Mercedes-Benz GLB 35 AMG et Eurokracy

Crédit photo : Éric Descarries

Non, je ne l’ai pas fait exprès! Pourtant, il y a un an, presque jour pour jour, je publiais un premier article sur le petit VUS GLB 250 de Mercedes-Benz. Cette fois, en août 2021, voici un rapide compte-rendu d’une semaine au volant du même véhicule mais en version 35 AMG de performance, une nouveauté pour 2021…

En fait, il aurait dû s’agir d’un véhicule presque identique à celui de l’année dernière. Mais ce n’en est pas le cas! Le GLB 35 AMG est une «bête» d’une toute autre nature. Évidemment, malgré les ajouts esthétiques notables, on reconnaîtra facilement la caisse du GLB de base. Toutefois, surtout vu de l’avant, les designers de Mercedes-Benz lui ont donné un look unique qui inclue une calandre et un bouclier spécifiques. Avec des roues surdimensionnées et une suspension qui semble abaissée, le GLB 35 a vraiment l’air d’un véhicule de performance!

Affichant un avant différent du GLB 250, le GLB 35 AMG a vraiment l’air d’un véhicule de performance.

L’arrière a subi, lui-même, quelques retouches discrètes.

Dans le même ordre d’idées, l’intérieur du GLB 35 demeure basé sur celui du GLB 250 mais avec une finition plus distinctive. Le tableau de bord «vidéo» presque «magique» est semblable mais il possède des caractéristiques qui sont dédiées aux modèles AMG de performance. Il y a toujours ce «pad» entre les sièges d’avant auquel je ne m’habitue pas (je le trouve trop exigeant et trop distrayant). Mais ces deux baquets dont il est question sont d’une confection plus élaborée avec des réglages bien appréciés pour la longueur des cuisses!

Le compartiment avant se distingue par un tableau de bord complètement vidéo et des sièges avec supports latéraux prononcés.

On retrouve la même sellerie aux sièges arrière (avec une finition toujours impeccable) mais, contrairement à mon GLB d’essai de l’année dernière, celui-ci n’avait pas sept places mais «que» cinq. La configuration à sept places est une option sur ce modèle AMG. Toutefois, on y obtient un coffre beaucoup plus grand incluant un espace de rangement intéressant sous le plancher amovible.

Les places arrière sont à la fois luxueuses et invitantes.

N’étant qu’à cinq passagers, ce GLB proposait un compartiment à bagages profond.

Sous le plancher du coffre se trouve un espace de rangement utile et discret. On y voit aussi un subwoofer pour la sonorisation.

Cependant, et vous vous en doutez, c’est sous le capot que l’on voit toute la différence. Le moteur biturbo à quatre cylindres de 2,0 litres y développe 302 chevaux et 295 li-pi de couple et il vient avec une boîte automatique à huit rapports et la traction intégrale. Tout comme la petite berline GLA 45 décrite plus tôt dans ce blogue, le GLB 35 possède une suspension plus rigide alors qu’il roule sur des pneus surdimensionnés Continental ContiContact 235/50HR19.

Sous le capot se cache le «cœur de la bête». Ce quatre cylindres biturbo «en a dedans», croyez-moi!

Sur la route

Quoique le GLB puisse être considéré comme une version VUS de la GLA, il s’agit ici d’un véhicule qui a son identité propre. Évidemment, rouler en ville est un peu exigeant car sa suspension rigide n’absorbe pas facilement les imperfections des rues locales. Disons que le véhicule est raide. Mais, ses dimensions raisonnables et ses grandes glaces en facilitent la conduite et les manœuvres de stationnement. Et le moteur en est très docile!

Question performance, le quatre cylindres du GLB est étonnant (surtout qu’il est combiné à une boîte automatique efficace et bien étagée). Passer du point mort à 100 km/h demande moins de six secondes. Par contre, les reprises peuvent surprendre le conducteur peu averti car la puissance des turbos peut arriver d’un coup, sans crier gare!

