Avertissement : Le texte qui suit contient des paragraphes, des phrases et des mots qui pourraient traumatiser les amateurs de verdure ainsi que les gens qui sont membres du « fan club » de Greta, nous préférons vous en avertir !
Après pratiquement trois ans d’absence due aux raisons que nous connaissons tous, le Salon de l’auto sport de Québec, 51e édition, a enfin pris son envol. Habituellement, le rôle de lancer le début de la nouvelle saison pour les amateurs de voitures appartenait au salon de l’auto qui avait lieu au début du mois de mars. Cependant, cette année, cet honneur revient Martin D’Anjou, Karine Albert et toute la troupe de Festidrag. Sans vouloir ne rien enlever à personne, cet évènement représente pour la belle région de Québec la véritable relance des salons au centre de foires d’Expocité de la vieille capitale.
La décision de tenir le salon s’est prise dans un moment où l’incertitude totale régnait dû à la pandémie. Alors que les différents salons prévus après le retour des fêtes tombaient comme des mouches, il fallait avoir un certain cran accompagné d’un léger côté casse-cou pour se lancer dans l’aventure de tenir une exposition d’une telle ampleur. Assembler tous les morceaux d’un tel casse-tête pour la fin du mois d’avril relève de l’exploit. Cependant, les sceptiques sont confondus puisque le pari pris par les organisateurs a été gagné et donne place à la 51e édition du Salon de l’auto sport de Québec.
De tout pour tous les goûts
Les amateurs d’automobiles de tout acabit trouveront chaussure à leur pied. Des bolides, il y en a pour tous les goûts en passant par des voitures de course, des voitures exotiques, des muscles car et même des dix roues. Oui, vous avez bien lu, des dix roues. Si vous débarquez avec votre cœur d’enfant, vous pourrez même essayer un simulateur de courses (d’environ 50 000$) pas piqué des vers ou encore vous amuser avec des bolides téléguidés sur un circuit spécialement aménagé. A voir le talent des pilotes en herbe qui ont utilisé les autos téléguidées vendredi après-midi, j’ai bien hâte de voir dans quel état seront celles-ci à la fin du salon. Cependant, de source fiable, on m’a dit qu’elles étaient très résistantes aux impacts.
Les « fans » de l’émission « Transmission impossible » auront la chance de croiser le kiosque d’Extrême Auto, propriété de Yanick Arseneault. Ceux-ci ont le plaisir de vous exposer fièrement la Camaro ayant appartenu au défunt Hugo St-Cyr. Si vous vous posez la question, la fameuse Camaro en question n’est pas à vendre.
Pour la première fois de son histoire, un encan de voitures et d’objets de collection sera présenté samedi soir et dimanche midi. Les collectionneurs auront la chance de miser sur de très belles pièces de collection avec entre autres un « Chevy Van » 1987 appartenant à Michel Barette. Les voitures mises à l’encan sont exposées au salon. Pour ma part, si j’avais des « bidoux » avec en prime la bénédiction divine de ma charmante épouse, je miserais sur la superbe Pontiac Trans-Am 1979 ainsi que sur la Chevrolet Corvair 1966. Un petit tuyau en passant, si je me fie aux catalogues d’encans, c’est samedi soir que l’ensemble des bolides seront mis à l’encan. Le dimanche semble réservé aux objets de collection.
Les organisateurs de l’évènement ont décidé de donner un coup de main à l’organisme la Bouchée Généreuse en ramassant des dons grâce à l’aide de la présence, sur place dimanche, de Peter Miller et de Emmanuel Auger de la populaire série « District 31 ». De plus, Martin D’Anjou mettra à l’encan sa Chevrolet Master 1948 dont les profits seront entièrement remis à la Bouchée Généreuse.
Mes coups de cœur
Parmi tout le lot de bolides sur place, il n’est pas facile d’établir ma liste de coup de cœur. Tous les goûts sont dans la nature. Personnellement, ce sont mes trois voitures préférées du salon qui, je dois vous avouer, sont possiblement bien loin de l’avis général. Mais bon, chacune des bagnoles est rattachée à des périodes bien particulières de ma vie. Ce qui fait qu’elles ont retenu mon attention. Je vous partage donc mon top 3 des véhicules pour lesquels j’ai eu un petit cliquetis d’amour :
- Ford – GT-40
Étant amateur de séries d’endurance, la Ford GT-40 représente une des plus grandes légendes de la discipline
- De Tomaso – Pantera :
Quand j’étais gamin, mes amis « tripait » sur les Ferrari, Lamborghini, Porsche et autres, tandis que moi, ma voiture de rêve était la « De Tomaso – Pantera ». Dans mon cas, c’était la Pantera. Celle présente au salon est tout simplement sublime.
- Pontiac – Trans-Am (1979) :
Alors que j’avais 16 ans, c’est-à-dire en 1987, j’étais tombé en amour avec une Trans-Am identique à celle qui sera mise à l’encan. Malheureusement, mon salaire de camelot du Nouvelliste ne me permettait pas de concrétiser mon projet de me porter acquéreur de cette rutilante Trans-America grise.
Mention honorable :
Tous les gars de mon âge ont, un jour ou l’autre, possédé un bicycle équipé d’un siège Banane qui permettait de transporter fièrement sa conquête amoureuse.
En conclusion
La belle température qui tarde à arriver ne doit pas vous empêcher de vous déplacer en grand nombre au 51e Salon de l’auto sport de Québec. Après avoir été enfermé depuis plus de deux ans, quoi de mieux que de reprendre goût à la vie en vous déplaçant dans la région de la vieille capitale pour aller visiter une exposition de passionnés. Après votre visite, profitez-en pour sortir votre charmante compagne dans un des nombreux restaurants de la belle ville de Québec.
Album photos de Christian Gingras
Que les dieux bénissent les rois de la course !