Une relance sur deux week-ends au programme pour le 52e Grand Prix de Trois-Rivières

Crédit photo : Christian Gingras

Un horaire de course excitant, des chantiers environnementaux ambitieux et la relance sur deux week-ends au programme pour le 52e Grand Prix de Trois-Rivières

Alors qu’il se préparait à dévoiler un imposant horaire de courses pour sa fin de semaine des 5,6 et 7 août ainsi que les nouveaux chantiers de son programme environnemental intégré GP3Vert, le Grand Prix de Trois-Rivières recevait, lundi, l’autorisation de relancer son deuxième week-end d’activités qui se tiendra sur son circuit mi-asphalte/mi-terre battue les 13 et 14 août prochain.

C’est un imposant programme de 14 courses qui attend les fervents de vitesse et d’adrénaline sur le circuit urbain de Trois-Rivières lors du traditionnel week-end de circuit routier des 5,6 et 7 août. Bien entendu, les ténors de la Série NASCAR Pinty’s comme le champion Louis-Philippe Dumoulin, son frère Jean-François – deuxième à Trois-Rivières l’an dernier- et le double vainqueur Kevin Lacroix tenteront tous de ravir la couronne d’Alex Tagliani.

Ils se frotteront aux deux pilotes de la nouvelle structure de GM Paillé: le triple champion de la série et quadruple vainqueur en NASCAR au GP3R Andrew Ranger ainsi que Marc-Antoine Camirand, quatorze fois vainqueur à Trois-Rivières – mais jamais en NASCAR! Ce dernier a complètement dominé la première épreuve de la saison en menant 203 des 252 tours au Sunset Speedway samedi dernier avant de se faire damer le pion par Brandon Watson, Raphaël Lessard et l’éventuel vainqueur Treyten Lapcevich lors de la dernière relance.

En nouveauté cette année, s’ajouteront aux imposants bolides de la série NASCAR Pinty’s, les mécaniques raffinées du Championnat canadien pour voitures sport SCCC qui mettra en vedette des Mercedes AMG GT4, des Audi RS3 LMS TCR, de Mustang GT4 Multimatic et autres Honda Civic TypeR TCR, dont celle de la légende du GP3R Jocelyn Hébert.

LE DÉFI URBAIN DE RETOUR EN COURONNEMENT D’UNE SÉRIE DE CINQ ÉPREUVES

Coup de coeur en 2021, le Défi Urbain Chevrolet revient en force avec un peloton qui pourrait atteindre la cinquantaine de voitures. Les pilotes participeront d’abord à une série de quatre événements qualificatifs sur les ovales de terre battue du RPM Speedway, de l’Autodrome Drummond, du Cornwall Motor Speedway et de l’autodrome Granby avant de venir en découdre sur l’asphalte trifluvien le 6 août. Les séries  de développement de la Coupe Nissan Sentra, du Formula Tour 1600 et du Super Production Challenge reviennent également au programme tout comme les diminutives Légendes modifiées qui ont tellement épaté lors de leur démonstration l’an dernier qu’elles ont obtenu leur place à part entière à notre horaire. Et autre bonne nouvelle: la journée portes ouvertes gratuite sera de retour le vendredi 5 août

DE NOUVEAUX CHANTIERS GP3Vert POUR DURABILISER NOTRE DÉVELOPPEMENT

L’objectif avoué lors du démarrage du programme environnemental intégré GP3Vert en 2017 était de tisser le développement durable directement dans l’étoffe du GP3R. Ainsi, les initiatives visant à réduire l’impact écologique de notre événement font partie intégrante de nos opérations et servent de banc d’essais à des initiatives pouvant être adoptées par d’autres événements, entreprises ou citoyens.

