Le 27 janvier dernier au terminal de l’aéroport pour vols privés de Cancun, Kyle Busch revenait de vacances avec son épouse et portait une arme à feu sans son permis.

Selon les autorités mexicaines, Kyle Busch avait un calibre .38 dans son sac ainsi que six cartouches à pointe creuse, sans son permis de port d’arme, un délit au Mexique. Jugé à l’issue de sa détention le 29 janvier, Kyle Busch a écopé de 3 ans et demi de prison et plus de 27 0000 pesos, environ 1100 dollars. À ce jour, il n’y a aucune indication de la date de détention du double champion NASCAR Cup Series.

Au Mexique, il est illégal pour toute personne, exception faite des forces de l’ordre et des militaires, de porter une arme à feu.

Les citoyens et résidents étrangers sont autorisés à obtenir un permis de détention d’une arme à feu chez eux, mais ne sont pas autorisés à quitter le domicile sans une licence spéciale qui n’est généralement accordée qu’aux agents militaire, de police ou de sécurité privée. Entrer dans le pays avec une arme à feu sans permis est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.

Ce lundi, Kyle Busch a publié une déclaration sur les réseaux sociaux pour s’excuser de son erreur de porter une arme à feu sans permis au Mexique.

Kyle Busch disposait d’un permis de port d’arme valide dissimulé dans son sac. Ce permis est valide pour les États-Unis d’Amérique, mais pas pour le Mexique.

« La découverte de l’arme de poing a conduit à ma détention le temps que la situation soit résolue. Je n’étais pas au courant de la loi mexicaine et n’avais aucune intention d’apporter une arme de poing au Mexique. Lorsque cela a été découvert, j’ai pleinement coopéré avec les autorités, accepté les sanctions et je suis retourné en Caroline du Nord. Je m’excuse pour mon erreur et j’apprécie le respect dont ont fait preuve toutes les parties lorsque nous avons résolu le problème. Ma famille et moi considérons ce problème comme clos. »

Communiqué de Kyle Busch

Ce n’est pas la première fois que Kyle Busch est contraint de rendre des comptes avec la justice. En 2011, il avait écopé d’une suspension de permis de 30 jours pour conduite dangereuse. Il avait été contrôlé à 128 mph dans une zone à 45 mph.