La meilleure façon d’apprécier le GLB 35 AMG est de le conduire sur une route de campagne, de préférence une route bien entretenue. Suivant un bon bout de chemin sur autoroute, je me suis retrouvé sur une route sinueuse de la Mauricie qui m’a fait apprécier les belles caractéristiques du GLB 35. Les palettes de changement de rapports au volant aidant, il est facile d’y adopter un conduite plus sportive (…dans les limites du raisonnable).

Si la tenue de route y est remarquable, le confort des sièges pourrait être peaufiné. L’assise du fauteuil devient un peu dure sur une longue distance (et j’aurais aimé la possibilité de la ventilation des sièges lors des chaudes journées ce qui est difficile à faire avec une sellerie de cuir aussi serrée…). Par contre les supports latéraux sont très efficaces en conduite «sportive» sur route sinueuse. En ce qui a trait au freinage AMG, il est plutôt impressionnant!

Enfin, j’ai vraiment apprécié la conduite du GLB 35 AMG et surtout la grande visibilité que les surfaces vitrées permettent. Je comprendrai les amateurs de la marque qui choisiront ce VUS plutôt que la version berline équivalente (il devrait y avoir un GLB 45 plus puissant à venir au cours des prochaines semaines). Ce GLB n’a, à mes yeux, que peu de concurrents sauf pour les BMW X2 M35 ou les Mini Cooper Countryman JCW ce qui le rend encore un peu plus attrayant.

Malgré un essai un peu plus «animé» du GLB 35, j’ai réussi une moyenne de consommation de 7,85 l./100 km. Toutefois, le constructeur préfère que l’on utilise du carburant Super pour tirer le maximum du véhicule. Le prix de base de ce petit VUS spécialisé est de 57 700 $. Si l’on y ajoute plusieurs options qui l’équipaient comme les sièges chauffants (mais pas ventilés), la navigation (quelque 1000 $), les ensembles spécialisés et autres (sans compter la banquette de la troisième rangée de 1300 $), on peut en arriver à plus de 65 000 $. À cela, il faut ajouter le transport et les taxes, ce qu’il faut discuter avec le concessionnaire. Définitivement un petit VUS excitant à l’européenne!

L’Eurokracy!

Il n’y a pas d’autre mot pour décrire cet évènement spécial. «Eurokracy» est le nom de cette réunion de voitures européennes modifiées qui s’est déroulée le weekend dernier au complexe ICAR de Mirabel. Plusieurs centaines de véhicules tous plus uniques les uns que les autres y étaient réunis dans cette rencontre commanditée par Unitronic, un spécialiste de pièces et accessoires de performance de voitures du genre. Voici quelques photos prises par mon fils Guillaume alors que la fête battait son plein sous un soleil radieux signalant que les beaux évènements automobile sont de retour. Il est grand temps que l’on oublie les affres de la pandémie!

L’entreprise Unitronic recevait les amateurs de belles Européennes modifiées à ICAR sous l’enseigne Eurokracy.

Une des voitures les plus recherchées des amateurs de sportives allemandes est certes la VW dont la version R32 vue ici est une des plus rares.

Cette «classique» BMW E30 M3 a été retravaillée par Unix, un garagiste de Québec spécialisé dans les modifications qui font de vraies «show cars» gagnants!

Il n’y avait pas que des Allemandes à l’Eurokracy! La preuve, c’est la participation de ce véritable VUS robuste Land Rover Defender anglais des années quatre-vingt-dix avec une remorque spécialisée.

Cette Porsche 944 «slamée» n’a pas manqué d’attirer l’attention à l’Eurokracy.

Mon coup de cœur? Ce petit tracteur de terrain autrefois commercialisé par Ford (oui, Ford a longtemps proposé des tracteurs de tous gabarits dont plusieurs nous venaient d’usines européennes ce qu’il ne fait plus aujourd’hui!).

Chroniqueur
À propos de l'auteur
Archives d'Éric Descarries

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top