C’est  dans cette perspective que le GP3R annonce un grand chantier de déplastification de ses opérations. Grâce à la collaboration de l’entreprise innovatrice trifluvienne SoluCan, le GP3R remplacera les bouteilles d’eau de plastique à usage unique, essentielle pour hydrater ses visiteurs et bénévoles, par des cannettes d’aluminium 100% recyclables. De plus, le GP3R travaillera avec ses concessions alimentaires pour remplacer les plats de service et les couverts de plastique à usage unique par des produits de remplacement en fibre et de bois qui seront récupérés et revalorisés en biomasse éventuellement biométhanisée et transformée en gaz naturel renouvelable. La firme RPMEco ajoutera son effort en récupérant et recyclant le plastique des contenants d’huiles et de fluides automobiles utilisés par les équipes de course.                                                         

Ces efforts de déplastification s’ajouteront à la migration vers des carburants alternatifs à impact carbone réduit déjà annoncés en 2019 mais dont le déploiement a été retardé par la pandémie mondiale de Covid-19. Tel qu’indiqué dans le bilan carbone du GP3R effectué en collaboration avec la Fondation Trois-Rivières Durable et la Ville de Trois-Rivières, le diésel consommé lors des opérations de montage du site en 2018 représentait 33,5 tonnes d’équivalent CO2, soit près du tiers des émissions directes du GP3R.

Afin de diminuer cet impact, le GP3R – en collaboration avec son fournisseur d’équipements lourds Lionel Deshaies Inc. – migre cette année vers un biodiésel pur à 100%,produit au Québec par la société Innoltek de St-Jean-sur-Richelieu. Le biodiésel provient de la transformation de produits recyclés tel que le gras animal ou les huiles de cuisson recyclées. Cette revalorisation de matières recyclées permet une réduction de gaz à effets de serre de plus de 95% par rapport à du diesel pétrolier standard.

« Nous compensons déjà les gaz à effet de serre émis par nos véhicules de course par nos plantations sociales en milieu de vie comme les plus de 200 végétaux que nous avons planté à l’École Chavigny, a ajouté Dominic Fugère, directeur général du GP3R. Toutefois, ces émissions ne sont qu’une infime partie de l’impact d’un grand événement comme le nôtre. Nous devons viser à réduire avant de compenser et c’est là que l’utilisation de biocarburants, tant en piste que pour le montage, prend tout son sens.»

Le PDG Simon Doray était fier d’annoncer le partenariat d’Innoltek avec le GP3R: « Grâce au leadership d’organisations événementielles telles que GP3R quant au développement durable, cela permettra au grand public de mieux comprendre le rôle important que les biocarburants peuvent jouer à court terme dans l’effort sociétal de décarbonisation de notre économie, dit-il. Le Québec doit, de pair avec l’électrification des transports, incorporer toutes filières, dont les biocarburants, afin d’atteindre ses cibles de réduction de GES de 2030. L’exemplarité du Grand Prix de Trois-Rivières permettra le rayonnement du biodiésel en tant que carburant vert de choix. »

Un autre carburant sans matière fossile aidant à la décarbonisation devrait aussi faire ses débuts au GP3R, mais en piste celui-là! Les essais effectués avec l’essence synthétique de course ECO100 de P1 Race Fuels se sont avérés concluants et pourraient même mener à son utilisation lors de compétitions du GP3R dès cette année. Produit à base de carbone capturé, d’hydrogène vert généré via l’électrolyse et d’alcools complexes distillés à partir de biomasse secondaire issue de rejets agricoles, ce carburant permet d’accentuer le développement de technologies qui contribueront à la décarbonisation des transports tout en valorisant le parc automobile actuel propulsé par moteur à combustion interne.

DERNIÈRE HEURE: LA RELANCE DU WEEKEND MI-ASPHALTE/MI-TERRE BATTUE AUTORISÉE

Alors qu’il se préparait à dévoiler toutes ces bonnes nouvelles, le GP3R en a appris une de plus, lundi après-midi, alors qu’il a obtenu l’aval du tribunal pour retourner à sa formule sur deux week-end dont un sur le circuit mi-asphalte/mi-terre battue empruntant une portion du tracé de l’Hippodrome 3R.

« Nous sommes heureux que les tribunaux aient tranché en faveur de la relance de notre deuxième fin de semaine d’activité en faisant respecter nos droits qui nous permettent d’être l’un des seuls endroits au monde à offrir des courses de rallycross et de supermoto en plein centre d’une ville. Maintenant que nous avons les coudées franches, nous allons confirmer une programmation relevée, axée sur les talents locaux, dans les jours à venir.» 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top