Le Canadian Super DIRT Weekend sans son directeur de course Joël Doiron.
Une nouvelle annoncée en primeur lors de la dernière émission Flash Info 360 qui demande des éclaircissements. J’ai donc contacté Joël qui a bien voulu m’accorder une entrevue téléphonique alors qu’il s’apprêtait à donner un cours à la cité collégiale francophone d’Ottawa en technique policière.
Afin de rassurer tout le monde, ce sera Steve Salvas qui assumera le rôle de directeur de course pour le long weekend de 3 jours dans le cadre du plus gros événement de la saison au Cornwall Motor Speedway, le Canadian Super DIRT Weekend, du 7 au 9 octobre prochain.
Présentement, Joël est en réflexion pour ce qui est de poursuivre son rôle 2023. Un amalgame de circonstances fait en sorte qu’il sera à l’écart des courses. C’est évident que la fin de semaine de l’Action de grâce sera difficile pour lui. ‘Je me sens mal d’avoir abandonné Raymond Lavergne pour ce long weekend mais je dois penser à moi. On se parle régulièrement, Raymond est comme un membre de famille et comprend ma décision personnelle.’
Sans tomber dans la censure, il assume le rôle de directeur des courses, un poste névralgique souvent ingrat et peu gratifiant. Depuis ses 6 saisons, il a démontré son impartialité en appelant des décisions justes et équitables. ‘J’ai toujours été en mesure de justifier mes décisions clairement précises dit Joël.’
Des décisions qui peuvent sembler injustes dans l’esprit du pilote et de l’équipe. Joël a déjà déclaré à notre média ‘Je n’ai pas la chance de consulter Toronto ou avoir les images du média 360Nitro.tv en temps réel cependant, j’ai la chance d’avoir une équipe que je peux consulter et je n’ai pas peur de le faire et c’est pour cela que je suis à l’aise dans mes décisions. Je suis capable de reconnaître mes erreurs. Je n’ai aucun remord de conscience, car j’ai été le plus juste possible.’
Toutefois, il reconnait que certaines équipes aient dépassé outre la limite de l’acceptable avec des commentaires ou des répliques qui lui on fait perdre le plaisir d’aller aux courses. Sa résilience n’est plus ce qu’elle était. Lorsqu’on parle en arrière de ton dos, cela a pour effet de te détacher des courses et de ton rôle de directeur.
Ce qui semble difficile, c’est qu’il a grandi à la piste avec des souvenirs d’enfance alors qu’il accompagnait son père Ovide Doiron, pilote automobile.
Par ailleurs, Joël continue de louanger la famille Lavergne et tous les employés qui ont à cœur le succès de la piste de Cornwall.
Maintenant, quelle décision prendra-t-il pour le futur ? Une période de réflexion que lui seul aura la réponse pour son bien-être de l’homme qu’il est.
Bonne réflexion !