Les commentaires de nos québecois Steve Bernard et François Bellemare et Michael Parent suite à leur aventure à Volusia.

Nous voilà après le prestigieux weekend à Volusia. C’étaient les premières courses pour Steve Bernard en tant que pilote régulier pour la série SuperDIRTcar Series. En premier lieu, je ferai un retour sur l’appel entre Steve et moi et ses commentaires. En deuxième lieu, ce sera les commentaires de François Bellemare et de Michael Parent.

Steve Bernard

Steve, comment as-tu aimé ton weekend à Volusia ?

« Vraiment plaisant, on a eu du fun en gang, un voyage en soi plaisant! Par contre, côté performance, ça été en bas de nos attentes, on s’est fait avoir, y’avait du rubber accumulé en bas durant les finales et nos tests n’étaient pas concluants « pentoute ».

En disant que les tests sur la voiture n’allaient pas bien, peux-tu m’en dire davantage sur la voiture ?

« Écoute, en time trial et en qualification, la voiture était mauvaise, aucune traction et de sideback. Par contre, le deuxième soir, dans la finale, la voiture allait super bien, je suis parti dernier et au cours de la finale, j’ai gagné des positions, je suivais Friesen, mais ma voiture a brisé, mais la voiture, ce soir-là, allait super bien. »

Steve, comment tu t’es adapté durant la semaine avec les ajustements de la voiture ?

« A la 4^e soirée, on a complètement changé d’avenue, on s’est dit qu’on allait faire un test pour la finale de 30 tours. On n’avait rien à perdre. Finalement, on est parti dernier, pour finir 15^ieme et c’était la première fois que je me sentais à l’aise avec l’auto. »

La préparation du circuit à Volusia est-elle si différente qu’au Québec ?

« En fait, la préparation de la track là-bas, c’est assez vite fait, car à Volusia, ça ne prend vraiment pas beaucoup d’eau pour que la track change les conditions du circuit qu’on avait en début de soirée. »

« Tsé, tout le weekend, on a été en l’envers dans nos setups, en fait, les setups des dernières soirées auraient été super bons pour les premières soirées et les setups des premières soirées auraient été excellents pour les derniers programmes. »

Comment tu t’es senti sur le moment à ta crevaison à 7 tours de la fin, au dernier programme ?

« (Il rit sur le moment) : Je vais te le dire, j’étais fâché, je me suis dit durant une fraction de seconde que j’allais aller (parker) le char au trailer, mais je viens du monde du football, on continue jusqu’au bout, donc je suis allé faire changer mon tire pour me dire que si je peux passer quelques pilotes, ça va faire mon affaire. »

« Finalement, tout le monde avait une crevaison, et je les passais un après l’autre. Avec un tire neuf, j’avais le pied au fond et j’étais le seul qui était capable de dépasser dans le milieu. Par contre, ça été une grosse surprise finir 6^e et effectivement, un énorme facteur chance sinon, sans les bad lucks, j’aurais sûrement fini 12^e-13^e. Ça vient juste prouver qu’il ne faut jamais abandonner tant que ce n’est pas fini. »

En résumant ton weekend, quelle est ta conclusion de ce voyage?

« On a appris beaucoup de choses et on a testé aussi, cela a été dur sur le mental, on ne pensait pas que nous allions ne pas être qualifiés ou rentrés par la porte arrière dans les finales. Par contre, on apprend, alors on se prépare pour la prochaine course et on a beaucoup de devoirs à faire pour les autres pistes. »

Steve, ta prochaine sera à quel endroit et as-tu l’intention d’aller courir quelques fois avec la série Short Track Super Series de Deyo ?

Ma prochaine course sera le 25-26 mars à Atomic Speedway, en Ohio, avec la série SuperDIRTcar series. Et oui, je vais sûrement courser 1 ou 2 fois dans la série STSS et je vais probablement aller à la piste Utica Rome, une piste que j’apprécie bien.

Pour finir, Steve remerciait toute son équipe qui l’a suivi à travers ce voyage : Jocelyn Bernard, Mario Gendron, Jean-Sébastien Tarte, Marc Larivée, William Racine et sa conjointe qui le laisse participer à cette série. Steve tenait à remercier tous ses commanditaires qui l’appuient.

François Bellemare

François m’a écrit ceci sur son weekend :

« Une semaine en dents de scie !! Autant on était prêt pour se qualifier, autant les réglages n’étaient pas là ! Volusia a ses pièges que l’on doit apprivoiser en peu de temps, et on n’a pas le droit à l’erreur. Faut regarder le positif de la semaine avec le bagage qu’on a appris ! »

Prochaine destination pour l’équipe 35 ?

« On prend la direction de Cherokee Speedway pour le week-end prochain avec la STSS en Caroline du Sud sur le chemin du retour.

Pour finir sur son weekend à Volusia, il a ajouté :

« Ça été dur de temps à autre pour le moral de l’équipe mais je suis très fier de ce qu’on a accompli ! »

Michael Parent :

Comment a été ton voyage à volusia ? as-tu eu du plaisir ?

Ça été un super voyage et on avait une super de belle gang dans l’équipe du 25p. On était super bien préparé donc ça rendu la tâche aux courses beaucoup plus agréable, la seule partie la moins le fun, a été le voyagement mais on a réussi à rendre ça agréable. Tout de même c’est un voyage à refaire sans aucun doute!

Comment as-tu trouvé la piste à Volusia ?

La piste à Volusia est le fun et rapide, on a eu plusieurs conditions de pistes différentes ce qui rend le challenge encore plus élevé.

Michael, les résultats que tu as obtenus est-ce au-delà de tes attentes ?

Je te dirais que oui c’était au-dessus de nos attentes, j’avais comme but de qualifier, mais de finir 2 fois dans le top 10 fut une belle surprise

La prochaine destination pour l’équipe du 25P ?

Nous ne savons pas encore quelle va être notre prochaine sortie mais probablement en gros block le 9 avril à Can-Am

Mot de la fin : Un dénouement quand même positif pour nos québécois à Volusia et le meilleur sera à venir. On a tenté d’avoir les commentaires de Jeffrey Lapalme, mais sans succès…

Steve Bernard sera à surveiller pour les prochains programmes et François continue de travailler fort sur sa voiture. Prochain rendez-vous Gros Block, le 24-25-26 février avec la série STSS à Cherokee Speedway, un seul représentant québécois pour le moment, soit François Bellemare.