. Le jeune pilote Slingshot Antony Boissonneault ne fait pas exception.

Anthony est le fils de Jean Boissonneault et de Vicky Léveillé. Quand on dit que la terre battue lui coule dans ses veines, c’est vrai ! Il grandit dans un entourage où les courses automobiles sont omniprésentes. Deux familles de course dans une, avec les Boissonneault et Léveillé, qui s’unissent afin d’offrir l’opportunité nécessaire à Anthony de réaliser sa passion.

Nonobstant les performances, il faudra donner au temps le temps de bien faire les choses. C’est d’ailleurs ce que font avec brio les deux familles.

Qui de mieux que la mère, Vicky Léveillé, pour nous parler de son fils Antony. Je suis ravi qu’elle ait d’emblée accepté mon invitation.

‘Antony vient tout juste d’avoir 9 ans. Sa première sortie aux courses a eu lieu alors qu’il n’avait que 3 semaines de vie.

À ce moment, en 2014, Jean était un pilote régulier aux Autodromes Granby et Drummond et mon père roulait bon train avec LAP performance, alors toute la famille allait aux courses tous les week-ends.

Du plus loin que je me souvienne, les courses ont fait partie de ma vie et du côté à Jean, c’est la même chose.

Plus jeune, Anto ne parlait que de course et avait hâte de piloter une voiture.

Antony est un petit garçon d’une extrême prudence! Depuis toujours, il est conscient du danger et il ne prend jamais le risque de se faire mal. C’est un peu le pourquoi il n’a pas fait de VRAIES courses avant cette année.

Ça fait pourtant 3 ans qu’il a son Slingshot. Il a fait des tours de pratique quelques fois à Granby jusqu’à ce qu’il voit qu’un Slingshot pouvait faire des tonneaux. Il a réalisé que ça pouvait lui arriver. Suite à ça, il avait peur d’aller sur la piste.

Antony connaît l’histoire de mon frère, Érick Léveillée, il voit les conséquences que peut avoir un accident.

Le hockey a alors fait son apparition dans sa vie. Il a commencé à jouer en 2021 et c’est devenu une véritable passion, autant que les courses! Il ne vit que pour les courses et le hockey. Il écoute Antony Marcotte à la radio 91,9 BMP sports tous les matins de la semaine, il regarde des vidéos YouTube de courses et de hockey. Il connaît tous les pilotes de stock-car, il connaît tous les joueurs de hockey, il me parle constamment de tout ce qu’il apprend sur eux, il a une mémoire phénoménale!

Au début de l’été, il a manifesté le désir de piloter son Slingshot. Pépère Alain a dit: si Antony veut courser, je vais m’occuper de sa voiture! Papi André aussi est très présent, lui et mon père forment une belle équipe de papi.

Il a de la chance mon Anto d’avoir des grands-parents présents pour lui.

Nous voilà aujourd’hui, déjà 3 courses à son actif en 1 semaine! Il est très prudent (ce qui me rassure énormément) et il apprend à connaître sa voiture et ses capacités.

Ce n’est pas un garçon téméraire Dieu merci ! Évidemment que maman est nerveuse, mais on n’est pas encore dans la grosse gomme. Je ne sais pas comment je vivrai ça s’il se rend plus loin dans ce sport. J’aime les courses, mais j’ai peur. J’ai vu mon père faire des tonneaux, il y a eu mon frère et puis finalement Jean aussi. Combien de fois j’ai fermé les yeux en le voyant frôler le mur!

Encore aujourd’hui, pour peu importe le pilote, l’inquiétude que je ressens lors d’un accident majeur, le feu surtout…

Ce qui me rassure dans tout cela, c’est mon chum. Il est tellement compétent dans son domaine, il s’empresse toujours d’aller s’assurer que les pilotes sont OK et si feu il y a, il est en mesure de l’éteindre rapidement. Je suis rassuré d’avoir papa Jean auprès de notre fils.

Antony n’en est qu’à ses débuts comme pilote, le but est de faire des tours, le plus possible, qu’il prend de l’expérience.

Je ne sais pas s’il fera une grosse carrière ou pas. Chose certaine, une maman s’inquiète toujours. Par contre, je serai toujours là pour encourager mon fils à foncer dans la vie, peu importe ses choix. On a juste une vie à vivre, on a juste un destin, je veux qu’il vive à fond et qu’il n’ait pas de regrets, indique Vicky.’

Tellement bien dit qu’il n’y a rien à rajouter. Bonne saison à tous !

Chroniqueur / Photographe
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