Pourquoi pas copier NASCAR…en Super DIRTcar Series.

Crédit photo : Daniel Mailhot

Depuis quelques années, plusieurs amateurs et équipes trouvent que le nombre de tours est exagéré, car souvent ‘’on va aux courses’’ seulement lors des 10 derniers tours.

Présentement, on ne s’en cachera pas le modèle de faire de Brett Deyo est présentement le meilleur qui se fait sur terre battue. On y présente des épreuves de 50 tours pour la majorité du temps et c’est ce que le spectateur aime. Pour les équipes, il y’a beaucoup moins de dépenses reliées aux 50 tours des sprints alors qu’on sauve du gaz, pneus et usure du moteur et des pièces. Puisque World Racing Group semble aimer leur modèle de course ‘’Dinosaure’’ avec time trial que personne aime sauf 4-5- équipes qui semblent décider et gérer le directeur de course, ainsi que les épreuves de 100 tours, pourquoi pas faire un copier-coller du système de la Cup de Nascar?

 Les dirigeants de la Super DIRTcar Series tiennent à leur épreuve de 100 tours. Pourquoi ne pas diviser ça en 3 segments, les 2 premiers 30 tours et les derniers 40 tours avec des points de victoire pour chacun des 3 segments et la bourse finale remise au vainqueur du 100e tour. On pourrait avoir une vraie course au championnat car tu te dois d’aller chercher un maximum de points lors des 3 segments. Pour les épreuves majeures comme Oswego et le World Finals, on garderait la formule originale.

La formule Canadienne gros blocs!

Personnellement, la formule des organisateurs de la série Canadienne Gros blocs est pratiquement parfaite. L’épreuve se déroule sur le vert uniquement avec 75 tours mais il demeure encore que les time trial n’ont plus leur place en 2022 sur la terre battue, on devrait revenir à la pige, ce qui donnerait un excellent spectacle du début à la fin de la soirée. Pour ce qui est du mélange des 358 et gros blocs lors de cette soirée, je ne vois pas de problème même si un 358 part en début de peloton, car un bon pilote trouve toujours le moyen de remonter le groupe pour se qualifier. Combien de fois des Friesen, Sheppard sont partis de l’arrière dans une qualification pour remonter jusqu’à se qualifier sans problème, alors je ne vois pas pourquoi des pilotes aussi talentueux que Hébert, Bernard, Bernier, Bussière, Clair ne seraient pas capables de le faire au plus grand plaisir des amateurs entassés dans les gradins. Avec les changements qu’on va vivre en 2022 sur la terre battue au Canada, notamment les pistes indépendantes, la nouvelle série 358 Canadienne, la sanction NASCAR et tout ce qui va être annoncé prochainement, je crois qu’il est temps de poursuivre et d’innover sur ce côté aussi.

Chroniqueur
À propos de l'auteur
Archives de Steve Bertrand

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top